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Caine78
6 712 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Sans être un grand film d'aventures, Gunga Din est un formidable divertissement, avec beaucoup de charme, d'humour, et d'action. Le rythme est éffréné et on est vraiment attaché aux trois personnages principaux, ou Cary Grant, Victor MCLaglen et Douglas Fairbanks Jr brillent. De plus, la mise en scène de George Stevens est impeccable. Un grand moment!
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5,0
Publiée le 26 janvier 2012
Pas de question: pour les cinèphiles amèricains, George Stevens ètait le plus grand rèalisateur vivant de Hollywood! Pour les cinèphiles français, moins que rien ou presque! Et pourtant entre ces deux opinions extrêmes, ce cinèaste fabuleux mèrite l'estime parce qu'il a su dècrire sa patrie avec vèritè dans quelques films mythiques du 7ème art comme "A Place in the Sun", "Shane" ou "Giant". Mais avant ça, il y 'eut le merveilleux "Gunga Din" qu'il signa en 1939! Inspirè d'un poème de Rudyard Kipking, ce film lègendaire met en scène un porteur qui sauve la vie de soldats britanniques! Cet hindou fidèle est incarnè de façon èblouissante par Sam Jaffe ("C'est bien clairon! ") dont le physique ètrange lui a valu de jouer un peu de tout à Hollywood! Fresque d'aventures dèpaysantes à plus d'un titre, "Gunga Din" n'a pas pris une seule ride! On èprouve d'ailleurs toujours autant de plaisir à suivre les tribulations de Cary Grant, Victor MacLaglen et Douglas Fairbanks Jr, officiers britanniques qui affrontent de sadiques Thugs dans de superbes paysages indiens! Un grand classique hollywoodien entre humour et bagarres en tout genre où le charme de Cary Grant fait merveille une fois de plus...
Un chef d'oeuvre tout simplement. A ranger aux côtés de tous les plus grands films d'aventures. Un film qui bien entendu a su inspirer Spielberg au moment de créer son personnage d'Indiana Jones, d'ailleurs la ressemblance entre ce "Gunga Din" et son "Temple Maudit" est saisissante. Alors oui, certains grincheux critiqueront l'humour potache de ses héros, peu en phase avec la sophistication du XXIe siècle, mais ce serait oublier la mise en scène exceptionnelle de Stevens, le montage ultra-serré du réalisateur de "Géant", le scénario démentiel, le rythme de l'histoire, qui, plus de 70 ans après sa réalisation, en font toujours un marqueur du film d'aventures. Quelle réussite en effet, quelle audace, loin des images d’Épinal qui peuplaient alors une grande partie de la production hollywoodienne de l'époque. "Gunga Din" frappe par sa modernité, son unité, sa vélocité. Et tant pis pour les armées de grincheux qui seraient encore bien incapable encore de nos jours de mettre autant d'intensité dans un film d'aventures. Un très grand moment de cinéma. A voir et à revoir. Spielberg, lui, ne s'est pas trompé...
Bien sûr, le film dépeint un colonialisme qui aujourd'hui nous fait tiquer, mais comment aurait-il pu en être autrement à l'époque, et surtout sur une adaptation de Rudyard Kipling (papa du Livre de la Jungle, mais aussi fervent défenseur du colonialisme !). Alors, si l'on passe sur ces mœurs d'époque, de même que la place de la femme qui laisse à désirer, on apprécie ce petit bijou d'humour et d'action ! Les gags sont savoureux, les mimiques de Cary Grant font toujours leur effet face aux autres soldats plus pragmatiques et râleurs... L'éléphante Annie est souvent très drôle et a été dressée avec un talent impressionnant, la musique est bonne, l'image de même, rien à redire sur la technique du film. Peut-être quelques longueurs au milieu du film, mais le début (qui commence dans le feu de l'action, in medias res !) et la fin (un tonnerre de coups de feu et de combats au sabre !) nous les font vite oublier. La morale du porteur d'eau Gunga Din auquel le film doit son nom (spoiler: qui devient caporal après son suicide pour sauver les colons ) est très touchante et assez avant-gardiste pour un film colonialiste, la fin est assez ouverte d'esprit pour nous faire finalement sourire. Un petit plaisir du cinéphile, ou tout simplement une découverte amusante pour tout amateur d'action, d'humour ou de Cary Grant.
Passé le léger côté colonialiste un peu agaçant du film (surtout présent au début du film !), on ne peut que se laisser prendre par ce merveilleux film d'aventures, qui n'a pas pris la plus petite ride, qui recèle de multiples rebondissements et de beaucoup d'humour. Les scènes d'actions sont franchement spectaculaires et la réalisation de George Stevens excellente. De plus, le film est presque entièrement tourné en décors naturels pour le plus grand bonheur du spectateur. Quand au trio Douglas Fairbanks Jr-Victor McLaglen-Cary Grant, il est étonnant, formidable et souvent très drôle. Deuxième plus gros succès au box office américain de l'année 1939 après "Autant en emporte le vent", "Gunga Din" constitue le nec plus ultra du film d'aventures de l'âge d'or hollywoodien.
