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riverainpsy
32 abonnés
409 critiques
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4,5
Publiée le 21 janvier 2022
Western spaghetti remarquable, intelligent , avec un sous texte politique à remettre dans le contexte des années 60 ( et dont certaines prises de position peuvent être aujourd'hui contestées au regard des "années de plomb" qui ont suivi en Italie). Reste que l'ensemble est cohérent, riche en retournement et ménage des surprises jusqu'au final . Volonté et Castel sont remarquables et complémentaires , tandis que Kinski offre une composition remarquée de prêtre fou vengeur des opprimés .
Classique film sur la révolution mexicaine pre curseur du film de Sergio Leone "Il était une fois la révolution"..la direction et cinématographie de Damian Damiani est superbe..Gian Maria Volonté dit le révolutionnaire El Chuncho est parfait dans ce rôle iconique...Jeune Klaus Kinski superbe..et Martine Beswick dit Adelita qu'on verra dans James Bond's Bon Baisers de Russie et Opération Tonnerre est très belle...sans oublier Lou Castel qui joue le blond américain..parfait dans son rôle..un film curieux à re découvrir en version longue 4K...
Variation autour de l'action révolutionnaire, qui rappelle d'ailleurs Il était une fois la révolution de Sergio Leone, avec un Gian-Maria Volonté toujours aussi crédible. Le meilleur film de Sergio Sollima.
Distribué en France sous le titre "el chuncho" qui n'a aucune signification en espagnol, le film s'intitule originellement "el chucho", qui peut se traduire par "le cabotin ". El chucho est un faux révolutionnaire et un vrai bandit qui vole des armes à l'armée régulière mexicaine afin de les revendre aux zapatistes. Il croise un nord américain et par un concours de circonstances l'intègre dans sa bande. Mais que vient réellement faire ce nord américain dans un Mexique en pleine guerre civile ? Le western spaghetti a donné bon nombre de films qui sont occultés, à juste titre, par ceux de Sergio Leone incomparablement supérieurs à tout ce que les auteurs secondaires du genre réaliseront. Il n'en reste pas moins vrai que certains westerns italiens ne sont pas inintéressant, notamment par la qualité des scénarios de certains d'entre eux. C'est le cas de films de Sergio Solima, de Sergio Corbucci et ici de Damiano Damiani qui avec "el chuncho" parvient à réaliser un western très honorable qui n'est certes pas exempt de quelques longueurs et de scènes un peu bâclées, mais qui globalement tient la route. Le personnage du nord américain, excellemment interprété par Lou Castel est intéressé par une seule chose : l'argent. De son côté "el chucho" parait être sur la même ligne de conduite. Finalement, doté d'une morale qui le fera se distinguer de son ami" et qui lui permettra de continuer à vivre, "el chucho " est un film plus complexe qu'il en a l'air. Pourquoi n'accepte t il pas l'argent qui s'offre à lui et qui correspond à ce qu'il souhaitait ?. Quien sabe ? Dit le sous titre du film. Autrement dit : "qui sait ?". Pourquoi prend il finalement fait et cause pour les mal lotis qui sont aussi ses "frères" ? L'honneur à parfois ses raisons que la raison ignore. Peut-être que sur sa terre, parmi les siens, le personnage incarné par Lou Castel aurait il suivi le même chemin que celui de Gian Maria Volonté ? Sans doute aussi le cabotin "el chucho " n'a t il pas non plus apprécié d'avoir été manipulé. Changer de philosophie d'existence, c'est aussi tenter d'effacer l'offense qu'on a subie. On n'aime généralement pas être pris pour un idiot.Le film fait parfois penser à "il était une fois la révolution " même si cette dernière référence est largement au dessus du film de Damiani. C'est néanmoins un western italien qui est loin d'être négligeable et mérite d'être vu.
Avec Sergio Corbucci et Sergio Sollima (entre autres), Damiano Damiani fait parti des disciples de Sergio Léone et du western spaghetti des années 60/70. Dans "El Chuncho", il met en vedette un Gian Maria Volonté toujours aussi impressionnant qui interprète un personnage aux multiples facettes, tantôt humain, tantôt brutal, parfois comique....mais qui contraste en tout cas nettement avec ses rôles dans la série des "dollars" du maître italien. Il est accompagné par un Lou Castel nettement plus placide qui interprète un jeune américain qui va s'investir dans la révolution mexicaine (spoiler: à moins que les apparences ne soient trompeuses... ). Au niveau de la mise en scène et de la photographie, les habitués du genre ne seront pas déçus, tous les ingrédients étant réunis et maîtrisés par le réalisateur qui offre au spectateur une oeuvre aboutie avec un final deconcertant mais idéaliste.
