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    Géronimo
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    3,4
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    34 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Dénigré par beaucoup, il faut replacer ce "Géronimo" à sa véritable place. Il semble ici que Walter Hill ait essayé de retrouver le souffle des grands westerns des années 40, mais en donnant un point de vue plus objectif sur les Indiens. C'est à la fois réussi et raté, dans la mesure ou Hill réussit en effet un film beaucoup plus nuancé que pouvait l'être les westerns de cette époque, mais se focalise paradoxalement trop d'un point de vue américain, ne laissant ainsi pas assez la place à la culture indienne dans son long métrage. De plus, les personnages américains sont un peu trop marqués et manquent de subtilité, à l'exception peut-être de celui de Robert Duvall et cela malgré une bonne interprétation de l'ensemble des acteurs. D'un point de vue purement cinémtographique, l'oeuvre sait quant à elle se faire assez plaisante et enrichissante, soutenu par quelques très belles qualités, notamment la musique de Ry Cooder. Hélas, même si l'oeuvre s'avère très soignée et que les combats sont assez réussis, il manque véritablement cette force épique, ce souffle presque romanesque que Ford réussissait si bien à trouver, si bien que l'oeuvre manque un peu de grandeur et ne restera ainsi pas autant dans les mémoires qu'elle aurait pu. Cela dit, l'ensemble n'a vraiment rien de déshonorant et "Géronimo" mérite au moins d'être vu une fois, surtout si l'on ne connait pas très bien cette page de l'Ouest Américain.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Il ne faut pas comparer ce film à des westerns plus anciens, plus proches de l’art cinématographique que de la vérité historique. Walter Hill n’est pas Ford et il est le premier à le savoir ; aussi traite t-il son sujet autrement. Il en fait un documentaire et utilise raisonnablement les procédés à la mode dans les années 90. Comme le thème est sans doute le plus important qui soit, il prend son temps pour bien nous faire comprendre les raisons différentes qui poussent chaque personnage à agir. Le résultat est magnifique, on en sort édifié particulièrement les spectatrices qui y découvrent la nature des hommes. Certes, Géronimo est un sauvage mais comment faut-il qualifier ses ennemis ? C’est à chacun de nous d’y répondre. Quelques scènes d’actions imaginaires classiques parsèment le film, afin de nous permettre nous détendre. Je retiendrai le superbe combat entre un chiricahua illuminé et Gatewood. Les chevaux y jouent un rôle comparable à ceux des tournois du moyen âge. Tous les acteurs sont excellents en particulier Duval et Patric et c’est un plaisir que de découvrir comme narrateur Marc Damon à ses débuts. La lenteur du film est une nécessité qui permet à chacun de nous de réfléchir profondément aux évènements passés et à ceux d’aujourd’hui dans d’autres pays que la France. Ce film se regarde comme un témoignage, ce n’est en aucun cas un film d’aventures conçu pour nous distraire. Il est indispensable de le savoir pour l’apprécier.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2011
    Un très grand western sur un figure mythique de l'ouest américain : Géronimo. La reconstruction historique est habilement dirigée, les acteurs épatants (Wes Study est sculptural à souhait), la mise en scène dynamique... bref, un très grand western qui nous laisse sceptique quant aux origines des USA.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Un western atypique et tout à fait passionnant. Quelle claque pour les WASPS !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Intéressant mais encore un film bien trop édulcoré et aseptisé, coté acteurs seuls Wes Studi et Robert Duvall ont la gueule de l'emploi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2021
    Le temps fait parfois bien les choses. Découvrir le Geronimo de Walter Hill après Hostiles de Scott Cooper révèle à la fois la paternité revendiquée par ce dernier, prolongeant la reddition de l’Indien ennemi sous la forme d’un retour à la terre natale de laquelle il fut chassé – et cette chasse n’est autre que celle orchestrée par le long métrage de 1993 –, ainsi que l’humanisme d’un récit mettant en scène les exactions des deux camps en présence pour mieux chanter une paix qui n’est possible que dans l’au-delà. Geronimo pose les bases esthétiques d’Hostiles : une mélancolie générale qui se heurte à des scènes de sauvagerie, un lent crépuscule teinté de déceptions, la peinture d’une humanité fantomatique dont la soif de vengeance s’avère insatiable et stérile, comme en témoigne le guerrier apache en clausule, dans une séquence de dialogue que reprendra, presque à l’identique, Scott Cooper. Notons que Wes Studi assure la transition entre les deux. Ce qui frappe dans le western de Walter Hill, c’est que les combats ne constituent pas le cœur des préoccupations ; ils sont d’ailleurs filmés de façon interne, les plans donnant l’impression d’avoir été captés au milieu de la mêlée dans laquelle s’affrontent pêle-mêle amis et ennemis. L’essentiel se joue ailleurs, dans les discussions entre les peuples et en leur sein qui doivent organiser la paix entre eux, mais dont chaque proposition se voit aussitôt soldée par un échec sanglant. Le cinéaste recourt à de nombreux gros plans sur les visages de ses acteurs : il scrute leur regard, fait parler pupille et iris, invente une communication non-verbale qui dit tout, soit la position de spectateur de personnages n’ayant aucune prise sur un affrontement racial de nature politique et bureaucratique – les ordres viennent d’en haut, les gradés se suivent et se ressemblent, unis par le service rendu à la nation et l’uniforme. La terre indienne devient un lieu de passage : on y stocke des garnisons, on y tue, on y traque celles et ceux qui refusent de se plier aux lois imposées par le gouvernement américain. Aussi les protagonistes principaux apparaissent-ils tels des gardiens d’une mémoire territoriale, ils sont ceux qui connaissent la terre et son histoire, qui s’entretiennent avec les autres peuples de manière ou compatissante ou autoritaire. Ils sont autant d’avatars de ce « rêveur », chamane fusillé pour avoir prédit la trahison de l’homme blanc. Même Al Sieber, dont l’hostilité à l’égard des Apaches est explicite, éprouve du respect pour des ennemis qui, en d’autres circonstances, auraient pu lui être chers. En d’autres termes, Geronimo pense ses personnages comme des pions animés par des forces supérieures, une force politique, vindicative, religieuse ; il peint la disparition d’un mode de vie vieux de plus d’un millénaire comme une trahison étendue à tous ses acteurs, peu importe le camp qu’ils défendent ; il atteste la fin d’un genre, le western, qui semble s’éteindre avec les derniers mots du chef rebelle, « mon temps est terminé ». Un immense film, à réévaluer d’urgence.
    remy d.
    remy d.

