Mon compte
    Mais ne nous délivrez pas du mal
    Note moyenne
    3,4
    113 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mais ne nous délivrez pas du mal ?

    27 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    10 critiques
    3
    8 critiques
    2
    4 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 984 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Attachè à la description sans fard de toutes sortes de marginaux souvent mal aimès de la sociètè comme du cinèma, Joël Seria commença en 1971 par un film de qualitè intitulè "Mais ne nous dèlivrez pas du mal"! On y voit deux adolescentes en rèvote contre leur milieu familial multiplier les provocations, les sacrilèges et les scandales! La violence est ici au rendez-vous avec ses deux gamines qui se livrent à des jeux qui ne sont manifestement pas de leur âge! Jeanne Goupil et Catherine Wagener incarnent la malfaisance même et sont parfaites d'ingènuitè perverse dans une première oeuvre de provocation qui sent diablement le soufre, notamment dans son final hallucinant! Une rèussite au beau parfum de scandale ou Seria se montre ici un auteur qui ne recule pas devant le plaisir de choquer...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2014
    Lorsque Rozier rencontre le couvent de la bête sacrée, ça donne Mais ne nous délivrez pas du mal. C'est un film super excitant sur le papier, réalisé par l'auteur de Charlie et ses deux nénettes avec un sujet proche de la nunsploitation... Il y a de quoi faire... Et le résultat n'est pas en reste. C'est un film absolument superbe.

    Pourquoi ?

    Parce qu'il est profondément vrai et profondément dérangeant de par sa véracité.

    Effectivement, dans le film on suit deux adolescentes, innocentes, qui prennent plaisir à faire le mal, mal qui peut paraître bien gentil au début, des occupations d'adolescentes qui fantasment sur leur sexualité à venir... Mais petit à petit on se rend bien vite compte qu'il y a un vrai problème. Le problème c'est que ces deux filles ne se contentent pas seulement de lire en cachette des romans libertins sous leurs draps... Elles veulent créer le mal autour d'elles. Et là où ça devient réellement dérangeant, c'est que leur comportement est un vrai comportement d'adolescentes innocentes. Je veux dire par là, qu'elles se comportent comme des filles de leur âge, ça glousse, ça rigole, ça se moque, ça se provoque, elles sont complices. Mais surtout, elles ne semblent avoir aucune limite, tout les fait rire.

    Du coup dans le film, qui est composé de longues séquences, qui vont durer afin d'inscrire dans une réalité et une crédibilité les scènes, on va voir ces jeunes filles avoir un comportement d'adolescentes, se moquer du type un peu simple et on va voir le glissement jusqu'au plaisir de faire le mal, de dépasser une limite, sans que l'on sache très bien quand s'est opéré ce glissement...

    Ce qui est fascinant, c'est que Seria va garder le comportement de jeunes filles jusqu'au bout. C'est-à-dire qu'elles ont beau vouloir faire le mal, elles n'assument en rien et lorsque la situation dégénèrent elles ne semblent pas se rendre compte que c'est de leur faute, qu'elle l'ont provoquée et qu'elles ne peuvent s'en prendre qu'à elles.

    Du coup c'est un film très ambigüe, vraiment très bien pensé, comportant plusieurs scènes vraiment très fortes, voire vraiment dérangeantes car assez atroces et inscrites dans la réalité par leur durée.

