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landofshit0
274 abonnés
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3,5
Publiée le 28 juin 2013
Dans le genre western spaghetti,il y a à boire et à manger,El Chuncho est de fort bonne facture,même s'il contient par moment de sérieuses baisse de régime. C'est le seul problème de ce film qui ressemble grandement à ceux que Leone a réalisé à ses débuts. L'image et les plans de El chuncho sont de qualités,et l'histoire est prenante. Il manque le lyrisme que pouvait apporter Leone à ses films,mais sans ces instant de creux El chuncho aurait peut être été à la hauteur de ce que sont les meilleurs Leone,il n'en reste pas moins un excellent western. Dans lequel l’excellent Gian Maria Volonté incarne formidablement ce révolutionnaire intéressé par l'argent,tout comme Klaus kinski incarne très bien ce religieux allumé. Damiano Damiani quelques années plus tard retournera un western avec Un Génie, deux associés, une cloche,malheureusement la qualité n'a rien d'égal à El Chuncho.
Un très bon western où la révolution a une large place. On ne se lasse pas de Gian Maria volonte qui joue superbement , on adore Klaus Kinski qui est déjanté comme toujours et le jeune lou Castel qui tient bien son mystère tout au long du film, et c'est sans doute pour ça que nous sommes tenus en haleine. Nota bene c'est la première fois que je vois un film parlé moitié en italien, moitié en espagnol!!!! Curiosité de ce western.
El Chuncho est l'un des rare westerns italiens à arriver au niveau de la qualité et de la maestria de ceux du maître (j'entends par là Sergio Leone mais je crois que vous l'avez deviné). Epoustouflant, magnifique, puissant, lyrique, une musique qui vous prend par les tripes (elle n'est pas d'Ennio Morricone mais elle fut supervisée par lui), de l'action, du drame, un grand western qui mériterait plus de reconnaissance. J'ai adoré, plus j'avançais dans l'histoire plus j'oubliais mon environnement, j'étais aux côtés des personnages remarquablement interprétés notamment par le fabuleux Gian Maria Volonte, Lou Castel ou encore l'inquiétant Klaus Kinski. La fin est très réussi et un peu inattendue.
Comme tout western spaghetti qui se respecte, l'histoire commence par un massacre de soldats mexicains lors de l'attaque d'un train. Train, mexicains, bandits, un bain de sang… Tiens, tiens, tiens, du déjà vu. El les massacres s'enchaînent tous les quarts d'heure. Bref, Gian Maria Volonte et Klaus Kinski sont des éternels abonnés aux rôles de bandits mexicains, avec un brin de comique à l'italienne. Heureusement qu'ils sont là pour relver le niveau car Lou Castel est plutôt insipide. Un classique qui se laisse voir, mais franchement, c'est lourd et cela ne vaut certainement pas tous les encensements dithyrambiques de certains.
Un des grands spaghettis qui transposent les tensions idéologiques de l’époque de leur tournage, mais peut-être pas le plus puissant dans le genre. Le scénario est intéressant en ce qu’il suit l’imprévisibilité du personnage central, pris entre sa cupidité et ses élans révolutionnaires. Avec cela, le personnage joué par Lou Castel garde son mystère jusqu’au bout. Comme film d’action à rebondissements, c’est très réussi.
