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    New Rose Hotel
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    27 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2009
    D'un côté Fox, un cynique qui déteste perdre. De l'autre X, son acolyte dont on partagera la torture psychologique. Entre les deux Sandii, jeune femme vénéneuse qui provoquera leur perte... New Rose Hotel est de ces voyages sensoriels qui vous hante longtemps après le premier visionnage. L'expérience est troublante, riche, profonde et audacieuse. Asia Argento et Willem Dafoe trouvent là leur plus beau rôle : ils n'ont pas besoin d'en faire des tonnes pour convaincre le public de leur talent. Christopher Walken, véritable gueule du cinéma américain, est incroyable lui aussi. En définitive, l'implication émotionnelle de ces trois aventuriers est à la hauteur du talent de Ferrara, qui signe avec New Rose Hotel l'un de ses projets les plus risqués ( car pour le moins déroutant ). Hormis le fait qu'il ne caresse pas le spectateur dans le sens du poil, Abel Ferrara n'a pas son pareil pour représenter le désespoir de ses personnages : si l'image et les couleurs sont parfois saturées, c'est pour mieux suggérer la débauche et la noirceur d'un milieu corrompu ; si le montage est répétitif jusqu'à l'épuisement, c'est pour mieux évoquer les fantasmes et les réminiscences du personnage de Willem Dafoe ; et si le prétexte de départ est moindre dans la dernière partie, il n'en demeure pas moins puissant et passionnant. D'un bout à l'autre, New Rose Hotel respire la beauté abstraite du désespoir : charnelle et marquante, l'expérience est unique. J'aimerais dire qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre. Mais c'est peut-être trop tôt... Magnifique.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    Indescriptible et inoubliable... "New Rose Hotel" n'est en aucun cas un thriller (et ceux qui l'ont perçu comme tel ne l'ont, à mon avis pas compris) mais une histoire d'amour unique, filmée avec une finesse rarissime, pour finalement accoucher de l'une des plus belles et poétiques oeuvres qui m'aient jamais donné été l'occasion de voir. Abel Ferrara, durant sa période dépressive, dirigea de main de maître cet OVNI d'un lyrisme sidérant. Organisant pourtant son récit en trois actes distincts, il en tire un résultat tout sauf conventionnel. D'abord, une présentation des événements et des personnages, tous plus ou moins déjantés et déboussolés. Ils se retrouvent autour d'un prétexte dont on se fiche royalement et servent en fait à exposer les thèmes de manipulation et de séduction en particulier. Passionnant et d'une sensualité débordante, on bascule ensuite dans un autre registre : celui des interrogations existentielles tourmentées. Le cinéaste ralentit volontairement le rythme pour mieux introduire sa dernière demi-heure. C'est celle-ci qui laissera une impression unique et exceptionnelle. L'un des protagonistes se retrouve seul, recroquevillé dans un coin, et phantasme : entre rêves, hallucinnations, réalité ou encore idéalisation d'un portrait féminin, ces images sont extrêmements riches autant dans le fond que sur la forme. On retrouve le charismatique Christopher Walken, le génial Willem Dafoe ici à fleur de peau et la sublimissime Asia Argento, véritable égérie d'un très grand metteur en scène. Autour d'elle se construit un récit dont on ne connaît ni le début, ni la fin. Il faudrait détailler tout cela mais sa performance est peut-être la plus grande de tout le septième art si l'on se réfère à la catégorie féminine. Elle a tout pour elle, attire et répulse, tant physiquement que psychologiquement, mais surtout charme et trouble. "New Rose Hotel" n'est pas un film à voir, c'est une oeuvre à ressentir.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Bonne ambiance, bonne réalisation, bonnes interprétations mais le scénario m'a beaucoup moins convaincu. Abel Ferrara a tenté de compliquer inutilement son histoire vers la fin pour la rendre plus alambiquée. Cette incursion dans le style de Lynch ne va pas à Ferrara et plombe un film pourtant pleins de qualités.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Quel curieux destin que celui de "New Rose Hotel" avec lequel Abel Ferrara conclue une fructueuse décennie 1990. Sorti dans l'indifférence générale, il gagna petit à petit le coeur d'un cercle d'initiés au point de se retrouver parfois classés parmi les meilleurs longs-métrage de la période. Quoi qu'il en soit l'opus constitue un objet étrange. Cette étrangeté se retrouve au sein de l'habillage esthétique ; l'ensemble est orchestré dans un rouge vif intéressant aux allures crépusculaires. Mais le fait que le film soit tourné en image basse résolution de type vidéo ne le sert pas. Quant à l'intrigue, elle demeure essentiellement brouillonne, tantôt remarquablement développée, tantôt bâclée à outrance. Le cinéaste peut ainsi remercier les habitués Christopher Walken et Willem Dafoe (d'ailleurs co-producteurs du film) qui parviennent à rehausser l'intrigue et l'ensemble par leur interprétation. À eux s'ajoute une Asia Argento plus sensuelle et vénéneuse que jamais.
