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DAVID MOREAU
129 abonnés
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2,0
Publiée le 23 octobre 2023
LES AMANTS DIABOLIQUES. C'est pour un recommandé, repassez je ne suis pas habillée. Quand l'ange de la mort dans sa tournée sème le poison dans les veines. Séquences et consequences dans un corps sans fièvre. Ferdinand Cheval a aimé.
Ce film vaut autant par son scénario que par la performance hors normes de Jessica Lange et Jacques Nicholson. La première est à tomber en dégageant une sensualité très rarement vue au cinéma. Quant au deuxième, un an après Shining, il nous gratifie d’une empreinte indélébile. Seule la longueur du film paraît critiquable. Très belle reconstitution d’époque (1934) durant la grande dépression, un monument de film comme on en voit peu.
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1,5
Publiée le 21 avril 2021
Un remake qui est tout simplement mauvais de l'un des thrillers noirs les plus durs, les plus sexy et surtout les mieux interprétés. Je sais que Garfield et Turner seraient difficiles à battre mais Nicholson et Lange ne sont même pas dans la course. Le film n'a pas de rythme à proprement parler et aucun aspect dramatique à aucun moment de l'histoire. Il fait également des sauts narratifs inexplicables qui si je n'avais vu l'original n'auraient eu que peu ou pas de sens. Et puis il y a l'épilogue déprimant dont j'essaie encore de comprendre l'intérêt juste à côté de l'apparition d'Angelica Huston en tant que dompteuse de lions de cirque qui s'empresse de coucher avec Jack avant de déposer son puma de compagnie sur Lange. Quant à la fameuse scène de sexe sur la table de la cuisine elle sort de nulle part sans qu'il y ait eu auparavant la moindre alchimie sexuelle entre le couple et j'ai trouvé que Nicholson viole à moitié Lange. Quant à Nick l'idiot de mari de Lange il ne laisse aucune impression si bien que l'on ne se soucie pas de sa fin aux mains des amants. J'ai rarement vu un film hollywoodien aussi mal monté joué et scénarisé...
Pas de musique transcendante, ou de plans géniaux, tout réside dans l'histoire et l'interprétation des personnages. C'est pas un chef d’œuvre, et c'est un film qui m'a en quelque sorte déçu mais je pense qu'il peut plaire aux amoureux de love stories.
Film noir du début des années 80 sur la thématique des '' amants diaboliqies''. Je n' ai pas vu les autres films ni lu le livre donc je ne peux pas juger les différences ou la fidélité avec le roman. Film noir à souhait qui m'intrigue à chaque fois que je tombe dessus. Je ne connais pas l'ensemble de la carrière de Nicholson, je l'ai vu évidemment dans vol au dessus d'un nid de coucou, shining, les infiltrés, dans des comédies,... Et il démontre une nouvelle fois la largesse et justesse de sa palette en face d'une Jessica Lange troublante, touchante, belle et toujours juste elle aussi. Leur complicité et leur rivalité fonctionnent. Quelques lenteurs certe mais la sincérité et la sensibilité des personnages nous donne à tout moment l'envie d'en voir plus. La réalisation est bonne bien que le film soit vieillissant. Si un nouveau remake se fait, il sera difficile d'égaler celui ci.
Une petite claque quand même ce film. Je ne peux que constater le déclin du cinéma actuel et je ne comprends pas comment on peut se tourner vers certaines nouveautés insipides... Bref on ne va pas refaire l'histoire mais heureusement il reste de bons vieux films qui mériteraient la lumière afin que les plus jeunes puissent ne pas passer à côté. Cela vaut pour ce film noir.
Cette deuxième adaptation du roman homonyme de James M. Cain, qui est également le remake du film homonyme de 1946, cette fois réalisée par Bob Rafelson et sortie en 1981, n'est pas mal mais sans plus. J'en suis effectivement assez déçu car ayant adoré le premier, je m'attendais à un film de la même trempe, surtout porté par un casting comme celui-ci. Je sais bien que les remakes sont souvent des déceptions (même si certains sont bons, il ne faut pas tout mettre dans le même panier non plus) mais pour le coup, je m'attendais même ici à préférer celui-ci au premier. Nous nous retrouvons donc avec la même histoire, il n'y a pas réellement de changements au niveau du scénario, mis à part quelques petites choses un peu plus approfondies vers la fin du film. Néanmoins, le principal changement qui est ici à noter, c'est le côté sulfureux du film. C'est peut-être d'ailleurs ce qu'il manquait au premier, toutes ces scènes torrides entre les deux personnages qui sont ici pour le moins explicites. En même temps, dans les années 80, le code Hays étant aboli, le cinéma hollywoodien peut se permettre bien plus de choses du côté de la sexualité, ce qui nous permet d'avoir des scènes assez claires en ce qui concerne la relation entre les personnages. N'ayant pas lu l’œuvre originale, je ne peux pas savoir si le film en fait des caisses à ce niveau-là ou si cet érotisme y était déjà suggéré. Nous avons également un côté beaucoup plus violent au niveau de la relation entre les deux personnages, ce qui rajoute un peu de matière à l'ensemble. Mais avec ce remake, j'ai beaucoup moins accroché à l'histoire, assez paradoxal d'ailleurs puisque presque rien n'est changé avec celle du précédent film. Je ne me suis pas ennuyé non plus mais je n'ai jamais été réellement à fond dans l'histoire et je n'ai pas non plus ressenti d'attachement particulier envers les personnages. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Jack Nicholson et Jessica Lange qui sont, comme à leur habitude, très bons. Cette dernière version en date de "Le Facteur sonne toujours deux fois" est donc une déception en ce qui me concerne mais n'en est pas non plus un mauvais film, loin de là.
