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albancinedvd63
18 abonnés
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3,5
Publiée le 12 décembre 2024
L’ascension fulgurante d’un jeune fils de flic substitut du procureur au milieu d’un grand monde de flics corrompus. C’est résumé assez facilement mais l’interprétation et la mise en scène élégante font de ce film un bon thriller judiciaire. À connaître.
Le prototype du film qui ne peut pas laisser indifférent. Derrière la volonté de justice se cache ici un système corrompu. La démonstration est éclatante. Entre les policiers véreux, les caïds qu'on laisse faire leurs trafics, les juges qui s'arrangent avec la vérité, on est servis ! Le procès est un grand moment avec un beau duel entre Sean Casey (Andy Garcia) et Sam Voga (Richard Dreyfuss). La découverte des dessous de l'affaire qui les oppose, au fil du film, révèle des arrangements peu reluisants, les uns étant redevables aux autres, tandis que les valeurs affichées passent difficilement l'épreuve des faits. Alors tout est affaire de renoncement et d'acceptation de compris qui mènent parfois à la compromission. Mais tout ce ceci n'est que pure fiction, bien entendu… Seul défaut de ce film sorti en 1997, le son de qualité médiocre par rapport aux standards de 2024. Une restauration serait la bienvenue.
Dans l’ombre de Manhattan est un des nombreux films de Lumet où il est question de corruption policière. Il est dans son élément donc, et clairement, c’est du Lumet. C'est-à-dire que le film n’est pas forcément une claque, mais qu’il est très bien rodé. Le casting d’abord est parfait. Tous les acteurs sont top. Garcia est parfait en jeune premier honnête qui fait ses armes dans la peau du procureur, Ian Holm trouve un rôle solide qu’il campe à merveille (il est peut-être un peu âgé, c’est vrai que ça fait bizarre au début), James Gandolfini est fidèle à lui-même et rappelle qu’il aurait mérité des rôles beaucoup plus nombreux et marquants dans sa carrière tant il en impose physiquement, mais il y a aussi une galerie mémorable de petits rôles : Ron Leibman, Richard Dreyfuss, et même Shiek Mahmud-Bey, qui est excellent lors de son procès ! Bref, le casting est le point fort du film, d’autant plus qu’encore une fois Lumet s’appuie sur ses personnages pour son film et sur leurs dilemmes pour donner de la consistance à son histoire. Encore une fois, on sent le roman derrière le métrage, car la qualité d’écriture est là. Les personnages sont plein d’épaisseurs, de doutes, de sentiments, de remords… et ils viennent nourrir une intrigue très bien construite. L’approche est assez originale, puisqu’elle passe du niveau policier au niveau judiciaire, ce qui change de l’univers ordinaire du genre comme dans Serpico. Après, il faut le dire, le suspense n’est pas forcément hyper présent (on se doute un peu de ce qui va se passer), et j’ai tilté quand même sur les raisons pour lesquelles le personnage de Jordan Washington faisait ce qu’il fait (c'est-à-dire une stupidité). Ce point de départ m’a quelque peu fait tilter. Cela étant, c’est rythmé, bien écrit, prenant, efficace. Formellement, c’est du Lumet. Il n’y a pas de grandes folies dans la réalisation, mais c’est propre. Il y a une belle ambiance du New York de l’époque, une belle bande son jazz blues, la réalisation sobre s’accommode bien du genre film de procès et du drame des personnages. On va pas se mentir, c’est carré mais pas très original. Pour moi, et comme souvent chez Lumet, c’est l’écriture et le casting qui font surtout la force du métrage, mais c’est déjà très bien ! C’est un film solide, très appréciable, qui sans forcément révolutionner quoi que ce soit, est un divertissement intelligent et rondement mené. 4
On ne compte plus les réussites de Sydney Lumet depuis « Serpico » et « Un après-midi de chien » jusqu’au délicieux « Jugez-moi coupable ». Le réalisateur reste le champion du film judiciaire où tout n’est pas blanc et noir et nous délivre une prestation de haut vol dans ce drame sobre et percutant qui mêle famille, justice et corruption dans la police. On pense à du James Gray qui venait de réaliser son premier film. Andy Garcia est impeccable dans un rôle tourmenté en conflit avec ses valeurs et l'âpre réalité. Et la morale n’est tout à fait celle que l’on croit.
Certains rebondissements et évolutions de cette histoire sont trop improbables et se voient trop venir. Mais malgré cela à l’ombre de Manhattan est un film intéressant ou Sidney Lumet s’interroge une nouvelle fois sur les petits arrangements que l’on prend avec sa morale et ses convictions. Il n’excelle jamais autant que quand il explore les zones grises de ses personnages et qu’il gratte derrières les apparences. A ce titre le personnage de l’avocat joué par Richard Dreyfus est celui qui m’a le plus intéressé et qui m’a fait accrocher au film.
