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    Porco Rosso
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    295 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    95 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Un régal de dessin animé par un des maîtres du genre. Beauté du graphisme, originalité de l’intrigue, humour, tout concorde ici pour créer une œuvre intemporelle qui ravit les grands et les petits.
    Bryan V.
    Bryan V.

    73 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2019
    ⚫�➖Avis bref :

    Porco Rosso, un cochon/humain vaillant et aviateur dans une histoire romancière, digne d’un très bon roman. L’histoire se déroule dans un fond de guerre et d’espionnage, notre personnages donne presque l’impression d’être un Super-Heros limite, en tout cas c’est un héros (de sa nation) c’est sûr ! C’est rocambolesque est ne manque de rien tout y es. De l’humour et des jeux de mots super drôle (loin d’être subtil 😂), de l’action (avec des combats) et de l’histoire d’amour presque mélancolique.
    Enfin bref, une agréable surprise.
    Antoine D.
    Antoine D.

    42 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Pour ce long métrage, Hayao Miyazaki s’intéresse de nouveau à l’élément de l’air. Mais ce film est très différent de ce qu’on a pu voir de la part du réalisateur, puisqu’il n’est, à très peu de choses près, pas un film fantastique. Il n’a pas non plus pour but de titiller notre imagination, et ne laisse pas non plus une grande place à l’interprétation ormis la transformation en cochon de l’Homme.

    On retrouve encore les thèmes chers à Miyazaki : la guerre, l’aviation, l’Italie et les grands espaces.
    De plus, il créé des grands personnages. Les 2 figures féminines peuvent même paraître plus puissante que Marco. Elles agissent pour montrer quelque chose.

    Voilà comment le réalisateur arrive à soulever des questions très adultes dans un film qui paraît enfantin, léger et romantique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 210 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    J’aime la nonchalance du cochon (en plus avec la voix de Jean Reno) mais le style assez hétéroclite ne m’attire vraiment pas ni le genre guerre et bataille
    Miyazaki se renouvelle dans le style et ici c’est plutôt enfantin et parfois niaiseux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Hayao Miyazaki, le génie du studio Ghibli, signe ici un nouveau film regroupant certaines thématiques qui lui sont chères, notamment les voyages dans les nuages. Malgré quelques idées originales, le film n’a pas la grande prétention de plaire à tous. Il perd son rythme, surtout par l’absence d’une véritable histoire, et d’un réel enjeu. C’est bien simple, le film sera fini que vous n’aurez toujours pas trouvé où était la crise. On trouvera bien une histoire d’amour et d’amitié, et une dualité entre deux pilotes d’avion rivaux, mais pas de quoi nous tenir en plein suspens tout le long du film. Pour cela, on se rabattra sur l’animation qui, comme toujours, est sublime. L’ambiance sonore est très sympa. De quoi passer un bon moment sans pour autant vous marquer à jamais.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    358 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2018
    Lorsqu'on évoque un pilote de légende, on imagine mal un porcin moustachu en salopette. Bienvenu dans l'univers d'Hayao Miyazaki, féministe convaincu et passionné d'aviation. Des thématiques qui reviennent souvent sur le tapis, avec des odyssées aériennes et des femmes entreprenantes. Porco Rosso ne s'adresse manifestement pas à un public de jeunes enfants, car il fait appelle à certaines connaissances historiques, notamment l'Italie des années 20. En 1995, l'animation était déjà marque de fabrique chez Miyazaki. On y reconnait son style et sa fantaisie à travers des personnages bien campés. La voix de Jean Reno est d’ailleurs du plus bel effet, bien qu'improbable sur un tel personnage. Un ballet aérien tout en élégance, scindé entre compétition et justice, sans oublier la poésie d'une mer de nuages. Un animé atypique mais intelligent. 3/5
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    149 abonnés 3 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    Avec ce dessin animé on peut découvrir la richesse de l'animation japonaise quand elle est subtile, tendre et imaginative. C'est un univers qui est aussi riche historiquement et original avec ces figures changeantes humaines, animales. Une bizarrerie délayée dans des formes de poésie orientaliste appliquée à une universalité de la condition humaine. Tout une forme de parcours initiatique aussi ; une subtilité de l'art cinématographique dans le sens de l'animation qui est plus permissive. Le tout ne manque pas d'humour. Je reste en deçà du chef d'œuvre car dans ce décalage culturel il me manque certaines justesses de sentiments et de profondeurs, un certain vide de sens dans l'imaginaire et l'exubérance des apparences. Une certaine limite du contexte et du message délivré qui est préjudiciable.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    La beauté des images exerce un ascendant très fort sur le spectateur, ce flot continu de scènes qui se situent au-dessus des nuages subjugue et fascine (nous retiendrons le moment tout bonnement somptueux où Porco se retrouve dans son avion avant sa métamorphose entouré par les âmes des pilotes morts au combat), c’est toute la magie Ghibli qui opère devant nos yeux.
    Il souffle sur Porco Rosso un doux parfum d’aventure et de volupté dont seul Miyazaki a le secret. Ce chef d’œuvre de l’animation japonaise qui s’adresse plus spontanément à un public adulte n’a pas pris une seule ride un peu plus de 20 ans après sa création. Une magnifique pierre angulaire dans la filmographie d’un grand.
    7eme critique
    7eme critique

