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pierrelegrand
10 abonnés
63 critiques
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2,0
Publiée le 10 juillet 2022
Surcote. Très lent. Scénario minimaliste. Le film est surtout l'occasion de voir une famille de gens gais, exhuberants, fantaisistes. 2h15 pour cela. On s'ennuie. Film de référence surévalué.
Une merveille du cinéma russe qui nous fait traverser les années les plus noires du communisme stalinien, pire encore que le léninien, mais qui nous fait aussi comprendre comment il a pu séduire et exciter certains hommes de cette génération.
1936 en URSS. Prenant pour cadre un dimanche familial dans la vie d’un colonel soviétique célèbre et charismatique spoiler: qui va être victime des purges staliniennes , Soleil trompeur est un long-métrage de 2h30 à la fois beau, drôle, intelligent et discrètement terrifiant. Somptueuse fresque imprégnée de la culture russe dans toute sa complexité, le film mêle avec une très grande finesse le récit historique et le drame intime, en nous embarquant dans une chronique douce-amère à l’atmosphère bien plus perverse qu’il n’y parait. Grand Prix du jury à Cannes en 1994 et Oscar du meilleur film étranger en 1995.
Malgré son côté échevelé du début, on est happé par la nostalgie du passé qui est personnalisée par la petite fille. Elle cristallise par sa pureté tout l’histoire malheureuse qu’on ne connaît pas et le présent si joyeux que connaît le père. Formidable façon de rattraper ses fautes grâce au jeune qui simule la joie sans heurts et le père tout souriant avec sa famille dans la datcha du bonheur.
Les deux reproches qu'on pourra peut-être faire à ce film sont d'abord une musique un peu trop mélodramatique à certains moments, et sa longueur. Mais cette longueur, n'est-elle pas pour mieux tranquilliser le spectateur, pour mieux le tromper et que sa révolte soit plus forte lorsque, dans les dernières minutes, le drame arrive ? Ce qui ressemblait jusqu'à là à une chronique familiale plaisante, même avec un duel amoureux qui couve, rentre alors dans l'Histoire. Et ne peut laisser indifférent.
J'attendais beaucoup sans doute de ce film. Peut être trop... Je m'attendais à une grande fresque russe dans le style barbier de Sibérie ou docteur Jivago. Finalement c'est un petit film intimiste, bourgeois et pas très intéressant. J'ai lutté pour le finir et heureusement car la fin du film est un petit peu plus attrayant mais bon rien de trippant, loin de là...
Un chef d'oeuvre bourré des clins d’œils à la période soviétique. Sans dévoiler l'histoire chacun saura à la fin que personne n'est innocent et que... le soleil est trompeur (même si le titre original est "brûlé par le Soleil")
A première vue surtout axé sur l'ambiance et assez superficiel, ce film nécessite pourtant toute l'attention du spectateur sur certaines scènes-clé qui révèlent combien il est profond. Et même en étant immergé dans l'oeuvre au maximum, on manque des éléments extrêmement importants. Fort en dualités politiques et double-sens sentimentaux, ce film rend honneur au cinéma et aux acteurs russes avec un aspect trompeur et très bien réalisé.
Un joyau du cinéma russe qui mérite amplement d'être visionné . Le réalisateur Nikita Mikhalkov signe un film intimiste et bouleversant sur les premières purges staliniennes, où l'humour et la joie familiale en pleine campagne sont au coeur de son oeuvre et ce malgré des longueurs, on bascule au fur et à mesure dans le drame pour finalement se prendre un immense coup de poignard dans les dernières minutes . Une excellente découverte !
Nous regardions ce film par toute la famille. Le film raconte un moment très difficile pour la Russie par exemple d'une famille. Des acteurs sont remarquables! Le jeu de deux héros principaux m’a touché. Aussi la plus petite héroïne du film très bien a joué. Je n’ai pas bien aime que certains dialogues sont trop longs et le vide. Parfois quelques héros disent tous ensemble. Mais en générale c'est un très bon film. Je vous recommande de le regarder.