Une enquête menée tambour battant par Andy Garcia, dirigé par Sydney Lumet, sur la corruption de la police de New York. Realisme au programme, qui s'appuye également sur un bon casting. Richard Dreyfus, James Gandolfini, Ian Holm. Et lena olin. Retournement de situations delicieux, dans ce scénario bien passionnant. Ce drame policier est un exemple de la réalité.
Adapté d'un livre de Robert Daley, ancien commissaire délégué à la ville de NYC, tiré de son expérience sur le terrain " dans l'ombre de Manhattan " propose une réflexion sur la justice de la justice.
On sait que Sydney Lumet avait adapté un autre ouvrage de Daley avec " le prince de New York " quelques années auparavant, ou il brossait le portrait d'un policier qui balançait certains de ses collègues corrompus.
" dans l'ombre...", est cette fois le prétexte de suivre l'itinéraire professionnel d' un procureur, ayant fait condamner un traficant meurtrier de policiers dont l'arrestation était l'objet d'un vice de procédure.
Confrontation entre le pragmatisme et l'application stricte de la règle de droit, c'est au travers d'un cas d'école, un regard sur l'institution judiciaire et l'État de Droit que propose le fameux directeur d'acteurs.
S'inscrivant dans le droit fil de sa trilogie sur la police, (" serpico", " le prince de NY" et " contre enquete"), mais moins accompli au plan formel que ces trois références, c'est néanmoins un opus de Lumet, imparfait mais qui mérite d'être vu.
Plusieurs scènes sont particulièrement réussies ( la scène ou le procureur sermonne ses collaborateurs est un morceau d'anthologie) mais il est vrai que la seconde partie manque parfois malheureusement de fluidité.
On retiendra aussi un casting intéressant dominé par Andy Garcia ( d'origine Cubaine et vu chez Coppola) et Lena Ollin ( actrice suédoise découverte chez Bergman).
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3,5
Publiée le 28 novembre 2021
On a trois flics morts, un subclaquant et le plus gros dealer de New York qui s'est barrè dans une voiture de patrouille! Ça commence sur les chapeaux de roue! Le film brouille les cartes, embobine les jurès avec de faux tèmoignages, les flics tombent comme des mouches passant de l'honneur à la corruption! Tout le monde a une dette sans exception et les choses ne se passent jamais aussi simplement que nous le souhaiterions! Tel est le constat de "Night Falls on Manhattan". Cela sent le Sidney Lumet à plein nez, d'autant plus que l'ècriture et la mise en scène sont remarquables! Pour une affaire d'une telle envergure, il fallait donc le rèalisateur du mythique "12 Angry Men". En substitut peu expèrimentè, Andy Garcia est très persuasif, dans ses mots et ses discours! On y loue aussi les qualitès de Richard Dreyfuss, Ian Holm, & James Gandolfini dans les seconds plans! ils sont tous bons sans exception! Seul point noir, Lena Olin, sublimement belle mais totalement inutile...
Un bon film judiciaire sur l'univers merveilleux des flics ripoux qui vaut par son solide casting Andy Garcia en tête, mais aussi James Gandolfini (pas encore Soprano mais pas plus reluisant côté morale) ou Richard Dreyfuss. Très plaisant même si c'est plus du niveau bon téléfilm que pur ciné. 3 / 5
Excellent film policier sur la frontière fine entre flics intègres et flics ripoux. Mise en scène nerveuse, intrigue fine. Garcia et Gandolfini au top.
La corrcorruption et les liens familiaux sont des thèmes chers à Sidney Lumet. Le cinéaste parvient ici à lier les deux, pour un résultat abouti et très plaisant à suivre.
Sujet de prédilection pour Sidney Lumet, qui fait encore une fois preuve d'une réalisation brillante et feutrée pour illustrer la corruption dans les milieux de la police et de la justice américaine, avec un casting impressionnant (Andy Garcia dans une de ses meilleures compositions) et un récit qui vire doucement vers le drame au détriment du suspense. Quelques faiblesses de rythme en cours de route et une fin sans doute un peu trop téléphonée, mais dans l'ensemble le film mène sa barque avec efficacité.
Solide long-métrage de Lumet, pas le plus excitant de sa carrière mais de la belle ouvrage, remarquablement interprétée. On peut regretter que le récit ne soit pas plus concis et le suspens plus intense, et apprécier, toutefois, les talents de narrateur du réalisateur de "Un après-midi de chien", ainsi que sa direction d'acteurs, toujours impeccable. Son portrait d'un vieux flic incorruptible correspond aux moments les plus réussis de cette œuvre méritoire.
Un bon film judiciaire qui traite de la corruption policière. Andy Garcia est impeccable en jeune procureur intègre et le reste du casting est à la hauteur. Il manque juste un peu de rythme et de tension pour en faire un très grand film. Mais on passe quand même un bon moment.