    544 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2017
    Miyazaki nous fait part de son aventure aérienne avec "Porco Rosso".
    Les sujets qui lui sont chers seront condensés dans ce long-métrage, que ce soit l'aviation, l'Italie, la guerre, la femme guerrière, et même le cochon (animal que l'on retrouvera à de multiples reprises dans les œuvres de Miyazaki). "Porco Rosso" n'est pas un Miyazaki fantastique et déjanté laissant une grande place à l'interprétation comme peuvent l'être "Le voyage de Chihiro" par exemple, ou encore "Mon voisin Totoro". L'imagination est donc moindre, mais la qualité est pourtant toujours au rendez-vous. Une aventure aérienne porcine (oui il y a toujours un aspect décalé bien entendu) remarquable et agréablement doublé par Jean Reno, mais qui toutefois ne trouvera pas la force de certaines de ses autres œuvres qui nous charment davantage par leur complexité et leur mystère.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2017
    On ressent déjà dans ce porcs rosso le génie à venir à du Maitre !! Beaucoup moins aboutit dans son scénario , ses personnages , ses thèmes... Que ses grands succès mais néanmoins un Bonn film d animation simple efficace et plaisant... On y trouve déjà les traits de ses personnages fétiches que nous apercevons à chaque film , la belle musique de joie hisaishi même si ici elle est moins audible et prends moins de place donc moins d intensité, il aborde aussi un de ses thèmes favoris l aviation mis à l honneur ici ! Ainsi que la guerre et une petite part de mystique ou magie comme on veut.

    Pour autant et malgré le fait que le film se trame sur un fond de bannière italien ce qui donne un esprit très léger presque un air de vacance à l ensemble , le scénario très simpliste tout compte fait ne décolle pas vraiment et on ne se passionne pas autant. Les relations aussi entre nos protagonistes restent flous et pas assez exploités. La magie n opére pas autant malgré le bon film qu il est. Le personnage principal n est pas facile à aimer aussi !!
    Tout compte fait ce film est le prémice de son univers !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    Ils sont fous ces Japonais, on ne le dira jamais assez. Les gars sont torchés devant la machine à café quand y en a un qui balance juste après avoir vomi : "et si le héros était un cochon qui pilote des hydravions dans les années 20 ?"... Même les scénaristes les plus défoncés d'Hollywood n'auraient pu imaginer un tel canular.

    Un cochon italien bien entendu, élégant et raffiné... et doublé par Jean Reno, la classe. Il a pour rival un amerloque imbécile très imbus de sa personne et est amoureux d'une chanteuse qui nous couine sa chansonnette "le temps des cerises" (!) rien que ça ! On a jamais rien vu de pareil, d'autant que les jeux de mots vont bon train sur Porco Rosso et son caractère de cochon, combinant ainsi l'humour potache habituel des animés japonais avec un sentimentalisme à fleur de peau, pacifiste et naïf.