El Chuncho demeure le film qui lança la mode des westerns zapata, c'est-à-dire les westerns sur fond de la Révolution mexicaine. Toutefois, loin d'être un film pro-révolution, c'est surtout un film sur la légèreté de la politique, de la civilisation, de la morale dans ces temps troublés et dans ce pays sauvage. Le scénario est assez profond, se voulant comme une critique de la révolution mexicaine et de ses absurdités (violences et meurtres gratuits, accomplis sans aucune raison valable). Globalement on ne s'ennuie pas même si le rythme se relâche un peu par moments. Gian Maria Volonté en fait des tonnes mais cela s'accorde bien avec son personnage. Toutefois, certains personnages potentiellement intéressants sont un peu trop en retrait comme Klaus Kinski en moine guerrier illuminé ou Martine Beswick en passionnaria. Et surtout, je m'attendais à des scènes d'action plus trépidantes et plus spectaculaires. Bref, El Chuncho est un western qui malgré tout fonctionne. Une réussite sans doute, mais qui est plutôt surestimé. De là à qualifier ce film de "chef-d'oeuvre" ou de le comparer aux oeuvres de Leone, il y a sans doute exagération.
Magnifique et visuellement splendide , "El chuncho" est l'un des rares voir le seul western a bénéficier a la fois d'une bonne réalisation , d' un bon jeu d'acteurs et d'une histoire assez originale ( pour un western ).On s'éloigne des morales a l'américaine, ce qui fait toujours plaisir (vue que la plupart des films qui sortent sot américains). De plus, les fusillades ainsi que les paysages donnent un certain charme visuel au film. Les seulsl défauts sont des paysages quelques peu longuets ainsi que beaucoup de facilités dans le scénario.
Quand un western spaghetti se déroule pendant la révolution mexicaine avec pour personnages principaux Gian Maria Volonté et Klaus Kinski, deux des plus « salauds » et psychopathes du genre (plus « mesurés » dans ce film), on imagine facilement que ce « El Chuncho » va être gratiné et ne fera pas dans la dentelle. Et c’est le cas. Le film commence par une prise de train et un massacre de « fédéralès ». Puis les attaques et les massacres s’enchainent à un rythme effréné ; c’est plutôt soft sans être outrancier ni démonstratif néanmoins. Le registre décalé de Gian Maria Volonté et Klaus Kinski donne un petit goût de comédie à ce film qui ne fait pas dans la légèreté et, heureusement, ne se prend pas au sérieux. Lou Castel (l’américain de service) ajoute une touche de cynisme et de détachement. En milieu de film l’histoire faiblie et est relancée par de nouvelles scènes de violence. Un des intérêts de ce western est de comprendre la motivation des agissements del Niño. Un bon western spaghetti supérieur à la production de l’époque avec de bonnes têtes d’affiche. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Chouette parabole sur l'interventionisme des USA en Amérique Centrale (et ailleurs!), "El Chuncho" est servit non seulement par un casting de choix (Lou Castel, Gian Maria Volonte...) mais aussi par une partition baroque et inspirée de Bacalov. Véritable pierre angulaire du western "zapata", ce long métrage est a conseillé à tous les amateurs d'un genre qui fit la part belle aux fictions de gauche italiennes. "N'achetez pas du pain, achetez de la dynamite!"
Ce film mériterait d'être bien plus connu et apprécié à sa juste valeur ! Le spectacle est jouissif, les acteurs excellents, et le sous-texte évite les clichés tout en ouvrant à la réflexion.
Bon western spaghetti, d'un point de vue assez rare (celui des bandits), avec une narration claire et des scènes de combats stylées. El Chuncho (Gian Maria Volonte, grand jeu) est un personnage attachant par son cynisme et son tiraillement entre bien et mal, ce qui est au final la grande question du film, il est dommage que spoiler: la fin contredise le rest des ses choix cependant.
Un de mes westerns italiens favoris. Une réflexion sur la nature des révolutions, entre opportunisme et conviction idéologique, qui me rappelle Il était une fois dans l'Ouest de Leone.
El Chuncho est un western Européen réalisé par Damiano Damiani, écrit par Salvatore Laurani et Franco Solinas ou on trouve Gian Maria Volontè (excellent) qui joue Chuncho Munos alias El Chuncho le révolutionnaire malgré lui, Klaus Kinski (excellent dans l'un de ses meilleurs role) qui joue El Santo le frere de Chuncho (un vrai révolutionnaire), Lou Castel (très bien) qui joue Bill 'Niño' Tate un agent Américain très manipulateur... Martine Beswick (Bons Baisers de Russie de Terence Young et Un million d'années avant J.C. de Don Chaffey) qui joue la révolutionnaire Adelita, Jaime Fernández qui joue le général Elías, Andrea Checchi (Le Masque du démon de Mario Bava et Le Diabolique Docteur Mabuse de Fritz Lang) qui joue Don Feliciano sur une très bonne musique de Luis Bacalov (Django)... A noter que dans les scéne coupés (présente sur le DVD Wild Side) on peut reconnaitre l'actrice Carla Gravina... Quant Damiano Damiani (Un génie, deux associés, une cloche et Un juge en danger) crée le western politique cela donne l'un des plus beau film de ce genre et le meilleur Western zapatiste (un sous-genre du western Européen où l'on voit se radicaliser des bandits qui, confrontés à l'injustice, se muent en révolutionnaires)...