Grand prix du jury amplement mérité. J’oserais même dire que c’est plutôt une honte que ce soit « Pulp fiction » qui ait remporté la palme cette année-là. Quand tous les éléments cinématographiques concordent à ce point (réalisation, scénario, interprétation…etc…), on ne peut qu’applaudir vivement des deux mains. Un vrai coup de génie de Mikhalkov de nous raconter cette histoire terrible de cette manière. Beaucoup d’humour et de séquences émouvantes dans ce grand portrait familial. Le décor de cette maison traditionnelle et de la campagne russe sont vraiment superbes en cette belle et longue journée. Biensûr on s’attend à ce que quelque chose arrive et il faut reconnaitre qu’il y a quelques longueurs mais quelle claque lorsque tout bascule ! Un final grandiose révélant toutes les intentions de Mikhalkov qui aura su faire passer son message avec force en plus d’avoir magnifiquement interprété ce personnage. Grand film…
Une sublime chronique familiale dans les années 30 au coeur de la datcha paisible, au moment où Staline règne sur la Russie tel un soleil trompeur. On sent sourdre l'inquiétude au coeur du bonheur. Une grande claque cinématographique.
En termes de plaidoyer anti-communiste, Soleil Trompeur est la parfaite antithèse du Satantango. D'ailleurs les deux films ont été tournés à peu près en même temps, témoignage du vent de liberté qui a amené certains cinéastes à procéder au rituel devoir de mémoire, pour exorciser les souffrances subies.
Au noir et blanc travaillé et grisailleux de Satantango s'oppose la mise en scène colorée un peu mécanique de Nikita Mikhalkov, à la gravité et au côté fleuve du film de Béla Tarr succède la légèreté et l'oisiveté de Soleil Trompeur, où la satire, les 30 dernières minutes exceptées, s'opère de manière plus douce, sous couvert d'un drame familial relativement académique mais suffisamment audacieux. Tarr montrait le peuple, le vrai alors que Mikhalkov s'immisce dans une famille de la Nomenklatura russe.
Satantango était une ballade pessimiste au cœur d'un village hongrois ; Soleil Trompeur prend place dans les années 1930 et figure donc la croyance persistante dans l'ideologie communiste.
La force du film de Mikhalkov, c'est sa capacité à lier légèreté familiale (d'ailleurs, Bergman n'est jamais très loin) et pur catharsis politique. Pour le reste, Soleil Trompeur reste plutôt académique, dans sa mise en scène comme dans son contenu, et ce, malgré la présence de très belles scènes.
Le film pêche d'abord par la surabondance de ses dialogues. Inutilement bavard, il s'assimile d'abord, dans une première demie-heure pénible à une soupe guimauve et indigeste sur fond de stalinisme.
Heureusement, Mikhalkov se rattrape par la suite. Mais il n'en reste pas moins que la réalisation reste relativement pauvre et que le film peine à retranscrire de véritables moments d'emotion, même s'il y parvient à certaines occasions (le final notamment).
Les acteurs sont plutôt corrects sauf la petite fille, insupportable.
Mais je dirais que c'est un bon film à voir, parce qu'il propose une vision atypique et originale de la vie sous Staline.
Un film à la fois émouvant et déroutant vers la fin. On s'attache autant au général Kotov que à son ennemie Mitia, ainsi que à d'autres personnages. Pour Kotov et Mitia, on remarque que au début le général est plus fort que Mitia jusqu'au moment ou il l'embarque et le prévient que c'est un futur ennemie du peuple, malgré son amitié avec Staline, et Kotov pleure allégrement. D'ailleurs Mitia, après s'ètre vengé de son ennemie et avoir revu la femme qu'il aime,il se coupe les veines. On nous montre bien que( déja avec la ressemblence de Kotov avec staline) que les communistes se sont trahis eux-mèmes et on détruit les meilleures d'entre eux, comme le général, bon père de famille, bon amie et bon mari, qui contraste avec Mitia. Quand à la réalisation, elle sert bien à rendre l'histoire émouvante, avec en plus des images d'un virtuose. Quand aux acteurs, des premiers au second roles, toute est impec.