Travaillant dans l'ombre du maestro Sergio Leone, Damiano Damiani a lui aussi réalisé quelques films solides. Collaborant avec Gian Maria Volonte et Ennio Morricone, le réalisateur transalpin donc auteur de westerns spaghettis s'attaque à un sujet politique qu'est celui de la révolution mexicaine, un thème qui sera repris par Sergio Leone quelques années plus tard dans "Il était une fois la Révolution". "El chuncho" relate l'histoire et l'amitié de deux hommes, l'un Mexicain, l'autre Américain, chacun ayant un objectif radicalement différent mais nous ne donnerons pas la raison pour laisser la surprise aux spectateurs de ce long-métrage. Au menu de ce western spaghetti: de très nombreuses fusillades, la guerre dans son état le plus répugnant avec un début qui annonce la couleur de ce film. Ici, pas de pitié, on tue pour un rien, même entre amis pour des motifs dérisoires et idiots. Que veut montrer le réalisateur en fin de compte? Il désire simplement montrer qu'une révolution se fait dans l'ignominie et dans le sang et que les hommes qui participent à cet évènement finissent par devenir tous plus fous et plus sauvages les uns que les autres autrement dit la vie là-bas ne vaut rien, seuls la gnôle, l'argent, la bagarre, le respect comptent. Et attention avec le mot respect! Celui qui provoque un autre avec une simple phrase peut recevoir une balle dans la tête! Le film, vous l'aurez compris est une critique de cette guerre au Mexique où se multiplient les meurtres gratuits et sans motif valable mais il reflète également comment deux hommes si différents l'un de l'autre peuvent s'entraider, les deux protagonistes étant et restant très proches tout le long du film. Amitié, haine, trahison, meurtres, voici le quatuor de ce western qui ne laisse jamais place à l'amour entre homme et femme. Damiano Damiani élabore un long-métrage au scénario très riche et très dense et donne au spectateur un spectacle de très grande qualité, prouvant la magnificence du cinéma italien.
Un western spaghetti sur fond de révolution mexicaine avec de la musique d’Ennio Morricone forcément on pense à « il était une fois la révolution ». Si la comparaison n’est pas à l’avantage d’El Chuncho elle ne doit cependant pas dissimuler ses qualités. C’est un western violent, moite, drôle et dans le même temps très fataliste avec des personnages hauts en couleur (comment ne pas parler du personnage de Klaus Kinski qui déblatère des psaumes tout en jouant avec de la dynamite). La scène d’introduction avec l’attaque du train est une des plus réussies, posant parfaitement ses personnages et la trame à venir. Dommage que le montage ne soit un peu abrupte et ne gâche vraiment le film car pour le reste c’est du tout bon.
Damiano Damiani était un réalisateur engagé clairement à gauche qui tout au long de sa carrière a parfaitement su se saisir du film de genre pour diffuser ses idées. Gian Maria Volonté qui n’est pas encore une star dans son pays mais seulement une solide vedette qui s’est fait remarquer dans les deux premiers « Dollars » de Sergio Leone était un compagnon de route du Parti Communiste italien. Quant à Lou Castel c’est à l’extrême gauche que le portent ses idées politiques. Avec le recul, on peut se dire qu’il n’est pas très étonnant que les routes de ces trois-là se soient croisées un beau jour de 1965 quand débuta dans la région d’Alméria, le tournage de « El Chuncho » qui se présente comme faisant partie d’un sous-genre du western spaghetti alors en pleine effervescence. Un sous-genre confidentiel que l’on nomme aujourd’hui le « western zapatiste » car prenant pour environnement privilégié la révolution mexicaine de 1910 qui vit Emiliano Zapata en devenir la figure emblématique. Le scénario est écrit par Franco Solinas et Salvatore Laurani qui ne sont pas non plus réputés pour être des conservateurs. El Chuncho, bandit de grands chemins aux méthodes souvent barbares, pille un train de l’armée régulière pour y soustraire une cargaison d’armes qu’il cherchera à revendre au général Elias, frère d’armes de Zapata. Les origines paysannes d’El Chuncho l’amènent à vouloir tenter l’union plus que problématique entre la conscience sociale qui coule dans ses veines et son goût pour l’argent facile. Piller des armes pour les revendre à la cause révolutionnaire est une solution qui ne peut donc effacer complétement sa culpabilité de quelque part trahir les sans-grades. Dans le train, il remarque un jeune américain (Lou Castel) aux allures de dandy qui l‘intrigue par l’assurance de ses propos. Il décide de l’enrôler dans sa bande qui si elle lui est entièrement dévouée voit d’un mauvais œil l’arrivée d’un représentant du grand voisin capitaliste. Le film plutôt répétitif dans sa première partie prend une dimension plus captivante au fur et à mesure que la personnalité de celui qu’El Chuncho nomme affectueusement Niño va se révéler et surtout prendre le dessus sur celle du chef de bande dont le trouble est de plus en plus patent alors qu’il se rapproche du général Elias. Damiano Damiani mise avec une certaine réussite sur l’opposition de style et de jeu entre Gian maria Volonté et son jeune partenaire. Volubile à souhait, Volonté comme il l’avait déjà montré chez Sergio Leone cabotine quelquefois sans retenue aucune face à un Lou Castel quant à lui souvent dans le ton juste même si son jeu dégage parfois une certaine fébrilité. La fin du film assez cynique donne enfin la clef de l’énigme constituée par la présence iconoclaste de Lou Castel en plein désert parmi une bande de bandits révolutionnaires assez improbable. Souffrant de l’approximation d’une intrigue qui certes étonne souvent mais sans vraiment convaincre, « El Chuncho » jouit d’un statut de film culte auprès des aficionados de films spaghettis assez flatteur. On notera la présence de Klaus Kinski à contre-emploi et sous-utilisé et celle de la très accorte Martien Berwick.
