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    Les Fleurs de Shanghai
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    3,3
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    18 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    La musique est superbe, la photo est superbe, les décors sont superbes, les costumes sont superbes...Les Fleurs de Shanghai atteint sans aucun doute la perfection que le réalisateur cherchait. Malheureusement, la perfection peut aussi se révéler très ennuyeuse parfois.
    Anaxagore
    Anaxagore

    127 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Avec «Les fleurs de Shanghai» (1998) Hou Hsiao Hsien nous entraîne au coeur des maisons de courtisanes dans le Shanghai de la fin du XIXème siècle. Entre une partie de mah-jong et une consommation d'opium, les hommes de la haute société s'y disputent les faveurs de jolies «fleurs» toutes affublées d'un nom de pierre précieuse ou de parfum. On y suit plus particulièrement le parcours de Wang partagé entre Rubis et Jasmin. Le réalisateur taïwanais nous gratifie ici d'un film merveilleux, d'une perfection peu commune, d'une délicatesse exquise et d'une pudeur qu'on croyait évanouie en ce bas monde tout abandonné aux plaisirs douteux du voyeurisme. Osons même dire qu'il s'agit d'un authentique chef-d'oeuvre dont la puissance est réelle derrière les apparences décoratives de sa surface. Sous la pellicule d'images splendides couve en effet une tragédie, celle de ces femmes réduites à l'état de marchandise, celle de leurs amours cachées, de leurs humiliations, de leurs rivalités, de leurs jalousies..., une tragédie que ces images entendent certes manifester, mais tout en reconnaissant leurs droits à la retenue et à l'intimité. Et les passions, qui sont violentes mais contenues sous les mille et un rites d'une vie réglée comme du papier à musique, n'explosent qu'en de très rares occasions, ce qui les rend d'autant plus efficacement significatives du drame qui se noue sous nos yeux. Il faut reconnaître que l'art de la mise en scène de Hou Hsiao Hsien est considérable et son cadrage millimétré comme son usage du plan fixe rappellent plus d'une fois Ozu. Rares sont les films plus ou moins récents dont la beauté m'est apparue aussi évidente. L'avenir du cinéma (le vrai) passerait-il par l'Asie (question faussement ingénue!)?
    ollavatelli
    ollavatelli

    58 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Les fleurs de Shanghai est une œuvre Asiatique très particulière avec un style assez théâtrale où les scènes se déroule à huis-clos, et où chaque scène a son décor. Du coup, le film se montre interessant mais cela n’empêche qu’il présente peu de rebondissements et manque un peu d’émotions.

    Pour un film qui se déroule dans une maison de prostituées, cette production fait preuve de beaucoup de retenue (peut être même un peu trop) : il n’y a pas un seul câlin et embrassades. Tout se joue sur les dialogues mais ceux-ci sont assez froids (sans pour autant que les acteurs jouent mal) donc le film manque un peu de profondeur et d’émotions. Le film présente tout de même des éléments intéressants comme les rivalités entre courtisanes ou le triangle amoureux M.Wang/Rubis/Jasmin. On pourrait regretter le peu de rebondissements pour intensifier un peu plus le rythme. C’est pour ça, que l’on apprécie vraiment la scène où M.Wang est ivre et pète un câble qui amène un peu d’action au climat jusque là très calme.

