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gunbuster
385 abonnés
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0,5
Publiée le 24 mai 2008
Un film passionnant... Imaginez 9h30 de bons sentiments, de morales américaines martelées jusqu'à l'aliénation du public, Du propagandisme insoutenable sur la si belle et si parfaite vie américaine des années 50, bercée par le patriotisme, le courage, la famille et l'amitié, la petite ville tranquille où il faut bon vivre. C'est dingue à quel point les américains s'auto-persuadent du bien fondé de leur société, et idolâtre cette époque de leur histoire. Sinon, une énième reconstitution des années 50 comme ils en sortent une ou deux chaque année, à l'identique (il doit y avoir une seule équipe technique pour tous les USA), Submergée de bons sentiments assommants, d'histoire d'amour à l'eau de rose jusqu'à plus soif, du jusqu'auboutisme dans la niaiserie, la mièvrerie, le guimauve, le mielleux. Jim Carrey, dans son infini talent, nous joue la comédie dramatique avec l'absence de toute empathie pour le personnage central et pourtant si distant avec les spectateurs. Careful, Jimmy, les gens risquent de découvrir le pote aux roses s'ils avaient le malheur de revoir tes précédents films que sont The Truman Show et Man on the Moon, où tu joues bizarrement le même rôle (3 films pour un scénario, ça sent l'arnaque). Allez, courage pour ton prochain film, sur l'histoire d'un chanteur amnésique qui découvre qu'il vit dans une fausse réalité pastiche des années 50.
Jim Carrey obtient ici l’un de ses plus beau rôle au cinéma, après l’univers de la télé réalité où il était filmé H24 depuis sa naissance dans The Truman Show (1998), il obtient enfin un autre rôle tout aussi intéressant, en dehors de ses comédies habituelles. Celui d’un jeune cinéaste à Hollywood, au temps de l’Age d’Or, qui après avoir eu un accident, se réveille dans un petit patelin au fin fond de nul part, amnésique et confronté à tout un tas d’évènements. Pris pour quelqu’un d’autre, adulé comme une star, Peter Appleton se réveille sous les traits de Luke Trimble, partit à la guerre quelques années plutôt et n’en est jamais revenu. Frank Darabont, à qui l’on doit déjà les excellents Les Evadés (1995) & La Ligne Verte (2000), nous offre cette fois-ci une très belle comédie nostalgique, tendre et émouvante, surtout quant celle-ci est portée par un excellent casting, réunissant notamment : Martin Landau, Laurie Holden Bruce Campbell et bien sur : Jim Carrey.
"Maladroit" voilà le premier mot qui m'est venu à l'esprit après la vision de ce film. Frank Darabont n'a pas cette fois réussi l'alliance entre grand cinéma à l'ancienne et bons sentiments qui faisait la réussite des "Evadés". Et pourtant, de prime abord le film par le début de son synopsis avait de quoi séduire. Mais l'ensemble est traiter de manière beaucoup trop simpliste, il y a des très bons et il y a des très méchants, les situations se suivent et se résolvent de façon peu crédible. Jim Carrey s'essaye quand à lui à la candeur d'un James Stewart chez Capra, mais cette fois l'acteur ne se montre pas convaincant faisant preuve d'une trop grande sobriété. Et c'est dommage tout cela car rendre hommage au grand cinéma classique, notamment au magnifique film de King Vidor "La Grande Parade", était très louable. Une déception.
Après deux long-métrages exceptionnels, Frank Darabont signe un hommage à l'âge d'or hollywoodien doublé d'un hymne à la liberté. L'ensemble est souvent maladroit, pathos et moralisateur, notamment lors du final, mais les acteurs sont convaincants et leur personnage attachant.
C'est le film non majestueux du réalisateur Frank Darabont, lui qui nous a habitué à des merveilles. là, c'est l'histoire d'un réal (Jim Carrey), dont son dernier film est plutôt un succès, sauf qu'il apprend être coupable parce qu'il est communiste. Il ne comprend pas ces accusations, se met à boire le soir venu et accident. Perte de mémoire, il tombe dans une petite perdue. Martin Landau le prend pour son fils revenant de la guerre. Difficile d'être en émotion, car à tout moment sa pousse sur les larmes et l'alarme sonne notre sommeil. Redondant jusqu'au maximum malgré que les acteurs soient avec des bonnes prestations.
Le réalisateur de La ligne verte et des Évadés a voulu s'attribuer un oscar par la force : accumulation de clichés (la mort du père sur son lit de mort et les larmes pour le père qui n'est pas son vrai père mais qu'on aime quand même parce que c'est comme si c'était son vrai père), fin à procès sauce bons sentiments patriotiques , happy end improbable et dégoulinante... Qu'est venu faire Jim Carrey là-dedans, aux antipodes de ses rôles habituels ! Et tout est si décousu, mal fichu, tiré par les cheveux ! L'histoire à la sous-Martin Guerre et l'intrigue du maccarthysme sont deux trames qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre et leur emboitement forcé fout en l'air tout le scénario. En fait, c'est exactement le même problème que Les petits mouchoirs (à côté duquel ce film est un chef-d'oeuvre !) L'ensemble est un collier de clichés tombé dans les égouts. Pour ce genre d'intrigue, préférez Le retour de Martin Guerre de Daniel Vigne ou Le talentueux M. Ripley d'Anthony Minghella (ou, tant qu'à faire, le Plein Soleil de René Clément) qui, pour le coup, sont des chefs-d'oeuvres. Pas de la bouillie sentimentale pour attardés au cerveau atrophié.