    AMCHI
    AMCHI

    5 920 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2006
    L'intrigue est très creuse, je n'ai pas accroché à New Rose Hotel, il ne passe quasiment rien et les dernières minutes remontrent les scènes du début puis paf c'est le générique de fin. A voir uniquement pour son trio d'acteurs Walken, Dafoe et Asia Argento.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Film à l'atmosphère feutrée et sensuelle (vénéneuse même). Un trio d'acteurs idéaux pour ce genre (Asia Argento, Christopher Walken et Willem Dafoe). Par contre l'histoire est confuse et même pas toujours bien construite, difficile d'accrocher au scénario.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2012
    Asia Argento, Christopher Walken et Willem Dafoe livrent une de leurs meilleures performances dans cette troublante réflexion sur l'identité, brillante machination à la mise en scène virtuose signée Abel Ferrara. Si la dernière demie heure, exclusivement constituée de flash-backs, semble assez superflue à première vue, elle trouve en fait toute son utilité en insistant sur les éléments clés de l'intrigue, éclaircissant les zones d'obscurité du récit pour finalement inviter le spectateur à se rendre compte de tous les rouages de cette machination, montée par Sandii, la beauté que Fox, homme ambitieux, pensait insignifiante. À l'instar de X, la principale victime de Sandii, nous sommes trompés par les sourires de celle-ci. Vous l'aurez plus ou moins compris (oui, je peine à trouver mes mots là !), New Rose Hotel est un excellent thriller dôté, en plus de cela, d'une bande originale de premier choix et d'une photographie exemplaire.
    Thibault L
    Thibault L

    131 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2007
    l'histoire est complètement inintéressante et y'a aucun suspens ni même de rebondissement.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2008
    La reconnaissance critique a fait très très mal à Ferrara qui s'est de plus en plus enfonçé dans le n'importe quoi en se servant de l'excuse "film d'auteur" pour justifier le tout et c'est là où ça fait mal, le bonhomme a du talent il sait parfaitement poser une ambiance alors pourquoi tout gâcher avec un scénario qui part en sucette en étant aussi débile que pédant ? En rigolant , on pourrait dire que c'est la faute à l'alccol, en se prenant au serieux on dirait que Ferrara est une âme torturée ou alors qu'il se prend pour un grand penseur et cherche à produire du sens jusqu'à en être ridicule. Enfin il reste de grand comédiens pour sauver le tout.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 187 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    Petite production de Ferrara qui retrouve l’immense Christopher Walken qui lui a valu ses deux plus belles réussites avec “Le Roi de New York » et « Nos funérailles ». Il est ici affublé de William Dafoe ce qui nous donne l’une des plus belles brochettes de « Gueules » d’Hollywood. On est dans un film centré sur l’espionnage industriel et distillant une ambiance rappelant étrangement l’atmosphère glacée du « Demon Lover » d’Olivier Assayas (2002) . Ici tout le business se traite dans les boîtes de nuit d’une grande métropole japonaise. La belle Asia Argento sera utilisée par les deux comparses pour séduire un « cerveau » de l’industrie afin de lui soutirer les renseignements utiles. Le film vaut surtout pour son numéro d’acteurs. Dans la dernière partie on assiste à un long retour en arrière qui nous repasse toutes les phases de l’arnaque laissant ouvertes toutes les pistes possibles (Asia Argento a t’elle vraiment rencontré le pigeon ? est-elle de mèche avec Dafoe pour rouler Walken ?…). Ferrara nous laisse sur ce petit dilemme et conclut son film par une jolie queue de poisson. Une bonne surprise pour un Ferrara dont les films suivants ne seront plus à la hauteur de l’lilluminé baroque qu’il fut de 1984 à 1996.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Un film d’Abel Ferrara qui fait furieusement penser aux cinémas de D. Lynch ou de D. Cronenberg, entre anticipation ancrée dans les tendances les plus modernes de nos sociétés et méta-fiction. Au début on croit voir un film inabouti, avec le sentiment déconcertant que le réalisateur semble bien ne pas se soucier que son film aboutisse. On comprend ensuite qu’on assiste à une fiction qui joue à se construire, puis à se déconstruire, pour se réduire à ne plus être qu’une rêverie du personnage joué par W. Dafoe. On entrevoit que le récit actualise les figures mythiques du démiurge, de Pygmalion, de la femme fatale. Les manipulateurs se prennent à leur propre jeu. Le scénario de Ferrara n’a pas le génie de l’anticipation de Cronenberg, ou le sens foncier de l’étrange de Lynch. Mais tout de même, pas mal, envoûtant au final.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mai 2024
    Au fur et à mesure que j'avance dans sa filmographie, le cinéma d'Abel Ferrara me parait de plus en plus inégal. Certes, le bonhomme affiche des idées et des propositions parfois audacieuses, mais qui peuvent être handicapées par ce que j'appellerai presque un non-film.
