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stebbins
501 abonnés
1 747 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Un ami me l'a prêté récemment. Le film de Robert Salis a de bons et de mauvais côtés. Je commence par les mauvais: mise en scène scolaire et académique, mauvaise interprétation des personnages de Paul ( Grégori Baquet qui en fait trop ) et de Chouquet ( Arthur Jugnot n'est pas crédible pour deux sous ) et des erreurs de rythme ( je veux parler du montage à la Godard, la scène où Paul tente d'avouer son homosexualité a son ami Louis Arnaut alors qu'il sont en voiture : Est-ce une référence à A bout De Souffle ? ). Pour les bons côtés : de la finesse, de la sensualité, et une véritable réflexion sur l'amour et le pouvoir, et même sur le cinéma ( un peu, si si ). Robert Salis l'affirme lui même en reprenant dans un entretien lui étant destiné la célèbre phrase de Godard : " Un travelling est affaire de morale ". Vous l'aurez compris, la force du film vient du fait qu'il n'y a jamais d'effets gratuits, chaque plan est soigné, le metteur en scène n'est pas en démonstration cinématographique ( je veux dire par là qu'il n'y a pas d'effet pour l'effet ). Ainsi, le film demeure scolaire mais humble, sans prétentions. Un bon film d'étudiant en cinéma, ni plus ni moins.
Je trouve les critiques presse accordant 0 ou 1 étoile tout à fait pertinentes et résumant parfaitement l'impression laissée par ce film : méconnaissance du sujet (grandes écoles), acteurs scolaires (récitations), scénario stupide, décor à 2 balles. On croirait des acteurs issus de pornos gay à qui ont essaierait de faire jouer un vrai film avec un peu de texte et de mise en scène. Minable.
Etant issue d'une de ces 3 grandes écoles, j'avoue m'être bien marré sur cette espèce d'image qu'ont mes camarades dans ce film : alors, comme ça, on se baladerait avec une veste en lin avec un telephone portable à l'oreille en train de crier "MAIS VENDEZ BON DIEU !!! FAITES-LE SINON MON PERE VOUS VIRE !!" Et, encore, si c'était le seul cliché du film...Mais tout y passe, le fils de patron qui n'a pas le droit d'approcher l'arabe, les khagneux qui parlent de Socrate pour se draguer... Ce film ne traduit aucune réalité, c'est juste des caricatures fantasmées, tout est caricature même la morale...
Ce film à l'affiche et au sujet racoleurs est pétri de clichés stériles, de mièvrerie et de maladresses en tout genre ! La réalisation est fade, basiquement juvénile, tout droit sortie d'un projet de fin d'année de la FEMIS ! Les dialogues inadaptés au cinéma sont lourds, pompeux et tellement mal joués, que les scènes en sont risibles. Mais comment peut-on présenter un film avec des acteurs aussi faibles ! Alice Taglioni et Jocelyn Quivrin sont ceux qui se sortent le mieux de cette piètre et ridicule bleuette à l'eau de rose bon marché.
Des étudiants en grande école de commerce et de littérature découvrent la complexité de la relation amoureuse. Il y a plusieurs films dans ce film, celui sur la formation des élites et leur détachement du monde et des problèmes des autres, et celui sur la découverte du sentiment amoureux homosexuel. C'est très bien interprété et la réalisation exprime un point de vue. C'est quelquefois un peu sur-écrit, surtout dans la conversation finale. C'est un film hors norme, extrêmement intéressant, à se demander pourquoi le réalisateur n'a pas fait d'autres films.
J'ai trouvé le film dans chez un soldeur à 1€uro et franchement c'est très cher payé. J'ai lu les rares critiques qui ont mis 5 étoiles pour comprendre ce qu'il y aurait pu avoir de bon dans celui-ci mais je suis certain que ce n'est pas le même film qu'on a vu. Je ne vais pas aller plus loin pour écrire sur ce naufrage cinématographique, j'ai déjà perdu assez de temps à le regarder. Morale de cette mésaventure avant de visionner un Dvd, ou pire de l'acheter, il vaut mieux lire les critiques sur allociné ça peut faire gagner du temps.