    Ce qui en fait un film bien plus intelligent et bien plus intéressant qu'un énième film de nunsploitation aussi bon que ce dernier puisse être.
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Animées par le désir de faire le mal par tous les moyens, de se jouer des hommes, de les pousser dans leur dernier retranchement, de se rire d'eux comme des petites succubes, Anne et Lore, deux jeunes adolescentes passionnelles, élevées par les religieux, font le mal et paraissent innocentes car, pour rendre au monde sa longue, longue descente, il est nécessaire aussi de feindre le bon. Loins d'être malheureuses mais accablées par l'ennui, comme le sont les pubères des petites et grandes bourgeoisie, elles courent avec leurs jupons vers l'ange déchu en accomplissant des péchés licencieux. C'est une manière de croire et d'apprendre à une lutte, d'avoir un sens dans cette promesse de vie médiocre. Jeanne Goupil et Catherine Wagener mène bon train cette succession d'attaques dans un si paisible paysage jusqu'à ce que l'irréparable surgit. Le réalisateur Séria offre alors un film non dénué de charmes et de vices que j'ai particulièrement appréciés avec mon regard de pauvre homme damné.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 443 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Un film intéressant que cette première réalisation d’un réalisateur, qui, par la suite, vira au registre de la comédie plus ou moins empâtée !
    En fait j’ai quand même des reproches à faire. Il faut le dire, la psychologie des personnages n’est clairement pas assez travaillée. Le glissement des deux héroïnes est mal marqué, et les personnages secondaires apparaissent assez redondants. Disons qu’ils ont tous plus ou moins le même profil. Même les acteurs se ressemblent, c’est pour dire ! Du coup c’est vrai que le métrage met une certaine distance avec le spectateur, comme s’il prenait l’intrigue en cour de route, et qu’il fallait que le spectateur fasse quelques reconstructions, en particulier au début, lorsqu’on découvre de suite les héroïnes dans leurs actions. En clair, et vu le sujet, plus de profondeur psychologique n’aurait pas été de refus.
    Malgré tout Seria signe un film audacieux. Le sujet est culotté, le traitement très propre. En effet les décors sont très beaux, le choix musical judicieux, la photographie pleine de lumière et très pure contraste heureusement et fortement avec le scénario. Mais ne nous délivrez pas du mal est un film esthétique, raffiné, recherché, ce qui contraste d’ailleurs assez nettement avec des films plus tardifs du réalisateur qui ne retrouvera jamais ce sens de l’image.
    Pas d’horreur graphique, mais un film à l’histoire sombre, piquante, plutôt fluide et agréable à suivre. Mais ne nous délivrez pas du mal séduira les amateurs d’horreur réaliste, même le concept aurait peut-être pu être poussé encore plus loin. Néanmoins il n’y a pas à dire, c’est un film appliqué, original, et qui reste à mon sens un de ces métrages de genre à voir de la période, qui nous a quand même servi pas mal de ces métrages aux sujets tendancieux.
    Je donnerai donc 4 à ce métrage, qui est sûrement le meilleur de Joel Seria. Pas forcément un chef-d’œuvre, mais une bande un découvrir, à l’évidence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Le cinéma français "underground" (même si on n'employait pas encore ce mot à l'époque) des années 70 était friand du même genre de sujet : le mal au sens large teinté d'érotisme . Si Rollin "penchait" plutôt pour le vampirisme , Joel Seria aborde dans ce film l'innocence pervertie . 2 jeunes filles décident de se consacrer au mal . Anne et Lora sont jeunes , jolies , sexy et comptent bien se "défouler" par rebellion : méchantes gratuitément, cruelles envers les animaux , aguicheuses d'hommes , les jeunettes glissent progressivement vers le mal dans une succesion d'actes pervers qui les conduiront inexorablement vers un destin tragique . Le film est intéressant car il montre d'une part que les jeunes filles sont quelque part elles-mêmes des victimes , en constatant les perversions des autres : les 2 religieuses lesbiennes , les hommes qui cèdent trop facilement à leurs pulsions "pédophiles" face à ces 2 jeunes filles à peine sorties de l'adolescence . Dès lors , leur révolte est inéluctable . D'autre part , il montre que Anne et Lora sont finalement prises à leur propre piège et dépassées par les évènements : quand elles aguichent un homme , elles manquent de subir à chaque fois un viol en règle dont elles n'échappent que de justesse . Dès lors , le film montre les limites de leur débauche et rend compte qu'elles oscillent finalement sans cesse entre la maturité de leurs envies de perversion et la fragilité de leur jeune âge , leur volonté de faire le mal mais leur peur d'aller pourtant trop loin .
    Jeanne Goupil et Catherine Wagener sont parfaites dans ce rôle ambigu , tantôt anges , tantôt démons . Le réalisateur n'hésite pas à dévoiler le corps des jeunes filles , par ailleurs toujours court-vêtues dans un film gentiment libertaire qui sous couvert de cette perversion de l'innocence dénonce surtout la décadence de "l'élite" religieuse et bourgeoise ...
    AMCHI
    AMCHI

