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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 8 mars 2012
Pour une raison inconnue ce film repassait au cinéma, et bon je ne me suis pas fait prier sachant que je ne l'avais jamais vu. Je dois dire que je suis un peu partagé, il y a de très bonnes idées, comme le fait d'alterner scènes réelles et fantasmées, ce qui met un peu le doute par moments, surtout dans une scène précise, où l'on comprend seulement assez tard qu'on est pas là où on pourrait le croire. Et ça c'est vraiment pas mal, j'aime ce petit jeu, puisqu'on est dans la tête du personnage de De Niro, vu que lui semble aussi avoir du mal à différencier le fantasme et la réalité. Les scènes où il parle tout seul et s'imaginer dialoguer avec sa star favorite, je trouve ça vraiment bien rendu, assez marrant aussi. Après le personnage est vraiment pathétique, et j'ai souvent eu mal pour lui dans son ridicule, il n'est pas vraiment en phase avec la réalité. J'ai trouvé ce film bien foutu, mais malgré tout je dois dire que vers le milieu je l'ai trouvé assez longuet, et le fait d'être gêné pour l'attitude de De Niro n'a pas arrangé les choses. Il faut saluer la prestation des acteurs, on est loin des comédies actuelles de De Niro. J'aimerai bien comprendre également le titre français qui ne me fait pas vraiment sens, mais bon, j'ai l'habitude. Je dirai que c'est un bon petit film, mais pas non plus un Scorsese majeur malgré les bonnes idées.
Ne vous fait pas aux apparences! En effet, même si ce film de Scorsese parait plus léger au premier abord, il devient vite très angoissant. Cette "comédie" est tout simplement grinçante et finement mise en scène et interprété.
Loin des gants de boxes et des rôles de mafieux, Scorsese et De Niro s'attaquent au rêve américain non sans critiquer de manière assez peu valorisante la célébrité, ainsi que l'extrême condescendance des vedettes qui, une fois après avoir connu le succès, ne se prennent pas pour de la merde et se fichent éperdument du destin des autres. Ce sujet, le réalisateur l'exploite de deux manières : humoristique par le personnage de Rupert Pupkin, un comédien qui attend son heure de gloire en regardant l'émission Chez Sullivan, et dramatique par le personnage de Rubert Pupkin (oui, c'est le même), une groupie qui peut s'avérer très collante mais cependant animé par un rêve qui a peu de chance de se réaliser : devenir le King of Comedy. C'est cet espoir qui fait vivre Pupkin qui le rend si attachant, interprété par un Robert De Niro toujours aussi excellent. On veut qu'il y arrive et je ne peux garantir que la pitié n'y soit pas pour quelque chose. Sans mettre en évidence une mise en scène de choc, Scorsese arrive malgré tout à captiver le public jusqu'à la fin, pour nous fournir un spectacle certes assez méconnu (j'entends par là que par rapport à d'autres films comme Raging Bull ou Casino...) mais d'une qualité aussi excellente que le reste de sa carrière.
Une comédie dramatique très juste , d'une originalité impeccable et vraiment soutenu par un casting de grand talent . A travers le personnage de Rupert Pumpkin , le scénario essaye de poser un regard cynique sur le monde de la télévision et de la comédie , un milieu que l'on imagine généreux et accueillant mais qui se montre impitoyable et égocentrique , cette vision des médias se place dans une intrigue aussi drôle qu'émouvante , le parcours aussi pitoyable que courageux de cet antihéros rêveur ndide est plaisant et on s'attache très vite malgré son ridicule... Absolument brillant et remarquable , le grand Robert De Niro incarne cet antihéros avec une justesse , une énergie de fan qui rend le personnage aussi réel et vivant qu'un vrai comique , il retrouve ce jeu proche de la folie sociologique de Taxi Driver et effraie le blasé Jerry Lewis ou la dégénéré Sandra Berhnard . Hors de son registre mafieux , Martin Scorsese utilise les décors particuliers et les couleurs des personnages et des lieux pour signer une mise en scène qui enchaine l'inquiétude , la peur de la passion et une dérision indispensable dans une critique des médias . Une très bonne comédie dramatique , des acteurs brillants et un parcours attachant et cynique .
Je me demande bien pourquoi ce film a connu un échec commercial à sa sortie, j’en ai vu quelques-unes des œuvres de Martin Scorsese et cette valse des pantins est un de ses films qui m’a le plus plu, j‘ai adoré. De Niro est formidable dans son personnage de looser, on compatit beaucoup pour lui dans la première partie du film, il montre une fois de plus pourquoi il est considéré (à juste titre) comme un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma. J’ai trouvé l’histoire géniale et intéressante, on sourit beaucoup, aucune longueur, un très beau final, en gros un excellent film.
"The King of Comedy" fait partie de ces rares films, qui, non seulement ne vieillissent pas, mais qui sont même peut-être plus d'actualité aujourd'hui qu'à l'époque de leur sortie. Nous vivons actuellement dans l'ère de la célébrité immédiate et futile, du buzz internet et de "Secret Story" ; au final, le film de Scorsese parle exactement de ça, soit l'histoire conjointe d'un homme (De Niro, toujours génial à l'époque) prêt à tout pour devenir célèbre, d'une star (Jerry Lewis, dans son premier rôle sérieux) confrontée à la folie de ses fans, et d'une de ses fans, complètement obsédée par son idole. Le personnage incarné par De Niro est profondément pathétique, mettant le spectateur mal à l'aise devant son irrépressible désir de célébrité. Avec ironie, Scorsese dépeint le star-system d'hier et d'aujourd'hui. Le sketch final, drôle et en même temps terriblement sombre, tente d'en justifier les débordements. "The King of Comedy" est donc un grand film. Scorsese est pourtant un réalisateur que je trouve parfois surestimé, et il est étonnant de voir que nous avons ici affaire à un des ses plus gros échecs commerciaux...