    Finalement, les Fleurs de Shanghai est un film intéressant par sa culture et son côté théâtrale mais devient un peu ennuyeux vers la fin par manque de rebondissements et d’émotions.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Huit clos dans une maison close chinoise. Des discussions autour du désir des hommes, des courtisanes exigeantes et les conseils des "mères". Un peu ennuyeux
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    Quelque part je pensais que ce film allait être génial, j'avais adoré Millenium Mambo, même si je n'en garde pas beaucoup de souvenirs, mais il y avait quelque chose qui s'en dégageait. Là ces fleurs de Shanghai reprennent un thème récemment vu au cinéma avec L'Apollonide que j'avais beaucoup aimé aussi, je me disais, putain, ça peut vraiment être génial. Alors ça commence, la mise en scène n'a rien à voir avec celle de Millenium Mambo, c'est très calme, posé, la caméra offre un plan séquence d'une petite dizaine de minutes, où elle pivote sur son axe suivant la conversation, on voit Tony Leung un peu perdu dans ses pensées. Tout ceci n'a pas l'air si mal.
    Seulement voilà, le film ne m'a pas parlé du tout, au bout d'une demi heure, j'ai décroché, j'en pouvais pouvais plus. Je regardais les images sans parvenir à ce qu'elles m'intéressent. J'ai trouvé le film très sensible, avec une très belle musique, qui parvient de temps en temps à créer des beaux moments, mais ça ne suffit pas, l'histoire en elle même ne démarre jamais vraiment et pourtant il y en a une, on est dans un film où le serpent se mord la queue. La situation n'évolue jamais vraiment, les mêmes scènes se répètent inlassablement. Alors je peux comprendre que ça plaise, mais là dans ce film, non ça ne passe pas chez moi. Du coup j'écoutais plus la très belle musique (mais aussi très redondante), que je ne suivais l'histoire.
    Je pense que si le film avait osé plus de choses, peut-être montrer du nu, faire un travail sur la chaire, parce qu'ici les courtisanes sont toujours habillées. Alors il y a un rythme, très lent, une ambiance etc, mais je n’accroche pas, j'ai l'impression que c'est mort, qu'il n'y a pas de vie, même durant les scènes de fêtes. J'ai l'impression de voir le même tableau pendant 2h.
    samadelik
    samadelik

