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    Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde
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    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    "Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde" est le 3ème long métrage de Emanuel Pârvu en tant que réalisateur et, dans ce film retenu en compétition au dernier Festival de Cannes où il s’est vu accorder la Queer Palm, il fait preuve d’un talent qui le place parmi les meilleurs réalisateurs du moment. C’est en véritable maître du sucré/salé ou, plutôt, d’un mélange de douceur et d’âpreté, qu’il nous dépeint un village situé dans un endroit paradisiaque mais que le comportement de ses habitants arrive à transformer en véritable enfer. film vu au Festival de cannes 2024. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-trois-kilometres-jusqua-la-fin-du-monde/
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    65 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2024
    On s'ennuie. Très calme et lent. Ça manque d'émotion mais aussi de rebondissements. 0 musique de fond donc faut (vraiment) s'accrocher pour ne pas s'assoupir. Quelque personnes ont quitté la salle au fur et a mesure . Ce film laisse indifférent . Dommage car sujet intéressant mais très mal exploité a cause d'un scenario bavard qui tourne en rond.
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2024
    "Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde" en compétition cette année au festival de Cannes (Queer Palm), est un thriller social roumain puissant. En effet, le réalisateur Emanuel Pârvu livre aux spectateurs un plaidoyer fort contre l'homophobie en Roumanie, le fanatisme religieux et la corruption dans son pays à travers l'histoire d'un adolescent agressé à cause de son homosexualité dans un village roumain et passé sous silence. Le film est bien documenté avec des séquences bouleversantes et qui m'ont indigné devant l'histoire de ce jeune homosexuel en quête de liberté.
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    235 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, réalisé par Emanuel Parvu, plonge le spectateur au cœur d'un village roumain où le temps semble figé, loin des lois et des modernités des grandes villes. Le film aborde avec une acuité troublante l’homophobie institutionnalisée dans cette communauté, où les victimes sont punies et l’ordre ancestral reste inébranlable.

    L'histoire suit Adi, un adolescent de 17 ans, persécuté pour son orientation sexuelle. Parvu illustre une dynamique sociale complexe où chaque institution – police, église, services sociaux – collabore tacitement à maintenir le statu quo. La police, corrompue et complice, ferme les yeux, tandis que la famille et les autorités locales tentent de “soigner” Adi par des rites archaïques comme l’exorcisme. Le village devient ainsi un microcosme d'une société figée, qui préfère le calme apparent à l’évolution vers une plus grande justice.

    Le film s’imprègne d’une atmosphère glaçante, où la normalité apparente cache une violence sous-jacente omniprésente. La caméra, toujours proche des personnages, notamment Ciprian Chiujdea, accentue ce sentiment d’étouffement et d’inévitabilité. La narration sobre renforce l’impact, tout comme la mise en scène rigoureuse qui montre comment les différentes composantes du village – de l’église à la police – travaillent de concert pour étouffer tout changement, craignant l'arrivée de la ville et de ses lois modernes.

    Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde est un portrait saisissant et réaliste de la lutte des jeunes LGBTQ+ dans un environnement hostile, où tradition et conservatisme écrasent toute tentative d’émancipation.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2024
    Les familiers du cinéma roumain contemporain ne seront pas dépaysés par le troisième long-métrage d'Emanuel Pârvu, Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde. Dans l'histoire de ce jeune garçon agressé pour des raisons que l'on comprend vite mais qui embarrassent d'abord sa famille puis les différents rouages de l'autorité locale (police, chef d'entreprise douteux, Église), la défense de la victime devient moins une nécessité que la volonté d'étouffer l'affaire sans créer de vagues. C'est bien d'un engrenage qu'il s'agit, comme souvent chez Mungiu, et le classicisme de la réalisation allié à l'importance accordée aux dialogues est très habilement maîtrisé par le cinéaste, qui décrit sans fard les valeurs traditionnelles, que l'on pourrait aussi bien qualifier d'archaïques, d'une petite communauté confite dans ses croyances et incapable de tolérance vis-à-vis d'une prétendue "déviance" de l'un de ses jeunes membres. En résultent de petits arrangements et compromissions entre soi, pour ne pas attirer la "honte" sur un monde renfermé sur lui-même. Situé dans les paysages somptueux du delta du Danube, le film aurait pu, petit bémol, utiliser encore davantage les beautés naturelles des sites, qui contrastent avec l'étroitesse de pensée de ses habitants.
    Denis
    Denis

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2024
    Vu dans le cadre du festival de cinéma queer de Genève, la Queer Palm de Cannes est un grand film non seulement d’un point de vue cinématographique (mise en scène subtile, photographie lumineuse en opposition à une histoire sombre, distribution convaincante), mais également par ce qu’il raconte: une homophobie étatique et religieuse qui fait des ravages dans le cercle familial. C’est poignant, parfois irrespirable malgré la beauté du lieu où se déroule l’action et très questionnant sur l’amour parental. Un film coup de poing que l’on n’oublie pas une fois le générique de fin terminé!
    Bruno CHEVILLARD
    Bruno CHEVILLARD

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    J ai trouvé ça pas mal mais avec trop de lenteurs, trop de formalisme et malgré deux scènes terribles, l émotion ne passe pas 👎 ou sont mal jouées.
    La route m'a paru longue sur ces 3 km, j'ai eu l'impression que la marche était un peu interminable et leeeeeente !
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2024
    Emanuel Parvu a réalisé un film excellent et qui a du agiter certains( voire choquer) esprits en Roumanie….La réalisation est parfaite et le thème spoiler: de l’homosexuel qu’on veut cacher au village (
    milieu rural) est traité avec art et d’un réalisme parfait..Les combats verbaux entre le père et le fils, le père et ses voisins sont passionnants et le réalisateur pose sa caméra , toujours au bon endroit avec les bons plans ( américains, panoramiques, )….Musique rare ? Au fond le film est une quête pour la tolérance, dans les deux sens d’ailleurs, et qui se termine par une élégante ellipse et un plan séquence plutôt poétique???Je conseille ce bon film….Plutôt passionnant à regarder….
    capirex
    capirex