    14 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Un bon film qui est très bien joué. Un casting que beaucoup de réalisateur rêveraient d'avoir.
    caro18
    caro18

    172 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2013
    L'histoire est interessante mais la mise en scène gâche tout par sa lenteur.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    Artistiquement parlant ce n’est pas un mauvais film. Ce Geronimo profite d’une belle photo, d’un bon découpage et d’une troupe d’acteur concernée. Il est en revanche beaucoup plus discutable sur ce qu’il nous raconte. Car non content d’évoquer l’anéantissement des des indiens d’Amérique de manière très édulcorée, il montre le personnage de Geronimo du point de vu des hommes blancs. Du coup on a pas une meilleure compréhension de ce personnage mais juste une sorte d’image d’Epinal fausse et inintéressante. C’est vraiment une impression de gâchis de la part de Walter Hill qui se fait prendre au piège du Western à l’ancienne alors que c’était la l’occasion d’offrir une vision plus moderne et novatrice; dommage.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2019
    "Geronimo" est un western de 1993, un peu tombé dans les oubliettes et mal-aimé, qu'il convient pourtant de réhabiliter. On suit le destin du chef Apache entre ses deux redditions (1984 et 1986). La narration est fluide, pédagogique et plaisante. Le point de vue se place le plus souvent du côté des blancs, un défaut dans le sens où la personnalité profonde de Geronimo nous échappe. D'une tonalité généralement très classique, certaines séquences apportent également une mélancolie touchante (c'est la fin d'un monde et une page de l'histoire qui se tourne). Côté casting, Matt Damon semble un peu tendre. Wes Studi est convaincant bien que sous-employé. Mais ce sont bien les vétérans qui emportent le morceau : Gene Hackman et Robert Duvall, ce dernier interprétant à la perfection le mercenaire Al Sieber, le personnage le plus ambigu du film, et donc le plus passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Une page de l'histoire américaine mise en avant avec une belle distribution et une belle interprétation. Des paysages magnifiques.
    J'aime ce film qui aborde un sujet important.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2010
    Le célèbre guerrier apache (qui n'était pas chef mais chamane) dans un western qui donne une version très proche de la réalité historique. Mais on est déçu rapidement car il ne s'agit nullement d'un biopic mais l'histoire des dernières années de combats de Geronimo vu par l'oeil d'un jeune lieutenant qui voit surtout l'histoire de son point de vue et de celui de son supérieur qu'il admire. Peu de Géronimo au final malgré un Wes Studi impeccable. Un casting impressionnant (Gene Hackman et Robert Duvall surtout) et un duo Milius-Hill aux commandes ne sauvent pas le film. Loin d'être un navet il s'agit avant tout d'une sorte de témoignage d'un soldat qui a croisé un temps soit peu Géronimo lors de ses débuts. Dommage car les scènes de combats sont très réussis mais le plaisir reste limité.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2012
    LE DERNIER DES APACHES. Simple mais accompagné d'un bon casting, et ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un western.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    Un western mineur dans la carrière de Walter Hill, le cinéaste accouchant d'un film un peu trop lisse et dont la durée trop courte ne peut que survoler un sujet qui aurait mérité une plus grande densité. Reste un spectacle agréable et mis en scène avec efficacité, au casting impeccable et aux images superbes.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    Attention, “Geronimo” n’est pas un biopic sur le célèbre chef Apache. Le film s’intéresse plutôt à sa traque dans les années 1880, les protagonistes étant des militaires chargés de le capturer. Walter Hill lorgne ici clairement du côté des classiques du western et de l’aventure, avec une certaine ambition. Notamment, le tournage a été effectué dans des paysages naturels somptueux, largement mis en avant par les plans panoramiques. Le film s’appuie aussi sur plusieurs têtes bien connues. Gene Hackman et Robert Duvall (rien que ça !) apportent de la prestance à leurs personnages, ou Wes Studi qui s’avère impérial en Geronimo. On sera en revanche plus mesuré devant Matt Damon (alors dans l’un de ses premiers rôles), car si l’acteur livre une prestation convenable, son personnage ne sert pas à grand-chose à part faire de la narration ! Par ailleurs, s’il a clairement de l’allure, Jason Patrick en fait un peu trop en officier au grand cœur, stoïque au regard d’acier. Ce sont d’ailleurs quelques symptômes des maladresses du film, qui propose un rythme et une narration étrange (Geronimo se rend et se rebelle à plusieurs reprises, les transitions entre scènes sont parfois décousues). Néanmoins, son portrait nuancé des Amérindiens est intéressant. Geronimo est à mi-chemin entre un rebelle légitimement écœuré du traitement des Apaches par les Blancs, et un bandit violent qui aime trop se battre. L’armée est présentée comme contenant plusieurs officiers qui respectent les talents des Apaches, et goûtent peu à l’hypocrisie du gouvernement. De bonnes intentions donc, pour un résultat plaisant mais qui manque du souffle qu’il recherchait.
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