Raté à sortie en 2004, voilà un des films de ma liste "à voir" que je viens enfin de visionner en DVD et dont j'attendais beaucoup. La déception est, malheureusement au rendez-vous. Je comprends maintenant pourquoi le film n'a pas marché et pourquoi il reste à ce jour le seul long métrage de fiction de son réalisateur Robert Salis. Le scénario, adapté d'une pièce de théâtre, est tout simplement imbuvable. Les dialogues sont lourds, ridicules, empruntés, pseudo-intellos et philosophiques. L'histoire est totalement indigente, bourrée de clichés, de non-sens, un grand n'importe quoi. Seul le personnage de Mecir le jeune beur ouvrier sur le campus, est celui qui est le plus réaliste. C'est d'ailleurs la plupart des scènes où il apparaît qui sont les plus belles et les plus intéressantes. Techniquement les décors et les costumes sont moches, seuls la photo est plutôt belle. Le tout est joué et filmé comme une pièce de théâtre jouée par une classe de troisième au spectacle de fin d'année du collège. La mise en scène est mollassonne, étriquée, inexistante.
La seule curiosité est la pépinière de jeune talents à l'affiche. Tous inconnus à l'époque ils commencent à éclater au grand jour depuis avec plus ou moins de bonheur. Jocelyn Quivrin est celui qui a le plus le vent en poupe on a pu le voir depuis dans L'empire des loups, Jacquou le croquant, 99F, Deux vies plus une...Alice Taglioni est à peu près au même niveau et commence à avoir quelques premiers rôles (Détrompez-vous) après des seconds prometteurs (Les chevaliers du ciel, La doublure, L'île au trésor...). Salim Kechiouche, le plus crédible, est décidemment abonné aux rôles du jeune beur gay. Il a tourné presque exclusivement chez Gaël Morel (4 films) et chez Ozon (Les amants criminels). Gregori Bacquet est lui vraiment le plus mauvais. Elodie Navarre (L'école pour tous, Danse avec lui, Dialogue avec mon jardinier)et Arthur Jugnot encore moins crédible que les autres, complètent cette très jeune distribution.
Grande école n’est pas un très bon film de Robert Salis. Le scénario aurait pu être intéressant mais la mise en scène du réalisateur est à revoir et certaines scènes n’avaient pas lieu d’être. De plus, les acteurs comme Grégori Baquet et Alice Taglioni sont assez peu convaincants dans leurs rôles. Jocelyn Quivrin fait exception à la règle.
Grande école est une horreur ! Très caricatural, beaucoup de clichés et surtout que c'est mauvais. Que ce soit au niveau des acteurs, de la réalisation, de l'histoire, des musiques, des dialogues,... Et j'en passe ! Rien n'est bon. A éviter !
Ce film comporte que des points négatifs. Ce film est bourré de clichés sur les différences entre les riches et les moins riches. L'acteur principal victime de troubles dans sa vie sexuelle surjoue et cela donne un effet très négatif. De plus on a l'impression que l'école n'est vraiment pas importante dans l'histoire, ce qui compte c'est qu'il arrive à avouer ses sentiments. Il y a des scènes dénudés toutes les 5 minutes, parfois on se demande ce que ça vient faire là. Par moment il y a des effets du réalisateur qui sont inutiles et foireux. Il y a des dialogues inimaginables spoiler: ( cf : la scène où Agnès lance le défi à Paul de qui séduira Louis-Arnaud le premier)...
Ce film est tiré d'une pièce de théâtre, et ça s'entend, car les dialogues ne font pas réalistes, les acteurs surjouent, et à part des sexes masculins, on ne voit pas grand chose d'autre. Film à éviter.
Reproduction sociale, sectarisme des élites, portée subversive du désir, fluidité de l'orientation sexuelle : voilà quelques sujets, parmi bien d'autres encore, que Robert Salis souhaite aborder dans 'Grande école'. Les intentions sont louables mais bien trop ambiteuses, car le produit final, lui, est un ratage duquel il ne ressort presque rien. Pêle-mêle, au-delà de son incapacité à trouver un sujet, on peut reprocher au film sa réalisation très téléfilm et ses quelques effets visuels d'un kitsch risible, ses dialogues surécrits, son casting loupé ou son retournement final maladroit. Mais c'est surtout l'écriture des personnages qui désespère : impossible de croire une seconde à ces bourgeois et ces ouvriers racisés absolument caricaturaux, et qui ne servent qu'à appuyer la démonstration - enfin, son embryon - du réalisateur.
Une belle histoire adaptée d'une pièce de théâtre où l'on suit majoritairement le lent processus de changement psychique de Paul aka Grégory Baquet, tiraillé dans la découverte de sa sexualité. On suit avec plaisir les tranches de vie de ces jeunes adultes. Belle découverte.