    "New Rose Hotel" fait pour moi partie de cette catégorie. Il y a la bonne idée de se centrer sur deux espions industriels, dont la spécialité est d'assurer le transfuge de cerveaux, d'une entreprise à une autre. Et puis l'on retrouve deux comédiens de grand talents (Willem Dafoe et Christopher Walken), sans qui tout le film s'effondrerait sur place.
    Déjà, le manque de moyens est criant. Les costumes sont très souvent les mêmes. Les décors se limitent à quelques bars et chambre d'hôtel, le reste étant des inserts de caméra DV immonde, façon vidéo surveillance. La photographie est au mieux quelconque, au pire assez moche.
    Tandis que l'intrigue d'espionnage n'est même pas au second plan. Les événements sont reléguées en arrière-plan par quelques dialogues expédiés. "New Rose Hotel" évoquant simplement la romance entre l'un des deux espions et une prostituée mystérieuse.
    Et j'ai eu du mal à gober ça. Entre le fait que Willem Dafoe a 20 ans de plus qu'Asia Argento. Et que celle-ci, si elle a le physique de l'emploi, ne pas particulièrement bien la comédie.
    Il faut quand même dire un mot sur le final assez lourd, qui se contente pendant près de 15 minutes de nous rebalancer des images du premier acte du film (qui dure à peine 1h30). On passe pas loin du footage de gueule...
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Deux consultants de la business intelligence (avant la généralisation des mots à la con on disait « agents de l’espionnage industriel ») recrutent une chanteuse de bar pour un coup à 100 millions de dollar, en lui proposant 1 million pour détourner la future victime du droit chemin. Jamais sans doute Asia Argento (Sandi) aura été aussi belle, langoureuse et sensuelle. Habitée par le rôle, elle inspire Abell Ferrara qui réalise un de ses plus beaux films sur le plan de l’esthétique. Sans doute fascinée par son actrice, il finit par faire deux fois le même film en la déshabillant un peu plus au fur et à mesure de cette tragédie de l’amour que vit Willem Dafoe (l’un des espions) en très grande forme. Ayant la sotte idée de tomber amoureux il a sans doute raté le coche lorsque la belle Sandi lui propose le mariage. Mais peut être pas, car la fin peut se comprendre de trois manières différentes, en excluant une version fantasmée (qui en serait une quatrième). Si l’écriture du scénario est carrément relâchée, en plus du remarquable couple central, le casting est globalement excellent (même si Walken livre une prestation confuse et que le rôle d’Annabella Sciora est tellement réduit qu’il est sans utilité). Erotique et décontracté, le film s’orne d’une scène avec de jolies asiatiques vêtues de cuir rouge. Très décoratif et libidineusement agréable bien que ne faisant pas avancer l’histoire d’un iota. « New Rose Hotel » est souvent comme ça : parfois gratuit scénaristiquement parlant, mais tellement grandiose par moments, prouvant que le réalisateur s’est laissé entraîner par les personnages et le plaisir de filmer avec une perte de maîtrise acceptée mais jouissive.
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2009
    New Rose Hotel est une véritable pour le spectateur confronté à un style qui flirte parfois avec le foutage de gueule mais qui introduit un réel malaise. La construction/déconstruction du film, le traitement de l'image, la caméra virevoltante, tout concourt à nous plonger dans un monde irréel où l'artifice est toujours prédominant.
    Que certains l'aient détesté est donc tout à fait normal. Moi j'ai aimé.
    Pierre E
    Pierre E

    216 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2009
    Partant d’une intrigue plutôt facile de manipulation et de millions de dollars, se poursuivant sur des péripéties relativement plates, NEW ROSE HOTEL met beaucoup de temps à déployer l’intelligence qui constitue les rouages de sa mécanique pourtant bien huilée. A la manière d’un "Usual Suspects", ce qui importe dans NEW ROSE HOTEL, c’est le dénouement, et rien d’autre ; lorsque le récit se rembobine lui-même pour nous dévoiler ses aspérités : pistes savonneuses, portes dérobées, trompe-l’œil et autres détournements narratifs en cascade. Le temps d’y arriver, c’est prendre le risque que le spectateur ne lâche prise un peu trop tôt. Se raccrocher à une réalisation qui pourrait captiver au-delà du récit s’avère pour le cas échéant peu probable, celle-ci étant assez répétitive et aux effets de style excessifs et pauvres. Ferrara semble laisser délibérément de côté certains aspects de son récit qui ne l’intéressent pas, au profit d’autres cela dit. D’où au final l’ingéniosité d’un scénario qui se veut d’abord très conventionnel. L’avantage se ressent particulièrement dans l’écriture des personnages, qui sont ainsi bien plus que les simples pantins d’un film-puzzle. Mais réalisé à une période plutôt noire de sa vie, on en vient à douter de la maîtrise de Ferrara de ses choix et de son œuvre… tout est-il vraiment justifiable ? Plutôt confus dans l'ensemble.
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