Un John Waters aussi épatant que réjouissant !
A dirty shame , dans la plus pure tradition "watersienne" est grossier, jouisseur, provocateur, hilarant, d'une éclatante et naïve vulgarité assumée...
Une tranquille mère de famille très coincée du cul (Tracey Ullman, hilarante comme d'hab') à la suite d'un coup sur la tête devient une nymphomane obsédée du cunilingus... Elle rencontre le Messie-gourou du sexe (Johnny Knoxville, oui oui, celui de Jackass) qui fomente la worldsexrevolution... Pendant ce temps, heureusement, la résistance de l'Amérique puritaine s'organise pour lutter contre le mal qui ronge le pays. Qui gagnera le combat...connaissant John Waters, d'après vous ?
Lesbiennes enragées, scato blagueur, ours très bien léchés, masturbatrice frénétique, poupée surgonflée, échangistes prosélytes, écureuils partouzards, gros bébé-pervers pépère, hétéros, homos, bi, ou autres, ici c'est la joyeuse partouze intersidérale, la décomplexée grande fête du cul et c'est un régal !
Waters balance sa grande tarte au sperme à la gueule de l'Amérique bien pensante avec une joie de vivre et de baiser si communicative qu'on ne peut qu'adhérer à cette nouvelle secte des pervers en tous genres et adorateur du cul, de la bite, du vagin, du clitoris et de tous les trous et perversions imaginables...
A moins évidemment de faire partie d'une autre secte : celle des coincés de tous les orifices !
Personnellement je me suis tordu de rire devant les excès et les provocations en tous genres du film !
On peut regretter évidemment que Divine ne soit plus là pour interpréter le rôle de la nymphomane clitoridienne mais Tracey Ullman semble tant s'amuser dans le rôle que très vite on ne voit plus qu'elle... On se demande comment le beau Chris Isaac parvient même à garder son sérieux... Selma Blair en Lolo Ferrari étonne et Johnny Knoxville est une bombe atomique !
Waters renoue, en grande forme, avec une comédie trash anti-Tartuffes salvatrice en ces temps de retour à l'ordre