Juste après le film poil à gratter de Spielberg avec "1941", paf voici celui qui peut prétendre au même titre pour la filmo de Scorsese. Ici pas d'audace technique comme nous a souvent habitué le réalisateur, qui là se montre vraiment très discret niveau mise en scène, mais qui est largement contrebalancé par la très grande audace de son sujet et surtout de son traitement. Martin Scorsese réalise une oeuvre très sardonique sur la célébrité et la fascination, et inévitablement la surestimation, qu'elle exerce en opposant deux acteurs au sommet de l'art. Robert De Niro, totalement à l'aise dans le rôle d'un comique loser qui en dépit de, ou grâce à, son apparente bonhomie réussit pourtant à mettre encore plus mal à l'aise que son personnage de Bickle Travis dans "Taxi Driver". Face à lui, Jerry Lewis assume courageusement le rôle d'une grande vedette comique misanthrope et colérique, à qui il a peut-être ressemblé, et fait montre d'un très grand talent dramatique dans ses scènes. L'ironie comme quoi le comique loser fait plus rire que la vedette comique est très bien soulignée. Sandra Bernhard, en furie nympho, complète parfaitement la distribution. Une oeuvre au vitriol qui s'assume donc pleinement et c'est tant mieux.
Certainement pas le meilleur film de Scorcese, et loin d'être celui de DeNiro, "La valse des pantins" reste un film agréable, surtout grâce à un Robert DeNiro étonnant dans un personnage à mille lieux de ses rôles habituels.
Au même titre que "Taxi Driver", "La Valse des pantins" retrace l'instant décisif qui change toute la vie d'un homme. Étant souvent qualifié par beaucoup comme le plus grand échec commercial de Scorcese, ce long-métrage a pourtant des vertus non négligeables et un attrait tout particulier. Le duo du réalisateur de légende avec l'un des plus grands acteurs des années 70&80 a à nouveau frapper l'industrie du cinéma en même temps que le spectateur. Mettant en scène un nouveau comique joué par Robert de Niro qui tente de percer grâce au plus grand du genre du nom de Jerry Lewis alias Jerry Langford, "La Valse des pantins" montre parfaitement les difficultés éprouvées par les artistes d'aujourd'hui pour trouver la place qui leur est destinée. C'est avec son jeu unique que De Niro nous embarque dans son obsession qui garde tout son suspens jusqu'aux dernières scènes du film. L'idée de génie qui marque ce film, est l'ignorance du talent du personnage de Pupkin par les autres personnages qui ne s'y intéressent pas la moindre seconde d'une part mais surtout par le spectateur pour qui le suspens ne fait qu'amplifier avec le temps qui passe. L'apogée arrive par conséquent au moment où tout le monde découvre au même instant, la perle rare que représentait Rupert Pupkin. Drôle de bien des manières à la fois pour son public de sa salle mais aussi pour nous qui connaissons son parcours un peu plus en détails, les dernières séquences sont très appréciables et l'épilogue très surprenant. Au final, un nouveau bon duo Scorcese-De Niro.
"La valse des pantins" n'est pas le plus connu des films de Scorsese, encore moins du duo deNiro/Scorsese. Pourtant c'st un film brillant jouant avec le spectateur, le faisant rire mais en même temps le faire sentir coupable. Coupable de rire de ce personnage finalement dérangé, aussi fou que Travis Bickle dans Taxi Driver, lui aussi isolé et obsédé mais c'est trop tard on a rit, nous sommes complice. Complice de cette satire du monde audiovisuelle, de ce besoin obsessionnelle de célébrité, thème aujourd'hui encore plus actuel à l'heure d'internet et de la télé réalité. Certes Martin Scorsese n'a pas inventé la lune mais raconté avec son style ça donne un film brillant, montrant un deNiro étonnant et un Jerry Lewis qui l'est tout autant.
Les nombreuses critiques élogieuses malgré les mauvais résultats commerciaux sont totalement fondées. Idée scénaristique originale, De Niro impeccable dans ce rôle de comique déterminé et un film totalement actuel. Un très bon Scorsese.
C'est avec un humour corrosif que Scorcese signe sa première comédie sur les affres de la célébrité. Un sujet archi-balisé auquel il n'apporte foncièrement rien de nouveau mais la qualité de son scénario, son savoir faire dans la mise en scène, et le génie des acteurs font la différence. Robert De Niro bien sûr, très convaincant en abruti, mais surtout Jerry Lewis à qui Scorcese donne une chance unique de se montrer totalement différent de ses comédies habituelles. Un monstre de cynisme et d'hypocrisie. Certaines scènes sont très drôles, notamment celles où Diahnne Abott fait son numéro de groupie hystérique. Le style a pris un petit coup de vieux, mais le propos est toujours aussi efficace.
Un film qui rappelle beaucoup Taxi Driver. La folie ridicule et incontrôlable d'un homme près à tout pour accomplir ses désirs. Cette description peut autant s'appliquer à Taxi Driver qu'à la Valse des Pantins. Scorcese sur les conseils de De Niro réalise un nouveau film centré sur l'enfermement psychologique d'un homme seul. Ici, les situations d'embarras arrivent à leur paroxysme, on a du mal à suivre le héros, on a du mal à s'attacher à lui et on est gêné pour lui lorsque son fanatisme le pousse à emmerder tout le monde. Voilà donc un film qui enchaîne les scènes marquantes.
Un film de Scorsese qui arrive très bien a exploité le show-business. Les personnages ont tous beaucoup de charisme, notamment Pupkin qui est touchant et énervant à la fois. Certaines répliques sont hilarantes. Aucune fausse note ni blague foireuse.