"The Majestic" contient quelques longueurs et pas mal de passages guimauvesques, tandis que sa critique du maccarthysme s'avère très manichéenne, mais Jim Carrey y est attachant en scénariste accusé à tort de communisme qui va surmonter sa lâcheté après avoir été tantôt rejeté, tantôt adulé. Finalement, ce drame disposant d'une réalisation somme toute très correcte se laisse regarder, même si des améliorations auraient probablement pu avoir lieu. On notera au passage une apparition amusante de Bruce Campbell.
The Majestic parle plus du communisme dans les années 50 , de la seconde guerre mondial et même de patriotisme que de cinéma comme je m'y attendais , j'en ressors donc un peu déçu que le sujet principal du film soit aussi secondaire .
Le film joue trop la carte de l'émotion , souvent sur fond de patriotisme Américain , le sujet du cinéma semble tellement secondaire que n'importe quel autre sujet comme la musique , le sport ou même la cuisine aurait pu coller , c'est dommage car le contexte des années 50 était parfait pour rendre un hommage a l'age d'or du cinéma , nous dévoiler un coté hollywoodien typique de ces années là mais finalement non c'est secondaire tout simplement .
Reste néanmoins une bonne ambiance , un Jim Carrey sérieux comme on le voit si peu ( The Truman Show ) , excellent et grandiose il prouve l'étendu de son talent une fois de plus .Le tout est agréablement mis en scène sur une bande son très jazz .
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2,5
Publiée le 27 juin 2008
"The Majestic" est il un film sur le communisme et le maccarthysme?Un film sur l’amnésie ou tout simplement sur la paternité?Cette longue fable mélodramatique sur le cinéma de l'âge d'or hollywoodien peut-être considèrè comme un drame familial sur la paternité avec cette quête du père parfait aimant et complice avec son fils !Devant la caméra du réalisateur Frank Darabont,Jim Carrey s'en tire plutôt bien en scènariste subitement frappé d'amnésie (ici à contre-emploi) dans un rôle grave mais il manque cette petite ètincelle pour faire de "The Majestic" un très grand film!Reste une oeuvre fraîche et agrèable à regarder avec un happy end hollywoodien pleine d'optimisme...
Un bon film avec un Jim Carrey égal à lui même mais on a quand même à croire à cette histoire, le scénario s'égare parfois et nous décroche de l'histoire
Grand Film ! Une mise en scène hors du commun, des acteurs épatants et un Jim Carrey émouvant et touchant. Avec un scénario magnifique et une réalisation géniale, The Majetic restera gravé dans les mémoires et dans les cœurs. Si vous ne l'avez pas vu et que vous adorez Jim Carrey, alors courrez le voir car c'est un monument dans la carrière de Jim Carrey.
On était en passe d’attendre énormément de Franck Darabont, au vue des deux chefs d’œuvre, Les évadés et La ligne verte, qu’il avait précédemment signés. Aborder le sort des cinéastes victimes du maccarthysme était une thématique d’autant prometteuse, tant ces événements restent un stigmate de l’histoire d’Hollywood sur lequel les studios restent frileux de revenir (en la matière, la référence reste sans doute La liste noire, datant de 1990). Mais, si le premier quart d’heure du film répond aux attentes en suivant un scénariste happé par le système hollywoodien, qui n’est pas sans rappeler Barton Fink, la suite, avec l’arrivée du dit scénariste dans une petite bourgade californienne, fait virer le film dans une direction catastrophique. Dans des décors dignes de Pleasantville, l’insertion de cet homme devenu amnésique déborde d’un bon-sentimentalisme mielleux et d’un discours patriotique pesant et repose sur une intrigue terriblement simpliste, voire enfantine. Quand la dernière demi-heure essaiera de ramener la narration vers son sujet initial, la naïveté du propos inonde le traitement de la dénonciation de la chasse aux sorcières anti-communistes. Quant aux acteurs, ils sont à l’image de la superficialité du film, en particulier un Jim Carrey incapable de créer d’empathie pour son personnage qui semble n’être qu’une pâle copie de ses précédents rôles dramatiques. The majestic est donc une terrible déception de la part de son auteur.
Bon film. Bien qu'un peu long, il sonne juste. Jim Carrey s'en sort plutôt bien en acteur dramatique. L'histoire est bonne. Le retour d'un fils, 9 ans après la Seconde Guerre Mondiale et qui revient amnésique. Mais est-ce bien le retour du fils prodigue ?