    Entre nostalgie et eau de rose, on ne sait plus si c'est de l'art ou du cochon : on ne saura pas pourquoi ni comment Porco est devenu ce qu'il est dans son coucou Ferrari. Nous voilà emporté dans cette curiosité dont la réalisation montre ses limites avec ses décors parfois affreux et son animation qui fait mal aux yeux. Cela dit, si on a vu Goldorak ou Albator juste avant, on est blindé.

    Mais contre toute attente on adhère irrémédiablement au concept Porco Rosso malgré les nombreuses fautes de l'italien écrit (porca miseria !). Tant d'audace et d'inventivité nous interpellent et fascinent tandis que les mômes, ravis, ont les yeux qui brillent. Forza Porco !
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Encore un très bon Miyazaki qui, dès la scène d'ouverture, plonge son spectateur dans une animation renversante. Plus terre à terre Porco Rosso se concentre une fois de plus sur le domaine de l'air, le monde de l'aviation et sur le relationnel qui dicte la vie des individus.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Audrey L
    Audrey L

    656 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Le Miyazaki que je préfère, mon coup de cœur, grâce à sa folie pure, ses graphismes uniques, sa musique aussi aérienne que son sujet, son histoire dramatique et hautement drôlatique, et ses doublages français qui sont excellents. Jean Réno est un Porco Rosso parfait, rendant bien le côté "brute au grand cœur" du personnage, Jean-Luc Reichmann est un "ami-ennemi" distingué très crédible, et comment ne pas reconnaître notre papy Gérard Hernandez avec sa voix inimitable... La petite Fio est une femme forte malgré ses apparences de fillette, ce qui est très agréable ! Le gang des pirates de l'air est délicieusement hilarant : ils jouent les durs, mais sont inquiets pour des enfants qui risquent de tomber de leur avion ! Et quelques répliques deviennent vite cultes : lorsque les "prix" de la bataille sont disposés : le chef des pirates qui est mielleux devant la jeune Fio avec un doux "Rhoo... Mademoiselle..." et se retournant vers le subalterne, lui hurle un "Pose-ça là, toi !"... Vraiment très drôle ! Ou encore la réplique culte "Si on a compris, on applaudi ! Allez !"... Ou encore la bataille en avions qui dégénère et termine à coup de chaussures lancées... Bref, tout est culte, tout est excellent, du grand Miyazaki. L'histoire se suit avec un plaisir infini, et le rire laisse place à l'émotion tout en douceur, et le final arrive déjà que l'on voudrait remettre le film au début... Un chef-d’œuvre aussi beau que charismatique.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    320 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Tout est bon dans le cochon, jamais cette expression n'avait eu autant de sens XD !!
    portant toujours une adoration sans limite à l'oeuvre de Miyazaki que je considère comme l'équivalent (et l'égale) nippon de Walt Disney en terme de génie créatif, à chaque critique que j'ai laissé sur un de ses dessin animé, j'ai stipulé dans 90% des cas avoir pris une bonne gifle transcendante en pleine figure. Porco Rosso était l'un des rares films de Miyazaki que je n'avais pas encore critiqué et, après un nouveau visionnage l'autre soir, je me décide enfin à rédiger quelques lignes sur les aventures d'un des plus célèbres cochon de l'animation !
    Porco Rosso, 6ème film d'animation des studios Ghibli sorti en 1992, le 6ème de "Miyazaki sensei " sorti juste après "Souvenirs goutte à goutte" (1991) de l'autre sensei, Isao Takahata, nous propose de quitter un peu l'archipel Japonaise pour aller faire une petite balade dans l'Italie des années 30.