    94 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2024
    Excellent film , intense et prenant , d'Emanuel Parvu qui livre là un récit aussi glaçant que puissant sur l'Homophobie plus qu'ordinaire d'un village en Roumanie !
    L'Homophobie est là Etatique et Religieuse ce qui fait des ravages dans le cercle Familial et ce en total contraste avec la beauté du lieu où se déroule l’action !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2024
    C'est l'été dans le delta du Danube et Adi, revenu chez ses parents, subit une violente agression aux conséquences multiples pour la communauté du village. Révélant directement l'homophobie de la communauté - le méfait devenant presque une action de salubrité publique - l'affaire va rapidement en impliquer certains de ses membres. Institutionnels d'un côté : le chef de la police et le prêtre. Simples habitants de l'autre dont un homme influent aux relations nombreuses envers lequel le père de Adi a une dette à honorer.
    L'acteur Emanuel Parvu opte pour les plans fixes et des cadres originaux pour son premier film construit dans une sorte d'esprit fidèle à Renoir, où chaque personnage a ses (bonnes) raisons pour agir et s'érigeant ainsi en directeur de conscience.
    Au-delà de la dénonciation de l'homophobie au travers de l'histoire particulière, le film vise aussi à l'universel et devient ainsi une charge contre l'état de la Roumanie et, de manière encore plus vaste, une étude sans fioritures de la petitesse et de la mesquinerie de l'espèce humaine.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    69 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Alors qu'il revient pour les vacances dans son village natal, Adi est violemment agressé après avoir été surpris en train d'embrasser un autre jeune homme.

    Récompensé par la Queer Palm au dernier Festival de Cannes, le film dépeint une société rurale roumaine tellement engluée dans le passé que seule la présence d'un téléphone portable permet de comprendre que l'histoire est contemporaine.

    Avec énormément de rigueur et de soin apporté à la mise en scène, Emanuel Prâvu signe un réquisitoire glaçant contre l’obscurantisme.

    En choisissant de placer ses personnages dans des cadres très larges, au milieu d'une nature ensoleillée, à l'apparence idyllique et accueillante, il fait d'autant plus ressentir leur isolement, dans un environnement où tout n'est que secret et silence.

    Le film se refuse de tomber dans le mélo et n'use d'aucun artifice pour essayer de susciter davantage d'émotion. Plans fixes, pas de musique, pas de gros plans. Un cinéma à l'os, rugueux et âpre, pour insister sur l'hostilité d'un monde qui n'est pas prêt à accepter la différence. Seuls les ecchymoses d'Adi sont là pour témoigner des souffrances qu'il endure. Des ecchymoses qui lui donnent parfois des airs de mort vivant (et l'on n'est pas prêt d'oublier le regard face caméra qu'il nous adresse à la fin du film).

    Alors que l'on pourrait s'attendre à ce qu'il s'attache davantage à son personnage principal, à ce qu'il ressent suite à cette agression et au traitement qu'on lui inflige, le récit préfère s'attarder sur les réactions en chaîne de toutes les personnes qui l'entourent, sur tous les mécanismes mis en place pour taire et étouffer ce qu'ils ne sont pas prêts à entendre et à accepter. Comme dans sa propre vie, Adi est relégué au second plan du film.

    C'est pour cela que Trois Kilomètres jusqu'à la Fin du Monde est avant tout un film sur l'invisibilisation, le déni, la capacité des hommes (mêmes d'Eglise ou de Loi) à s'unir aux dépens des plus faibles pour servir leurs propres intérêts. Un monde dans lequel on ne peut compter sur (presque) personne et un film qui laissera un goût amer, même sur son plan final.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Régine T
    Régine T

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Nous sommes en Roumanie. Adi, défiguré par une aggression, est retrouvé dans sa chambre par un voisin.

    C’est là, dans le village paisible au bord du Danube, que la vie des parents et de l’entourage d’Adi est bouleversée. Le mobile de l’agression finit par se savoir et la victime n’en finit pas d’être harcelé.

    Excellent film qui s’achève trop vite.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    28 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Bonjour tout le monde,


    Ce film est uniquement tourné en plan séquence, Il est âpre mais non aride. Il est sans musique mais les bruits de la nature tissent une ambiance musicale adaptée! Cette œuvre cinématographique revêt une prégnance visuelle, discrète, secrète et au ton complexe par les paroles à voix basse parfois et à voix aiguë aux moments de crise. Nous sommes en présence d' une anatomie d' un" déni " collectif, suite au tabassage,hors champ, d' Adi,17 ans, qui est le protagoniste principal de cet ouvrage cinématographique austère, lucide et qui témoigne d' une situation dans un village d' une île dans le delta du Danube en Roumanie actuellement.
    irgendwer92
    irgendwer92

    9 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2024
    Aussi plat et ennuyant que le delta du Danube. Le sujet est ptet bon, l'histoire bien construite mais franchement... ça s'écoute! Acteurs monocordes... plans longs... mais looooongs....
    pierremailletfr
    pierremailletfr

    74 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Vu dans le cadre d’une avant-première au Louxor, un film très impressionnant qui sort des clichés austères du cinéma roumain type Cristian Mungiu. Dans un endroit solaire et détendu au début du film, va se dérouler une histoire terrifiante, sous la forme d’un thriller psychologique dont la tension ne retombe pas jusqu’au (magnifique) dernier plan. Nécessaire en ces temps de régression sociale.
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