Le plus gros défaut qu'on peut lui donner, c'est que le film n'a au final pas énormément d’intérêt. La trame n'est pas marquée par un seul "problème" qui occupe tout le film. Ici, on suit la vie de Franck pendant quelques mois de sa vie, mais le film aurait pu tout autant se finir quelques mois avant ou quelques mois après.
On ressent assez fort le remplissage, la problématique principale dure une première heure : spoiler: le meurtre de Nick et acquittement de Franck et Cora . Il semblerait que le réalisateur ai du remplir la suite pour en faire un film. Aucunes des actions qui suivent la première heure n'ont vraiment d’intérêt. La fin le montre bien : elle est peu crédible et enlève tout l’intérêt de la totalité du film. Mais il fallait bien finir le film d'une manière ou d'une autre... spoiler: La mort (ridicule) de Cora n'est qu'un prétexte pour finir le film quelque part...
Il se laisse pourtant regarder assez facilement, car il est bien réalisé. Certains plans sont excellents, les musiques sont cohérentes, et le jeu d'acteur crédible (spoiler: sauf quand Franck "pleure à la fin" ).
Je n'ai absolument pas compris le rapport entre le titre et le film, mais soit, c'est un détail.
Je ne conseille donc pas le film, à moins de n'avoir vraiment que ça à faire....
Je n'ai pas vraiment aimé ce film. Je n'ai pas compris le message, s'il y en avait un. Pas de passionnante histoire d'amour. Les décors ne sont pas "beaux". Ce film ne m'a pas fait rêver.
La rencontre vire au drame passionnel. Ce n'est pas que l'histoire ne soit pas intéressante, c'est plutôt la mise en scène qui est assez ennuyeuse et plate. L'enquête policière est vite expédiée au profit de la romance qui ne semble pas si vénéneuse que ça. Je voulais davantage ressentir "les diaboliques".
Bonnes interprétations des acteurs mais déroulé du film lent et moyennement intéressant. Le débarras du mari par la femme et son amant est un thème très souvent porté au cinéma et cette version n'est pas passionnante et n'apporte rien de spécialement original au genre. Très long et l'on finit par s'ennuyer ferme en se demandant pourquoi 40 minutes de plus au film spoiler: après le procès gagné si n'est pour confirmer l'intérêt de la ceinture de sécurité.
Joliment portée par Jack Nicholson et Jessica Lange dans leurs rôles d'amants fatals, cette adaptation de James M. Cain souffre quelque peu de non-choix scénaristiques qui tendent à affadir son propos. Du coup, si plusieurs aspects sont plaisants – acteurs, décors, lumières,... – le sentiment d'ennui prend parfois le dessus.
Le Facteur Sonne Toujours Deux Fois est un bon film. Ce drame et film noir bien que loin d’être grandiose reste tout de même prenant pour tous les bons ingrédients dissimulés au sein de cette œuvre qui aura marqué son temps. Au fin fond du Midwest, la passion maléfique entre un vagabond violent et une femme mariée. Présenté en sélection officielle hors compétition au 34ème Festival De Cannes en 1981. Le réalisateur américain n’est pas le premier à porter à l’écran le roman éponyme de James M. Cain d’ailleurs souvent cité comme étant l’un des meilleurs romans noirs de son temps. Il s’agit là de la quatrième et à ce jour dernière adaptation puisque trois autres œuvres ont vu le jour avant au cinéma dont le film « Le Dernier Tournant » de Pierre Chenal avec Michel Simon en 1939, « Les Amants Diaboliques » de Luchino Visconti en 1943 et « Le Facteur Sonne Toujours Deux Fois » ce coup-ci version 1946 de Tay Garnett avec Lana Turner et Cameron Grant qui se veut d’ailleurs plus proche du roman. Je n’ai vu aucune de ces autres œuvres mais elles me font toutes autant envie. Cette version-là reste sans doute la plus connue et le cinéaste a décidé de s'affranchir d'une partie de l'histoire pour se concentrer sur la tension érotique permanente qui anime le couple incarné par Jack Nicholson et Jessica Lange, époustouflants, dont les scènes de sexe marquèrent leur époque. Excités par la violence et le sang, étonnamment capables d'une tendresse presque enfantine, ils happent le téléspectateur jusqu'à l'ultime scène, parfaitement amenée. La bande son se fait plutôt discrète et correcte mais n’est pas un élément majeur à citer ici. Le réalisateur Bob Rafelson signe son 5ème long métrage avec réussite pour ma part, une réalisation qui sans être extraordinaire fonctionne très bien. Mais ce qui fait la richesse de ce film c’est son casting fabuleux avec un Jack Nicholson bouleversant avec une grande performance une fois encore et une Jessica Lange excellente en femme fatale. Mais ce serait dommage d’oublier les autres tous bons avec John Colicos, Michael Lerner, John P. Ryan, Anjelica Huston ou encore un court passage au début de Christopher Lloyd. Pas besoin de me sonner deux fois pour comprendre que ce facteur dont le titre, malheureusement, n’est d’ailleurs pas expliqué à la fin du film mais plutôt dans la version précédente de 1946, nous fait part d’une lettre ouverte pour cette œuvre à voir. Ma note : 7.5/10 !
Un film attachant, qui nous plonge dans l'atmosphère trouble que dégage chacun des deux personnages, alternant entre le désir et la crainte de s'engager en risquant de perdre. Quelques détails pas clairement exposés (les avatars du mari, le procès...). On a du mal à croire à ce final, d'autant qu'il se termine sur un long plan fixe où Cora spoiler: en principe morte continue à respirer (doucement, mais cela se voit).