    5 924 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Ce n'est pas que je m'attendais particulièrement à du grand cinéma mais au vu des critiques positifs que j'ai lu sur ce film je m'imaginais quelque chose de plus sulfureux et dérangeant. L'idée est là et les jeunes actrices troublantes et excellentes dans leurs rôles mais tout tombe à plat car si le propos subversif est là il est par contre altéré par une réalisation trop classique qui ne fait preuve d'aucun sens de l'imaginaire ni de fantaisie. Si Mais ne nous délivrez pas du mal a perdu de son effet de nos jours ce qui le pénalise surtout c'est l'absence d'une atmosphère réellement travaillée.
    pietro bucca
    pietro bucca

    72 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Pas grand chose de bien interressant dans ce film....D'ordinaire je suis plutot un amateur des films de Seria,mais la ca manque vraiment de rythme.
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Mais ne nous délivrez pas du mal, comme tous les films de Joël Séria est profondément ennuyeux. Les deux adolescentes ne jouent pas trop mal (quoique?) et rigolent sans arrêt pour rien. Simplement c'est une histoire qui est faite pour choquer (pas moi, le public), tous comme le sera le navet Les Galettes de Pont-Aven... Séria sera un peu meilleur avec San-Antonio ne pense qu'à ça, toujours avec Jeanne Goupil. Quant à Marie-Poupée...je n'en parle même pas... Pour ce qui est de Catherine Wagener, elle est abonnée au rôle de "petite vicieuse" et finira dans l'érotique, en passant entre autres par du Max Pécas, elle meurt seule et dans la misère.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Un très bon film de Joel Séria, premier film du réalisateur, et par la même occasion première collaboration avec Jeanne Goupil, sa compagne, interprétant un des deux personnages principaux. "Mais Ne Nous Délivrez Pas Du Mal" est un film original et audacieux, intéréssant dans ses étranges idées et plein d'un humour très particulier mais efficace !
    ferdinand75
    ferdinand75

    565 abonnés 3 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Un film qui avait fait un énorme scandale à l’époque et qui lança aussi la carrière de Joël Séria, réalisateur marquant des années 70. Et pourtant on se demande aujourd’hui en 2020 ce qui choqua, et engendra une interdiction totale de sortie pendant plus d’un an. Le sujet paraît bien léger aujourd’hui ; avec ces deux gamines, élèves de pensionnat qui veulent s’affranchir de la religion, faire les 400 coups et passer du côté de Satan. . Elles tuent bien quelques moineaux, provoquent et flirtent avec un paysan voisin , chahutent leur jardinier . Elles rigolent beaucoup de leur bêtises. IL y a un peu de blasphème anticlérical , elles ne mangent pas leur osties, la recrache et imaginent le prêtre tout nu. Mais on trouve chaque semaine des propos anticléricaux bien plus radicaux dans Charlie Hebdo. Le point de rupture sera leur rencontre avec un automobiliste en panne devant le mur du château. Elle se proposent de l’héberger puis commencera avec lui une très jolie scène de séduction devant la cheminée , séance de charme , qui tourne mal, car le monsieur bien sous tous rapports ne pourra plus se retenir et tentera de les violer. Il y aura meurtre. Les choses deviennent plus sérieuses et les filles se sentent alors entraînées dans une spirale du malheur .Le final sera une représentation théâtrale allégorique, où les flammes de l’enfer viendront tout bruler. Rien de vraiment méchant. La réalisation est brillante,et soignée, IL y a aussi beaucoup de scènes bucoliques, de promenade en vélo, et de joie de vivre paysanne qui annoncent le Joël Seria des « Galettes … » , cinéaste important des 70's.. On devine que le genre de la comédie loufoque et satirique sera le domaine dans lequel Séria sera le plus à l’aise . Il retrouvera dans ces comédies futures sa muse de ce film, Jeanne Goupil , qui deviendra sa compagne .
    Pseudofile
    Pseudofile