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2015
    Oui, la mise en scène élégante et minimaliste à la fois, les décors et costumes d'époques somptueux éclairés par une lumière tamisée et délicate, les accessoires choisis avec le grand goût, oui, tout cela est superbe et relève d'une esthétique léchée sans être artificielle ... Mais peut-on vraiment se contenter uniquement de cela ?
    Car vous ne trouverez rien dans plus dans ce film : point d'histoire (deux débuts d'intrigues à peine esquissées), des dialogues anecdotiques au possible (petites jalousies, petits conseils, petits commérages...), point de transmission historique qui permettrait de mieux cerner cette maison close et son fonctionnement ou son rôle sociologique ... et enfin : point d'érotisme ni de nudité ! ... ce qui manque cruellement lorsque l'on fait un film dans une maison close sans intrigue ni évolution narrative. On aurait au moins aimé un peu de chair, ressentir les corps, mais ceux-ci ne quittent jamais les somptueux costumes dont ils sont parés.
    Au final, le souvenir d'une grande beauté mais surtout d'un ennui sans fin ...
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Quand on découvre "Les Fleurs de Shanghai", une comparaison s'impose avec un autre film d'époque du cinéaste, plus récent, mais similaire dans sa manière très contemplative de filmer des rapports humains complexes au sein d'une trame narrative opaque, à savoir "The Assassin". Dans ce dernier, même si l'intrigue est parfois difficilement cernable, Hou Hsiao-Hsien colle à son héroïne et parvient à faire ressentir sa détresse : en somme, la mise en scène n'écrase pas les personnages mais existe dans une pure logique d'accompagnement de ceux-ci. Ce qu'il manque aux "Fleurs de Shanghai", c'est cette proximité entre la virtuosité de la réalisation et ce qui se joue entre les membres de la maison close, à tel point qu'on ne voit plus que la perfection esthétique (les décors, les costumes, l'imperceptibilité des mouvements de caméra), qui rend du même coup difficile l'intérêt et la compréhension de l'intrigue. Sans savoir si c'est un signe de réussite ou d'échec, le film est le plus hypnotique quand peu de choses se jouent à l'écran, notamment lors des scènes où les hommes jouent au mah-jong. On saisit de manière très globale le tiraillement du mutique Wang pour les courtisanes Rubis et Jasmin, mais l'intériorité de ces deux femmes demeurent inaccessibles pour un spectateur forcément frustré. On peut donc admirer "Les Fleurs de Shanghai" pour sa beauté plastique et sa capacité à créer une expérience du temps singulière, mais la distance créée avec les personnages est un obstacle pour aimer davantage le film.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Magnifique. Hou Hsiao Hsien fait preuve d'un talent peu commun avec ses plans (quasiment) fixes, rappelant quelque peu l'art du grand Ozu. Autant de tableaux éclairés à la perfection, mus pas les déplacements des domestiques, des courtisanes ou des riches hommes recherchant leur fréquentation. Reflet de la rigidité de cette société aux milles usages, on ne quitte jamais les intérieurs luxueux et étouffants, passant sans transition des salles de jeux enfumées aux chambres à coucher où se dénouent nombre d'intrigues. Car parler de courtisanes c'est forcément évoquer les jalousies, les rancoeurs, les mariages arrangés, les rêves déçus ou les amants perdus. Le style épuré de Hou Hsiao Hsien est ainsi tout à fait approprié à la subtilité des rituels de l'époque (la Chine du 19ème siècle), les rares moments passionnés n'en devenant que plus fiévreux et troublants. Le réalisateur taïwanais, contrairement à beaucoup trop de ses contemporains asiatiques, est en effet un cinéaste de la retenue, de la suggestion, quand la mode tend à la surenchère et à la démonstration la plus triviale. Grâce à la sobriété de son style, il parvient à nous toucher et à retranscrire des émotions vraies, malgré une situation particulièrement désenchantée : si quelques protagonistes espèrent encore trouver l'amour, la plupart sont déjà rongés par l'opium et l'argent. Dans les maisons closes de Shanghaï la cupidité côtoie inévitablement le désir, les femmes sont livrées au bon vouloir des hommes et s'en vont épouser le plus offrant. La liberté évidemment étant rarement de mise. Au final, Hsou Hsiao Hsien nous offre donc là un long métrage d'une grande finesse et d'une grande beauté, dépeignant avec un pessimisme certain (sans pour autant se départir de cette objectivité d'historien qui l'honore) une société très codifiée. Et je ne peux que saluer une fois de plus l'Asie Orientale, grande pourvoyeuse de talents! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Epikouros
    Epikouros