Fort agréable film d'aventures à l'ancienne et à ma connaissance l'un des rares voire le seul film du genre dont lequel à jouer Cary Grant. On a droit à cet humour léger typique de ce genre de production surtout à cette époque qui parfois m'agace mais heureusement il ne prend pas trop le pas sur le récit et certains moments m'ont vraiment fait marrer spoiler: je pense en particuliers Douglas Fairbanks Jr avec le rideau accroché derrière lui mais c'est surtout de l'aventure dont il est question avant tout dans Gunga Din et on est plutôt bien servi. Un film exaltant la camaraderie et le courage et pour un film datant de 1939 niveau action ça reste tout à fait spectaculaire encore.
Pour un vieux film, l'acte héroïque final est magnifique et l'utilisation de l'éléphant est bonne. Quelques passages comiques encore drôles, une bonne histoire qui m'a beaucoup fait penser au film "La momie" de Stephen Sommers. Il faut aimer les vieux films et Cary Grant pour bien apprécier "Gunda Din".
Très daté, militariste et misogyne ! Aucun mâle sensé n'hésiterait entre un engagement dans une armée débile ou une Joan Fontaine irrésistible ... Cary Grant a dû se trouver là par hasard, il n'a pas du tout le profil pour ce rôle de sergent stupide. L'éléphante Annie est excellente !!! 8/20
J’ai beau faire des efforts, je n’y vois qu’une bouffonnade avec parfois quelques passages d’action. Quand on voit la scène du punch déjà, on a compris le niveau d’humour…. Ensuite l’acteur MacLaglen, un second rôle qui donne le ton du personnage de l’idiot de service. Une sorte de Laurel et Hardy personnifié. Ce qu’il a toujours fait avec ses films avec John Wayne. Un personnage médiocre et ridicule. Enfin un film qui a bien vieilli dans son style.
Un beau film d'aventures à l'ancienne, où trois soldats anglais et leur porteur d'eau indigène vont affronter une armée de Thugs dans l'Inde coloniale. Il y a du souffle, avec de nombreux figurants, et des décors naturels (la Sierra Nevada californienne double les paysages d'Inde !). Mais aussi beaucoup de camaraderie et d'humour bon enfant, grâce aux trois protagonistes : Victor McLaglen, Douglas Fairbanks Jr., et Cary Grant. Détail amusant, moi qui suis habitué à voir ce dernier jouer avec son célèbre accent classe "transatlantique", il a pris ici un accent anglais tendance cockney : le décalage est cocasse ! Le film est resté par ailleurs célèbre pour avoir fortement inspiré "Indiana Jones and the Temple of Doom". On y retrouve les Thugs vénérant Kali, un inquiétant gourou et quelques décors similaires. A noter enfin, la (courte) présence de Joan Fontaine, peu avant qu'elle ne devienne célèbre. Malgré son aspect colonialiste qui n'a pas forcément bien vieilli, surtout quelques années avant l'indépendance de l'Inde, "Gunga Din" demeure un film d'aventures très plaisant.
Suite au succès en 1935 des « Trois lanciers du Bengale » d’Henry Hathaway produit par la Paramount, les studios sont à la recherche de sujets propres à la réalisation de films d’aventures exotiques sur fond de colonialisme britannique. En 1936, la Warner lance son duo de choc, Errol Flynn/Michael Curtiz sur le projet de « La brigade Légère » dont le cadre de l’action est tout simplement déporté de Crimée en Inde. En 1937 suit la Fox avec « La mascotte du régiment » de John Ford où Shirley Temple sera bien sûr la mascotte. En 1939, la Paramount remet le couvert avec « Beau Geste » de William Wellmann où Gary Cooper réendosse l’uniforme colonial. A son tour la RKO décide d’entrer dans la danse via un de ses nouveaux producteurs, Edward Small qui a auparavant acheté les droits de « Gunga Din », poème de Rudyard Kipling qu’il cède à la RKO dans l’optique d’en faire le thème de départ d’un film qui serait réalisé par Howard Hawks. Celui-ci demande à Ben Hecht et Charles MacDonald d’écrire le scénario. Le film devait être tourné en 1937. Le casting demandant beaucoup de temps, Howard Hawks s’engage pour « L’impossible Monsieur Bébé » , « screwball comedy » avec Cary Grant et Katharine Hepburn. Le film étant un échec financier avant de devenir avec les années un des films culte du genre, Hawks est écarté de « Gunga Din » qui est confié à George Stevens. Dans l’intervalle le scénario initial est retravaillé par Joel Sayre et Fred Guiol qui a auparavant réalisé des courts-métrages muets pour Laurel et Hardy. Comme une indication de mauvais augure quant à la tonalité à venir de ce film d’aventures coloniales peu conventionnel et pour tout