    Suite à une guerre lui ayant fait perdre toute foie en l'humanité, l'aviateur italien Marco Pagot se retrouva changé en cochon. Après avoir quitté les forces aériennes italiennes, l'homme-cochon, devenu chasseur de prime passe désormais son temps à traquer à bord de son hydravion, les pirates de l'air semant le trouble en mer Adriatique. Un jour, alors qu'il venait de donner une bonne correction aux voyous des airs, ces derniers firent appel à l'aviateur américain Donald Curtis, aussi talentueux qu'arrogant, pour éliminer Porco une bonne fois pour toutes, mais le cochon ne va pas se laisser faire ! Mais Porco pourra-t-il s'en sortir avec tout ces mercenaires qui veulent sa peau ?
    Peut on encore simplement voler avec honneur dans une Italie baignée dans la crise et le Fascisme ? Voilà pour le pitch global.
    Verdict : Une claque ! Une claque douce, mais une claque tout de même.
    Encore et toujours, la magie Ghibli fait de l'Art avec du cochon et nous emmène dans les cieux !
    S'il n'est pas mon Miyazaki préféré, s'il n'a pas le côté sanglant, la puissance du message écologique de "Princesse Mononoké", le côté folklorique WTF de "Chihiro", la grandeur émotionnelle du "Tombeau des Lucioles" ou encore le côté aventure fantastique du "Château dans le Ciel" façon l'Île au Trésor/Jules Verne, Porco Rosso n'en reste pas moins un film Ghibli très agréable dans la veine de "Kiki la petite sorcière", beau et drôle. Si le film a 25 ans dans le moteur, force est de constater qu'il possède toujours un grand charme, comme les anciens classiques Disney qu'on revoit aujourd'hui avec une grande joie nostalgique !
    Les graphismes en 2D ont bien entendu un peu vieillit, idem pour la bande son mais c'est justement ce qui rajoute un charme supplémentaire au film. Le dessin est encore plein de vie, plein de couleurs vives, azures-verdoyantes , la plupart du temps claires et cette palette de couleurs nous donne la joyeuse impression d'observer une toile, une oeuvre picturale !
    Tout comme il l'avait déjà fait avec la jolie petite sorcière, Hayao parvient à réitérer le tour de magie et à nous faire voyager, à nous dépayser en nous emmenant cette fois en Italie. Le réalisateur de génie ne se repose aucunement sur ses acquis et continu de prendre des risques en quittant le Japon pour aller explorer de nouveaux horizons, de nouvelles cultures Européennes à l'écran.
    décors méditerranéens, ambiance un peu mafieuse, le tabac, les billets, les spaghettis, pas seulement les paysage mais c'est toute l'ambiance et la culture historique que Miyazaki a réussi à transmettre avec brio !
    Avec Porco Rosso, Miyazaki rédige une véritable lettre d'amour à l'Aviation, thème qui lui a toujours tenu à coeur, une lettre d'amour à l'univers aérien baigné d'accents lyriques et romantiques car comme on le sait tous, c'est de l'avion "Ghibli" de Caproni que le studio éponyme tire son nom donc on peut dire que P.R serait une sorte de remerciement en dessin animé.
    Côté scénario, celui de Porco Rosso est léger, vaguement inspiré de l'histoire du "Baron Rouge", le synopsis tient sur un post-it, on est plus dans la succession de péripéties mêlées de gags, à l'instar du "Château de Cagliostro" (1979) avec lequel le réalisateur a fait ses débuts, en misant dans le cas des deux dessins animés sur la carte de l'humour. Le ton est également léger, alors serte c'est pas aussi poignant que les oeuvres majeures du studio mais ce n'est pas à mes yeux un défaut; l'émotion manque un chouia serte mais c'est pas plus mal car au moins, ça rend accessible la filmographie de Miyazaki pour les plus jeunes spectateurs que le caractère W-T-F, parfois perturbant de certains autres films plus adultes pourrait rebuter (quand je pense que mes vieux m'ont montrés "Le Voyage de Chihiro" à 8 ans...o_o).
    Mais si le scénario peut paraître moins travaillé, c'est chose voulu car Porco Rosso fait à mon avis parti de ces dessins animé, de ce genre de film ou ce n'est pas l'intrigue mais les personnages qui font le film. C'est les personnages qui font l'intérêt de l'histoire et pas l'inverse (de cette manière on est pas dans le modèle formaté du film d'animation Hollywoodien). En fait, on est même carrément à l'extrême opposé du film d'animation Américain...déjà parce que le héros n'est pas un beau gosse mais un cochon donc direct ça casse les codes.