    42 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2020
    1h 54 de beauté stupéfiante mais vaine, dans un abysse d'ennui mortel : "Les fleurs de Shangaï" sont au 7ème Art ce que le sadomasochisme est à la torture chinoise.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    53 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2021
    Le titre désigne les courtisanes qui travaillent dans les bordels, appelés maison des fleurs, de Shanghai à la fin du XIXe s (1884 pour être exact). Le personnage central est Wang (Tony LEUNG) qui fréquente et entretient Rubis à qui il a promis l’exclusivité spoiler: puis s’en détourne au bout de 4 ans, car l’ayant trompé avec un acteur d’opéra, pour Jasmin (elle aussi infidèle) qu’il va épouser
    . Le réalisateur a pris le parti esthétique de découper le film en saynètes, toutes tournées dans les intérieurs des maisons closes et en plans fixes, avec une caméra se déplaçant lentement en balayant le champ ou d’un personnage à l’autre. La lumière est superbe ainsi que les décors et les costumes. Malheureusement, cela reste du théâtre de boulevard (sans les portes qui claquent !), filmé avec beaucoup de dialogues et des scènes principalement de jeux, de dîner ou de prise de thé, d’alcool et d’opium. Certes, on y découvre le fonctionnement de ces maisons closes, dirigées par une patronne qui achète des jeunes filles belles (aux surnoms tels que Perle ou Emeraude) et touche leurs revenus, le mobilier et les vêtements étant payés par les riches clients ainsi que leurs servantes. A part les relations d’argent (3 000 taels pour racheter sa liberté) et de jalousie (entre courtisanes et de la part de leurs protecteurs), aucune référence au contexte social (on suppose que Wang est fonctionnaire, faisant l’objet d’une promotion à Canton) et historique [la guerre franco-chinoise (1881-1885) ou les concessions étrangères par exemple], ni même la moindre ébauche de début de scène de sexe, le comble pour un film sur les prostituées ! Un film lent et long (2h10) à la vertu soporifique ou hypnotique pour ses admirateurs.
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2016
    J'ai quand même du mal avec le cinéma d'Hou Hsia-Hsien. J'aime pas ne pas aimer quelque chose de bon. En fait c'est pas que j'aime pas mais juste que je trouve ça soporifique. Enfin c'est un peu fait pour, non. Je ne sais pas si c'est fait pour mais c'est évident que ça ait cet effet vu la manière dont il filme. Quoi qu'il en soit c'est avant tout des ambiances qui sont travaillées et elles sont assez plaisantes, dans ce film on a clairement l'impression d'être détendu comme après une bouffée d'opium (enfin c'est l'image que je m'en fais). Après l'intrigue c'est toujours très secondaire pour moi. J'ai un peu du mal à suivre et je m'en fiche pas mal mais du coup ça fait que j'ai pas grand chose à me mette sous la dent à part ces ambiances colorées et langoureuses. J'aime bien mais sans plus. J'en attendais réellement plus de ce réalisateur, je continuerai à voir sa filmographie mais je dois avouer ne plus m'attendre à grand chose. Ce sera pour la culture mais ce n'est clairement pas ma tasse de thé bien que ce soit très bon.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    D'un ennui... c'est joli, ça ok. Belle lumières tamisées, belles couleurs du soir automnales, très beaux costumes de soies et de dorures. Mais le souci c'est que il n'y a que ça à se mettre sous la dent. Pas d'histoire intéressante, une mise en scène fade un montage lent. Du coup c'est joli mais c'est chiant !
    stans007
    stans007

    24 abonnés 1 316 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Pas réussi à entrer dans ce remake taïwanais des Liaisons Dangereuses, revisitées par les courtisanes de Shangaï. Mah-jong, opium, repas, relations hypocrites ou violentes, calculs, hiérarchies, protections et mariages, colères… le tout dans une reconstitution soignée de ces sortes de « maisons » de luxe.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2020
    Une purge
    Ni plus ni moins
    Même pas prétentieux.
    Du cinéma au mètre pour amateur d onanisme cinematigraphique ....
    Aucune. Raison que le filme s arrête sur une scène ou une autre.
    Aucune raison qui il ait commencé d ailleurs !

    Le festival de Cannes et les Cahiers ont du adorer ...🤪😅
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    D'emblée le réalisateur nous plonge dans un huis clos de luxe, calme et volupté aux cinq sens symbolisé en quelque sorte par les cinq "fleurs de Shanghaï". Mais si le récit s'articule autour des jeux de la séduction, des convenances et des intrigues plus ou moins amoureuses il manque un paramètre de taille : la chair ! En effet, la suggestion, les non-dits ont leur limite mais il est difficile de croire à une maison close quand il n'y a pas une once de désir physique qui transparaît, pas une seule image ou plan un tantinet érotique. Le réalisateur soigne l'esthétisme de son oeuvre, des plans-séquences fluides qui traversent les 3-4 décors du film, une lumière tamisée qui habille d'un écrin voluptueux les lieux, des costumes somptueux, une atmosphère propice aux fantasmes et aux secrets... Le réalisateur chinois signe une oeuvre pictural de grande grande beauté, formellement impressionnant, un tableau vivant mais il est dommage que l'écrin prenne le pas sur l'émulation sentimentale, ou du moins sur le pouvoir des corps et des émotions.
    Site : Selenie
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