Si je vous dis, des images sublimes, inédites ou rarement dévoilées, vous allez me croire ? Maintenant, si je vous dis qu'Un jour sur Terre, c'est à la fois, un peu de Microcosmos, Le peuple de l'herbe (1996), Le Peuple Migrateur (2001), La Planète Bleue (2004), La Marche de l'Empereur (2005), Ushuaia ou encore National Geographic, vous êtes convaincus ?
Les réalisateurs Alastair Fothergill & Mark Linfield viennent de nous concocter un extraordinaire documentaire, fait d'un travail laborieux et éreintant, où pas moins de 40 équipes (scientifiques et chefs op') ont durant cinq années, recueillis plus de 500 heures de rush, dont 250 uniquement pour les prises de vues aériennes (!!!) à travers 21 pays différents et dans plus de 200 lieux. Du pôle Nord au désert de Kalahari, de l'Antarctique au Delta d'Okavango, de l'Himalaya à l'Equateur en passant par le Nord de la Norvège. Ici, pas de trucage, ni d'image de synthèse, seules les images pures de toutes beautés vous sont offertes sur un plateau d'argent, le tout en Haute Définition !
Tel Nicolas Hulot, on se faufile dans la savane sur les traces des éléphants et des lions, des ours polaires ou encore des baleines. Tel Yann Arthus Bertrand, on survole des paysages somptueux, été comme hiver, printemps comme automne, où grâce aux toutes dernières technologies en matière de caméras, on peut admirer la flore renaître avec l'éclosion de ses fleurs et de ses fruits (le tout en accéléré et avec plus de 2 000 images par seconde !!!). De la magie du montage aux paysages envoûtants, sans oublier la B.O qui est à la fois berçante et fabuleuse, seule regret (pour la version française) la voix off (celle d'Anggun) qui vient perturber ce prodigieux spectacle ! Au final, on obtient un plaidoyer pour la sauvegarde de notre planète avec son lot d'images qui valent bien mieux qu'un long discourt !