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this is my movies
700 abonnés
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4,5
Publiée le 30 mars 2016
(...) Il faut dire que le pauvre Martin était débordé par son travail constant pour améliorer le scénario mais aussi par son travail sur la mise en scène, une de ses plus accomplies. De prime abord, on peut penser que le réalisateur ne s'est pas fouler et pourtant, on retrouve tout ce qui fait sa classe et son style mais avec un découpage beaucoup plus lent, qui laisse plus de place aux acteurs. Il y a tout d'abord des choix forts comme par exemple la volonté de ne pas filmer d'une manière différente les scènes de Pupkin en plein délire. Il en résulte ainsi une sensation assez étrange, qui désarçonne le spectateur et c'est un choix tout à fait logique au final. Au lieu de nous indiquer visuellement ce qui se passe, le spectateur doit ainsi lui même se laisser guider par la séquence et le contexte pour comprendre ce qui se passe. Ensuite, Scorsese se livre à quelques effets de style assez incroyables, comme par exemple ce fameux travelling arrière sur Pupkin face à sa "foule de spectateurs" ou encore quelques plans séquences assez incroyables, qui ne sont pas très ostentatoire mais qui se distinguent par leur naturel. Il y a aussi quelques fulgurances chromatiques comme cette séquence éclairée à la bougie, inspirée sans doute par celle de Kubrick sur "Barry Lyndon". Une séquence en grande partie improvisée et qui fait la part belle au talent d'une actrice méconnue mais qui aura sur le film une grande liberté, Sandra Bernhard. Avec sa grande bouche, sa voix et ses mimiques très agaçantes, elle ne séduit pas vraiment au 1er regard. Quand à Robert De Niro, sa performance est tout simplement décrite comme la meilleure de la collaboration entre les 2 hommes par Scorsese lui-même. La classe ! En se frottant à ce genre inédit pour lui, le réalisateur américain s'était mis une petite pression et je dois dire qu'il s'en sort très bien. Le film alterne entre moments gênants parfaitement rendus par son découpage avec d'autres scènes franchement hilarantes comme quand De Niro fait défiler les panneaux à lire devant un Lewis médusé par tant de bêtise. Le timing comique est bien réglé quand bien même ça reste avant tout une comédie assez noire. C'est d'ailleurs plus une vraie satire qu'une comédie pure. Pas une satire du show business mais plutôt le portrait assez dur d'un type de personnages, ceux qui veulent être célèbre et qui sont prêt à tout pour ça. (...) La critique complète ici
Du bon et du moins bon dans ce Scorsese. Si le personnage incarné par De Niro est flippant de réalisme, son insistance pour s'introduire dans le milieu est parfois clownesque et ridicule. Pathétique d'en arriver là, le personnage de ce comique méconnu tentant à tout prix de faire connaissance avec son maître spirituel. Si les scènes où De Niro se fait seul DESS dialogues et une fausse émission sont excellentes, Jerry Lewis n'est pas fameux et l'ensemble a vieillit. Le charme de 70's agit quand même et on passe un moment agréable.
"La valse des pantins" est un Martin Scorcese méritant une plus grande notoriété, car il développe un fond vraiment intéressant dont peu de film ont vraiment traité. La folie, l'obsession d'un homme pour son rêve le plus cher : devenir un showman de la télévision, via son modèle, Jerry Lewis, qui incarne ici son propre personnage fictif. Plus que ces adjectifs, une maladie, avant tout. Le personnage au nom agaçant et ridicule de Pupkin, interprété par un De Niro au sommet (enfin, est-ce vraiment toujours nécessaire de le préciser ?), est très travaillé. On apprend à le connaître au fur et à mesure de l'oeuvre, et on fini par s'attacher à sa désinvolture, sa naïveté mais aussi son énorme culot. Toujours positif et souriant malgré sa présence toujours gênante, il ira jusqu'au bout de ses idées, cédant à son obstination et son idiotie pour obtenir ce qu'il veut. Un angle parfaitement trouvé au final par le réalisateur, qui brosse ici le portrait d'un personnage attirant la sympathie du spectateur, alors qu'il est plus dangereux qu'autre chose.
Trois ans après "Raging Bull", Martin Scorsese retrouve son acteur fétiche Robert De Niro et surprend tout le monde en nous proposant cette comédie dramatique. La quasi totalité du film repose sur le talent de De Niro qui, à l'instar du réalisateur, montre qu'il est capable d'exceller dans tous les registres et pas uniquement dans des rôles de gangsters. Nous suivons donc Rupert Pupkin, la trentaine passée vivant encore chez sa mère et ayant des rêves de célébrité. Au delà d'avoir des rêves, Rupert a même l'impression de vivre ces moments de gloire. Au niveau de la réalisation, Scorsese s'amuse à alterner des passages de la vie réelle et ceux de l'imagination de notre personnage principal. De Niro, par son interprétation nous fait parfois penser à un Jim Carrey avec ce sourire béat et niais (notamment dans "Man on the Moon"). Satire du show - business diront certains, Scorsese apporte un regard très intéressant sur ce qu'engendre un besoin si viscérale de célébrité en étant en avance sur son temps et ce qui sera par la suite la télé réalité. Il nous montre par le dénouement de son récit ce qu'un homme, niais en apparence est capable de faire avec cette citation marquante de Pupkin : " Better to be king for a night than schmuck for a lifetime."
Un film assez novateur pour son époque qui ne connaissait pas encore la télé réalité. Sous forme de comédie, il traite d'un sujet plutôt pathétique et d'une illusion tellement vaine....
