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Estonius
3 351 abonnés
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4,0
Publiée le 14 novembre 2016
Considéré par certains comme un sous King Kong, il convient de le révaluer à sa juste valeur. Certes le produit est familial, exit donc l'érotisme sous-jacent de King Kong, mais il se garde de toute niaiserie, certes le scénario n'est qu'in fil rouge prétexte aux effets spéciaux, mais ces effets spéciaux là sont bluffants et parfaitement intégrés à l'histoire. Quant à la scène de l'incendie de l'orphelinat, en bistre, si elle arrive dans le récit comme un cheveu sur la soupe, elle reste néanmoins saisissante. Finalement c'est un très bon film de genre, bien réalisé et attachant.
Monsieur Joe est un bon film dans la lignée de King Kong même si il n'atteint jamais les sommets de ce dernier. Néanmoins on prends plaisir a visionner ce long métrage, grâce notamment aux des très bons effets spéciaux de l'époque. L'interprétation est plutôt bonne en règle général, mais le soucis vient je trouve du scénario qui n'a franchement rien de novateur. Il s'agit d'un film d'aventure qui se trouve être quand même à découvrir car les aventures de ce gorille sont tout de même assez sympathiques.
Joe gorille recueilli en Afrique à la naissance par une adorable petite fille sait se montrer reconnaissant et protecteur envers sa bienfaitrice.
Le monstre rugit toujours aussi fort mais ne tue plus. Certes il ne faut pas trop le titiller sous peine de tutoyer les nuages mais le provocateur retombe toujours sur ses pattes grâce un management efficace opéré sur un primate aux ordres.
Cette adorable petite perle rare sans prétention dénonçant les méfaits et les profits de l'homme urbain dévalisant un continent de sa faune animalière afin de monter des spectacles permet de découvrir à condition d’être vigilant sur un générique défilant à son rythme le nom de l’homme qui a vu quatre vingt dix neuf fois King Kong, Ray Harryhausen mentionné comme premier technicien.
Le futur concepteur des effets spéciaux de Jason et les argonautes fait ses classes sur cette œuvrette pleine de charme possédant une morale digne d’un bar tabac.
Les trucages de plus en plus élaborés permettent d’investir davantage un esprit dans une crédibilité que la technologie de la fin des années quarante hisse lentement vers une perfection encore lointaine.
Malgré ces lacunes le traitement est énergique, captivant. Les apparitions du grand singe sont impressionnantes et de conceptions plus que correctes.
Peu importe les quelques défauts de cet opus, une scène magnifique éradique d’un seul jet toutes les imperfections d’un travail qu’un imaginatif tolérant et soutenu maintient sur les hauteurs.
La belle protégée jouant du piano portée à bout de bras par son doudou Africain est à couper le souffle. La scène finale de l'incendie colorisée en rouge est également à ne pas rater.
On retrouve ici une partie de léquipe du « King-kong » de 1933, pour une relecture plus enfantine du mythe du grand singe. Cest également lun des premiers travaux solos du grand Ray Harryhausen, génie des effets spéciaux images par images. Si le film paraît parfois un peu naïf, il nen reste pas moins bien plus charmant que son insipide remake de 1998.
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2,5
Publiée le 6 mars 2010
Ernest B. Schoedsack tourne en 1949, en solitaire, comme rèalisateur, "Mighty Joe Young", un film qui hèrite de "King Kong" et qui fut produit par John Ford et Merian C.Cooper! Mais là, tout n'est que nostalgie, et c'est sans doute ce qui fait le charme de l'oeuvre: une vieille estampe rafraîchie, rèinventèe: le gorille, lui aussi, se souvient du passè et cède aux tentations du vedettariat en acceptant de s'exhiber dans un cabaret en compagnie de catcheurs et d'hercules de foire! Mais cela ne dure pas longtemps: agacè par le public vraiment trop bête, il se fâche le bougre et, au cours d'une sèrie de scènes dèlirantes, il se dèbarrasse de celui-ci d'une manière expèditive! Cependant, le gorille n'est pas forcèment dèpourvu de sentiments humains, ni de morale: il arrache les enfants d'un orphelinat en flammes d'un incendie! On peut rire, mais pas trop! Dans tout film de ce genre, il y a la petite ètincelle de gènie, et quelques bonnes inventions qui sauvent le scènario! A noter le remake sympathique sorti en 1999 avec Bill Paxton et la belle Charlize Theron...
Un bon film d'aventure dans la ligné de King Kong par les mêmes auteurs de celui de 1933 et des Chasses du Compte de Zarof.C'est le premier film du talentueux concepteur marionnettiste et maquettiste d'animation Ray Harryhausen ,assistant dans celui au coté de Harold.E Stine et Willis. H O.Briend les concepteurs de Mighty Joe Young. On retrouvera dans la distribution Ben Johnson et Robert Amstrong qui était l'un des personnage principal dans le King Kong de 1933.