    Le personnage de Porco est très intéressant à analyser, extrêmement bien écrit, physiquement et psychologiquement riche de morales et de sous textes.
    Miyazaki choisi ici de ne pas s'intéresser à l'apparence physique du personnage (il aurait pu nous faire un personnage transformé en cochon complexé par son apparence, cherchant à lever le mauvais sort mais non et heureusement car ça deviendra par la suite un ressort plutôt fréquent chez Ghibli avec les parents de Chihiro qui seront changés en porc ou encore Sophie qui sera enlaidie par la sorcière dans "Le Château ambulant", 2004) mais cette apparence de cochon fait sens autrement en portant plein de sous lecture.
    Porco est un vétéran de la Première Guerre Mondiale choqué par ses horreurs; pour le coup ça me rappel beaucoup les expressions qui qualifiaient la guerre et les soldats qui étaient de la "chair à canon" envoyés à la "boucherie humaine" (du coup, boucherie, cochon...vous faîtes le lien ? ^^). Le "sortilège" serait donc une suggestion de la perte de son humanité due au conflit. En plus, la couleur de son avion est le rouge, choix qui n'est pas du tout un hasard vu que le rouge peut symboliser l'Honneur...mais aussi le sang et la violence, de cette manière cette peinture rouge éclatante pourrait être une marque visible des combats que Porco a traversé (ouais...c'est un peu glauque quand même là o_o). Le personnage bénéficie en plus d'un doublage 5 étoiles via l'acteur talentueux Jean Reno ("Les Visiteurs", "Léon", "Le Grand Bleu, "Mission Impossible" ect) qui a effectué dans la peau de l'homme cochon ses premiers pas dans l'exercice du doublage et, son timbre de voix calme et rauque va très très bien au tempérament du porc.
    Le personnage de Fio, bien que l'on se rend très vite compte de la ressemblance physique marquante avec Nausicaä hime (une jeune rouquine habillée en bleu la plupart du temps), elle n'est pas une Nausicaä bis. Souriante, rêveuse et pleine de vie, elle apporte beaucoup à l'histoire car elle incarne une critique anti-sexiste sur la place des femmes dans l'aviation. Son personnage est vraiment important car elle arrive à redonner espoir en l'humanité à Porco dans un contexte pessimiste de la hausse du fascisme et des retombées en Italie de la grande dépression économique de 1929 aux USA.
    Donald Curtis incarne lui la parfaite caricature de l'homme blanc Américain des années 30, pilote et acteur Hollywoodien beau parleur dont le ridicule renforceront encore plus pertinemment la dimension satirique qu'à l'oeuvre (je l'ai dis plus haut, ce sont les personnages qui font l'intérêt, pas l'intrigue ^^). Côté poins faibles, on pourra éventuellement pointer la musique de Joe Hisaishi qui n'apporte pas de mélodie marquante dans ce long métrage contrairement aux autres de Ghibli, peut être pour ça qu'il est considérer comme un "Miyazaki mineur" (?).
    Mais bon, au bout du compte, si Porco Rosso ne rivalise pas à mes yeux avec les grands du studio Ghibli (Nausicaä, Chihiro, Kiki, la Château dans le Ciel) il n'en reste pas moins un très bon Ghibli. Un très bel hommage à l'aviation mêlé à une balade dépaysante toute en poésie sur les îles italienne de l'Adriatique qui vous en bouchera un groin !
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Même au sein d'une très belle carrière, Porco Rosso se démarque par sa qualité : par ses personnages d'abord, des personnages forts dans les premiers comme dans les seconds rôles, par la qualité de son animation, qui ne semble pas devoir vieillir de sitôt, par la qualité graphique épurée, par la très bonne bande-son de Joe Hisaishi, et par le rythme de l'aventure. En résumé, Miyazaki au sommet de son art.
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