Captivant du début à la fin. Film tragi-comique parfaitement maîtrisé, et d'actualité malgré sa date de sortie. De Niro et Lewis sont très grands et bluffants dans des rôles inhabituels. Deux lectures possibles : Robert Pupkin est-il un psychopathe, ou un manipulateur d'immense envergure qui a tout compris du show-biz et du buz médiatique ? A voir !
Bonne Réalisation de Martin Scorsese. Avec un rythme lent dans sa première partie, cette comédie dramatique met beaucoup de temps a prendre son envol. Le scénario piétine, navigant entre la bouffonnerie et le fantastique sur une BOF très jazzy avec de belles insertions du Genius Ray Charles, de Sinatra, Pretenders et même de Jim Morisson ... La mise en scène est excellente et le jeu d'acteurs sublime : certaines scènes entre Robert De Niro, et Jerry Lewis sont grandioses ; De Niro est magistral en jouant très bien le mauvais acteur emphatique commandé par son rôle. Le Pitch : Ruppert Rupkin (R.U.P.K.I.N) est un "jeune talent" de 34 ans ; il fait tout son possible, et même plus encore, pour s'attirer les grâces de la vedette du comique : Lewis Langford et obtenir une invitation à son show TV.
Un film acide et assez merveilleux sur l'illusion de la gloire, qui reste furieusement actuel. Scorsese réalise une comédie dramatique amère mais légère où De Niro excelle par sa douce folie et Jerry Lewis, dans un contre emploi remarquable brille par sa sombre lassitude. C'est charmant, parfois un peu confus, mais le tout reste sublimement mis en scène et articulé entre fantasme et show business. Un très beau film.
Un chef d'oeuvre de la comédie noir pour moi. Loin des gangsters, Scorsese réalise un film unique en son genre en alternant comédie et film noir avec bravoure. Robert De Niro, qui avait à l'époque une grande notoriété, accepte quand même de jouer le nabot du film, c'est ce qui est prodigieux chez cet acteur (excellent dans ce rôle). La mise en scène est superbe, et Jerry Lewis crée la surprise en changeant complètement de registre. Pour ma part, l'un des meilleurs films de Martin Scorsese.
Simple, précis, efficace. Un scénario aux petits oignions. Un super De Niro, Diahnne Abott impressionnante et un jerry lewis comme je n'avais jamais vu (ça change des bétises que j'ai pu voir de lui).
Avec La valse des pantins, film assez méconnu de son auteur, Martin Scorsese livre une vraie satire sociale questionnant notre rapport aux stars, et nos désirs de célébrité, à travers des personnages excessifs, fous, effrayants et risibles. Robert De Niro et Jerry Lewis livrent tous deux d'excellentes prestations, sans compter le fait que Scorsese, en brouillant habilement les frontières entre fantasmes et réalité, donne au film plusieurs clés de lecture. Pour finir, l'esthétique du film est assez sympathique : colorée et assez kitch. Un film sympathique et bien rythmé, qui fait réfléchir. À voir.
Scorsese est un génie. Toute sa filmographie ne peut que nous faire avancer sur notre compréhension du septième art. Et puisque l'américain d'origine sicilienne n'a cessé de nous prouver qu'il était un touche à tout invétéré, pourquoi ne pas (re)découvrir l'une de ses comédies ? Rupert est un loser qui passe son existence à collectionner des autographes de stars. Vivant dans l'ombre de ces célébrités et dans le plus total anonymat, il souhaite faire carrière dans la comédie. Le seul hic, c'est qu'il ne connaît personne pour percer dans le show-business...
En regardant The King of Comedy (le titre original est bien plus pertinent, et ambivalent, que la version française), on s'aperçoit que cette œuvre sortie en 1983 n'a pas pris une ride. Même puissance satirique féroce sur le monde de la télévision. Même force artistique dans le montage scorsésien (la monteuse attitrée du cinéaste, Thelma Schoonmaker, était déjà fidèle au poste). Même réussite avec ce mélange savoureux des genres. Car ce film est un pur drame déguisé en une comédie pathétique. Tout, dans le personnage de Rupert, nous énerve. Son flot de paroles prenant l'intégralité la bande sonore. Ses sourires forcés qui nous donneraient envie de les faire disparaître. Ou son insistance hallucinante à obtenir satisfaction. Et pourtant, nous souhaitons qu'il réalise son rêve, mais pourquoi ?
The King of Comedy marque la cinquième collaboration entre le cinéaste et son acteur fétiche, Robert De Niro. Autant dire que les compères se connaissent diablement bien. Grâce à la finesse et la formidable philanthropie du réalisateur, son personnage apparaît comme un être fragile, décalé et surtout très frustré. Ce n'est que le plan-séquence final, d'une simplicité incroyable, dévoilant l'acteur faire son « numéro », qui nous éclaircira sur ce protagoniste fascinant. Le talent de Scorsese y fait beaucoup. Le charme de De Niro parfait une œuvre devenue culte.
passé inapercu, cet excellent film traite de la recherche maladive de célébrité à tout prix, peut importe le talent, et De Niro livre une performances inédite et dans ses meilleures. Pandant beaucoup de scenes et depuis le tout début du film on se sent à la fois amusé et mal à l'aise pour le personnage tellement il est obsessionnel mais sur de son talent et de sa future percée, et en même temps on se demande jusqu'où il va aller. Et la fin est tellement réaliste et actuelle.