Une petite pépite ce MONSIEUR JOE. New York, dans les années 1940, Max O'hara ( ROBERT ARMSTRONG ayant joué dans KING KONG 1933 ) possède une boite de nuit; Il a créé un numéro sensationnel, présentant en attraction Monsieur JOE, un singe géant, accompagné de sa maitresse ALICE; Mais rien ne se déroule pas comme prévu. Film de 1949, qui rassemble une partie de l'équipe de King Kong; COOPER à la production, associé au cinéaste JOHN FORD. On remarquera que ce dernier, maitre du western, à signé certaines séquences. Aux effets spéciaux WILLIS O'BRIEN assisté de RAY HARRYHAUSEN ( ce film lancera sa magnifique carrière ), à l'écriture RUTH ROSE, et à la réalisation ERNEST B.EDSACK. COPPER voulait faire mieux que LE FILS DE KONG, sorti 8 mois après KING KONG, ayant eu un succès mitigé. Il aura fallu 3 années de travail avant d'être présenté sur grand écran. MONSIEUR JOE est un film familial, au scénario simple , mêlant, drame, spectacle ,course poursuite, suspens, humour. Ici, l'animation image par image a nettement évoluée depuis KING KONG, rendant plus crédible le singe. On notera que les moyens employés pour les décors sont très réussis, les peintures de paysages trompes œil en arrière plan, les maquettes miniatures de voitures ou de bâtiments, cela créant le coté nostalgique à cette réalisation en noir et blanc. Ce film est un divertissement de qualité, que je conseil vivement à tous cinéphiles.
Forte influence de King-Kong, le film que Ray Harryhausen a toujours considéré comme son inspiration majeure. Il y a aussi un peu de Frankenstein avec le feu de la fin et les actes courageux de Joe. Les effets spéciaux et l'animation sont fantastiques, par contre, les doublages et dialogues sont dépassés, racistes et totalement dans leur jus. Un classique, qui sera remaké bien des années plus tard, mais sans la force de 1949.
Une séquelle du célébrissime King Kong par la même équipe quinze ans plus tard. Le propos est ici beaucoup moins apocalyptique et même King Kong devenu Joe a pris une dimension quasi humaine. Bien sûr ce film est mineur mais il charrie toujours les mêmes valeurs humanistes et écologiques avant l’heure qui mettent en garde l’homme contre le capitalisme conquérant et la foi sans borne de celui-ci sur sa domination de l’environnement qu’il croie pouvoir façonner selon son bon vouloir. La fin sera moins tragique que dans le premier opus de 1933 et Joe pourra rejoindre son éden africain une fois que l’homme se sera racheté de son erreur. Il faut noter la présence au générique du boxeur italien Primo Carnera dans un rôle frisant le grotesque, fidèle à l’image qu’il donna de lui-même après avoir été déchu de son titre de champion du monde des poids lourds par Max Baer. John Ford participa à la production du film. L’animation des personnages et les décors sont toujours grandioses quoique moins inquiétants que dans le Kong de 1933 ou dans les fameuses Chasses du Comte Zaroff. Passons sur l’interprétation qui est quelquefois anecdotique dans ce genre de film.
Moins impressionnant que King Kong, Monsieur Joe n'en demeure pas moins un bon divertissement, plus ciblé vers le public familial. Un bon petit moment à passer. C'est également le premier film où Ray Harryhausen prend en charge une bonne partie des effets spéciaux, secondant son "mentor" Willis O'brien qui, grâce à ce film, remporta un Oscar, largement mérité pour sa carrière dont le chef-d'oeuvre King Kong.
Ce film tourné 16 ans après KING KONG, bénéficie du progrès technique indéniable des caméras et des optiques, voir même de la latitude de pause du noir et blanc argentique. Si le scénario est moins magique que celui de son célèbre modèle, l'animation du singe géant, supervisée par Willis O'Brien est menée de main de maître par le débutant Ray Harryhausen qui surpassera bientôt son mentor. Ray inventera pour ce film des systèmes de sur-impression et de cache qui domineront toutes les techniques, blus-screen et green-screen comprises, jusqu'à l'avènement des CGI. Mighty Joe Young reste un des films que je préfère dans la catégorie "bête fantastique" avec "le monstre des temps perdus". Le sommet de cet art fut atteint avec "la Vallée de Gwangi" mais ceci est une autre histoire ...
J’ai voulu regarder par curiosité dans le cadre de la soirée Arte consacrée à King Kong. Depuis le premier King Kong réalisé par les mêmes réalisateurs, on voit qu’il y a eu de net progrès dans l’animation, et ce gros singe est beaucoup plus réaliste même si on devine toujours les ficelles de l’animation image par image. Si l’on excepte la fin incongrue, cela reste distrayant et après tout pas pire que son prédécesseur de 1933, souvent portée abusivement aux nues…