    9 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Voilà où peut mener la boulimie filmique à rebours, lorsque saturé par la médiocrité de nombre de films récents on cherche à se refaire une santé cinématographique dans les productions d'un passé toujours plus lointain A un moment, on tombe sur ça ! alors "ça" qu'est-ce que c'est ? Comme qui dirait; une chroniques horrifique sur les "bienfaits" des croyances (ici la religion chrétienne) sur des esprits déjà instables d'adolescentes tout autant désœuvrées que décervelées.
    Celles-ci n'ayant pas une seule occupation constructive, prennent un plaisir malsain à provoquer - notamment sexuellement - et à tourmenter leur entourage le plus faible et cela jusqu'à la mort (les oiseaux du benêt, scène ignoble, ou l'automobiliste) mais semble-t'il uniquement pour s'opposer aux préceptes pieux qu'on leur enfonce de force dans le crâne, car leur vie est pétrie par l'ingérence religieuse.
    Et on ne reste pas béatement s'embrasser lorsque l'on brûle, quand bien même la volonté de se suicider ainsi. C'est peut-être la seule touche poétique du film mais ça décrédibilise le coté réaliste. De plus, les scènes n'en finissent pas, et lorsque l'on éprouve pas du dégoût, on sombre dans l'ennui. La seule chose de positivement notable que j''aurai trouvée en visionnant ce film, c'est le choix d'une Ford Zodiac mk III pour voiture de maître.
    A lire le synopsis, je m'attendais à une comédie douce amère sur les errances de deux adolescentes rebelles, éprises d'indépendance, dans la campagne de cette époque., un peu dans le ton d'un "Charlie et des deux nénettes" ou d'un "Pleure pas la bouche pleine". Non, c'est autre chose et qui m'a vraiment déplu.
    Pour certains, il s'agit d'un chef-d'oeuvre. mais je ne comprends vraiment pas ce qui motive cette appelation. C'est même plutôt banal comme situation car beaucoup de récits s'articulent autour de ce type de dualité. Tourné de nos jours, il y a fort à parier qu'il entrerait dans la catégorie des films d'horreur ritualisés par des croyances. Mais alors film culte ou série z ?..
    admeunier
    admeunier

    7 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Mais ne nous délivrez pas du mal est un bijou laforguien du génial Joël Séria.

    Chaque minute plonge le spectateur dans une fascination angoissante pour ces deux jeunes filles vierges et de bonne famille qui s'appliquent à faire le mal au cours de leurs vacances d'été.

    La photo est superbe, la mise en scène est discrète mais donne le vertige. Joël Séria est un grand peintre qui compose ses plans comme des tableaux mouvants.

    A voir absolument.

    Chef d'oeuvre.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Subversif est un adjectif qui décrit assez bien cette réalisation de Joël Seria (qui signa peu après "les galettes de Pont Aven" ). Difficile de cataloguer ce film dans une catégorie bien précise, certains diront qu'il est fait pour choquer le spectateur, ce qui n'est pas entièrement faux il faut bien l'avouer, mais c'est avec un certain plaisir coupable que l'on suit les aventures des deux jeunes diablesses ne désirant pas rentrer dans un monde d'adultes, s'adonnant à la cruauté et à la perversité repoussant ainsi l'arrivée à un âge plus réfléchi, à un âge ou elles rentreraient dans le moule. Dérangeant ? Oui peut être, mais pas du tout inintéressant.
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2020
    On comprend vite pourquoi le film a été censuré. Seulement censure n'est pas nécessairement synonyme de qualité. L'histoire devient vite redondante et on peine à se prendre d'affection pour les protagonistes.
    mickael l.
    mickael l.

    43 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Film très dérangeant . Mais pourquoi ces deux adolescentes pieuses viennent à faire du mal gratuitement. Joel Serria nous offre un très beau moment . Il peut choquer par sa provocation. J'ai beaucoup aimé pour public averti
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top