dire assez déroutant. L’intrigue met en scène trois sergents britanniques de l’armée des Indes (Cary Grant, Douglas Fairbanks Jr. et Victor McLaglen) spoiler: qui s’entendent comme larrons en foire pour passer leur temps libre et même un peu plus à concocter des blagues potaches plutôt infantiles quand elles ne sont pas d’un goût douteux. Néanmoins très imprégnés de leur devoir militaire les trois soldats réputés pour leur bravoure sont envoyés en mission de reconnaissance dans un fort n’ayant plus donné de nouvelles depuis plusieurs jours. La mission périlleuse s’engage voyant les trois gaillards continuer à déployer leur désinvolture au milieu des tirs et des cadavres qui s’amoncellent . À ce jeu c’est Douglas Fairbanks Jr. toujours très digne et élégant qui s’en sort le mieux, son personnage amoureux de la très séduisante Joan Fontaine complètement sous-employée, étant un peu le Monsieur Loyal du trio. De son côté Cary Grant voit son humour habituel tomber à plat car la plupart plus du temps en décalage total avec le contexte. Quant à Victor McLaglen qui pouvait être excellent quand il était dirigé par Josef Von Sternberg (« Agent X27 » en 1931) ou par John Ford dans « Mouchard » en 1935 qui lui valut un Oscar du meilleur acteur dans un premier rôle pas usurpé, il sombre ici dans le ridicule et le pathétique, visiblement très loin de son registre. Gunga Din, l’Indien se rêvant militaire de l’armée britannique qui mourra en héros, interprété par Sam Jaffe, l’homme-orchestre d’Hollywood gagne forcément en crédibilité placé en miroir du trio vedette. Reste, la maîtrise des scènes de combat par George Stevens et la vraisemblance des décors (tout a été tourné à Los Angeles, dans la Sierra Nevada ou dans les collines de l’Alabama). Faute de ne pas avoir su prendre résolument un parti, « Gunga Din » ne satisfait sur aucun des deux registres qu’il emprunte. Le film sans doute resté comme mythique dans la mémoire de ceux qui enfants l’on visionné sur l’ORTF, ne devrait peut-être pas être revu tant ses défauts sautent aujourd’hui à la figure. Si tel est le cas, l’exercice servira au moins à replacer « Les trois lanciers du Bengale » sur la première marche du podium avec « La charge de la brigade légère » suivis par « Beau Geste »
Amusant, rythmé, ce récit d'aventures se joue des réactions misogynes des protagonistes - même si le mâle s'épanouit bien au combat - tout en mettant à l'honneur l'abnégation d'un serviteur indien pourtant peu valorisé jusque-là. Si on peut s'étonner de ce sacrifice, il montre à la fois l'idéalisation de l'entente possible entre colons et autochtones mais aussi le respect attendri pour la bonté bafouée de ces derniers. Préfigurant les codes du film de cape et d'épée, sont exprimés l'esprit de camaraderie ainsi que l'atmosphère enlevée, caustique de ses dialogues. Porté par un casting réjoui, ce film vivifiant se veut cependant réflexif. Parfois maladroite dans sa forme, cette réécriture de Kipling n'en demeure pas moins intéressante.
C'est toujours un réel plaisir de regarder Gunga Din. Film de notre enfance par excellence, où, le précurseur d'Indiana Jones. Le gong géant qui apparait au début et qui, à chaque coup qu'il résonne, nous donne de nouveaux noms au générique, cela nous propulse directement dans l'univers du film. Admirable, tout d'abord pour le trio d'acteurs, truculent, tout d'abord comique, bagarreur et irrésistible, puis pour le côté exotique, très à la mode en ce temps, même si l'équipe du film n'a jamais foulé la terre des Indes, enfin le côté aventure, rebondissement, et suspens. Reste le rôle tenu par Sam JAFFE, très attachant, quasi inexistant au début, pour prendre de plus en plus d'importance, pour finir en étant le personnage central. La bonne humeur et le côté potache des acteurs, têtes brulées nous font passer un super moment de cinéma à l'ancienne. C'est un classique, un grand classique!
Un peu d'aventure et beaucoup d'humour qui ne fera rire personne à gorge déployée. Il faut bien avouer que cette réalisation a assez mal vieillit, certaines scènes d'action en vitesse accélérée histoire de donner un peu de rythme, les acteurs sans être mauvais ne sont pas au mieux de leur forme (même cary Grant), la mise en scène n'est pas non plus phénoménale, mais malgré tout ca se laisse regarder à condition de prendre en compte l'année de sortie du film : 1939. A noter que Gunga Din a inspiré Spielberg pour Indiana Jones ( ce n'est pas rien mais ca n'excuse pas tout ).