Affligeant tant les figurants jouent mal (il faut voir les scènes de fusillade!) sans parler des mimiques de GM Volontè et Lou Castel faisant à peine tache dans le paysage....
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3,0
Publiée le 23 septembre 2018
Viva la revolución...Viva Mexico...Le cinèma de minuit met le feu aux poudres avec "El Chuncho", un film rèalisè par Damiano Damiani qui rèvolutionne à sa manière le western spaghetti! Violence, rèdemption, vengeance! Mais aussi tension, action et politique! Gian Maria Volontè, Klaus Kinski et le gringo Lou Castel nous font vivre la rèvolution 1910-1912 comme si on n'y ètait! Bandit ou rebelle ? il n'y a aucune diffèrence ici! On attaque un train gouvernemental, on fait main basse sur les armes et les munitions, on s'empare d'une caserne et d'une forteresse...Bref, l'aficionado trouvera tous les ingrèdients du genre à sa disposition! Certes, Volontè en fait parfois un peu trop en leader rèvolutionnaire mais au fur et à mesure que l'histoire (mouvementèe à souhait) avance, sa composition devient très intèressante! On comprend dès lors pourquoi l'acteur italien ne pouvait que se passionner pour ce personnage charismatique de la rèvolution mexicaine! De plus la musique est supervisèe par un certain Ennio Morricone! Karamba...
Un western spaghetti très réussi mais souffre de la comparaison avec le maitre du genre. Au casting c'est un véritable plaisir de revoir Gian Maria Volonte et Klaus Kinski toujours aussi charismatiques ce qui est loin d'être le cas de Lou gastel trop lisse. Si le scénario est intéressant le lien amitié-respect qui lie l'américain et le mexicain est trop vite mis en place avec trop de raccourcis. L'autre problème réside dans la personnalité du "révolutionnaire" ; de la même façon que l'amitié fut bâclée la psychologie du mexicain est beaucoup trop primaire pour convaincre. Il reste le duo Kinski-Volonte et le plaisir d'un Spaghetti toutefois assez solide (violence-perversité).
La révolution mexicaine portée par un western à l’italienne, ça ne peut que faire du bruit et causer beaucoup de morts. Mais la maîtrise du réalisateur est largement suffisante pour donner à ce souffle épique, une vérité certaine et un attrait particulier. Surtout que la distribution ne manque pas de piment : Gian Maria Volonté en bandit branquignole et grand cœur, adoubé par son grand frère El Santo, que Klaus Kinski porte aux nues, c’est grandiose. Avec en prime ce gringo venu des Etats-Unis, que Lou Castel joue à la superbe de l’intrus qui intrigue tout le monde. Mais pour se mêler à la hargne vengeresse des bandits, on devine bien que le bonhomme a son petit commerce à effectuer. Damiano Damiani tient la cadence sans coup férir, et donne à voir peu à peu sous la fable épique et romanesque, une vérité première sur l’homme et ses travers. Il n’y a pas forcément de morale, mais il est question d’honneur et de respect. Ça ne rigole plus ! AVIS BONUS Alex Cox et Lou Castel reprennent le fil de l'histoire du cinéma à travers " El Chuncho" Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com