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THE-CHECKER
110 abonnés
713 critiques
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0,5
Publiée le 31 juillet 2011
S'il fallait donner un exemple pour illustrer ce qu'est le manichéisme,ce Fucking Amal se poserait carrément là! En effet,difficile de fédérer autour du thème abordé quand,pour seule alternative,le spectateur se voit obligé d'admettre,sous peine de faire parti des "méchants" (en substance tous les autres personnages du film!),le point de vue de l'auteur comme vérité universelle révélée.Point de vue largement plébiscité par la jeunesse "moderne et tolérante" en opposition au reste du monde,entité immatérielle que l'on imagine sans mal fantasmé comme étant les pires des fachos,réacs et homophobes (voir carrément nazis pour les plus extrêmes!).C'est sûr qu'au petit jeu stérile du droit à la différence,il est généralement amusant de voir avec quelles véhémences,ces chantres de la nouvelle religion des droits de l'Homme en tout genre,se font généralement les pires inquisiteurs confrontés à toute opinion contraire à la "norme" (la leurs,cela va sans dire).D'où un choc des générations logique,entre une jeunesse ayant pris fait et cause pour ce nouveau défi du siècle (que dis je du millénaire!) et les ainées,ex jeunes de leurs états,et sevrés eux mêmes aux discours moralisateurs patriarcaux,condamnant sans appel l'homosexualité et ses moeurs! C'est dire,si les enjeux inhérents à la question sont énormes et qu'ils méritaient un support autrement plus neutre que ce film pour tenter (ne serais ce que modestement) d'instaurer un vrai débat! Hélas,il est tellement plus facile de verser dans le moralisme facile,que de cesser de se regarder le nombril en pensant être à la pointe de ce qui peut se faire de mieux en matière de tolérance! D'autant plus facile quand on fait un film destiné aux mêmes ados qu'on manipule sournoisement...
Un film sympathique bien qu'assez maladroit mais qui se suit sans difficulté et aborde de façon intéressant l'homosexualité entre 2 adolescentes que tout oppose. A voir!
Un petit film bien sympa, pas génial, mais un bon film quand même. ça m'a pas mal fait penser à Thirteen dans le genre, ou encore la Naissance des pieuvres (sans le côté cinéma d'auteur), avec la découverte de la sexualité, la quête d'identité, le regard des autres. C'est facile de tomber dans le teen movie abrutissant mais le film ne le fait pas, il montre des situations vraies, des réactions vraies. L'actrice qui joue Elin est particulièrement juste. Bon c'est complètement subjectif mais le film est très très sombre, un peu trop même, tu ne vois pas la lueur arriver pendant 1h30. De même, il y a une vraie barrière culturelle à franchir, au niveau de la langue déjà (vu en VO), qui rebute un peu. Ce n'est pas un indispensable mais les film arrivant à traiter de l'adolescence avec justesse sont rares, et celui-ci est à signaler !
Ce film m'a beaucoup fait pensé à la naissance des pieuvres. Les mêmes personnages, la même intrigue. Même si Fucking Amal est moins austère il est un peu plus convenu et la fin est moins bonne. Mais ce film reste très bon, si j'aimais pas vu la naissance des pieuvres j'aurai mis 4 étoiles, mais je trouve qu'il souffre un peu de comparaison, même si il reste juste, touchant, une sorte de naïveté des personnages et du scénario, une touche d'optimisme qui ne fait pas de mal.
Beau petit film sur la Jeunesse torturée Suédoise (dans la ville d'Amal) à une époque (1999) où l’homosexualité était encore tabou et honteuse. Même s'il faut reconnaître que certains plans à la camera sont dépassés et ringards (comme le gros zoom soudain quand le personnage découvre ou fait quelques chose), les acteurs sont vraiment représentatifs de la jeunesse de ce pays, sans sur-jouer, une jeunesse un peu perdue sexuellement, sans vulgarité. Les 2 personnages principales sont deux filles très belles qui mettront en lumière l'homosexualité féminine. Une belle morale pour finir pour un film agréable à regarder et plein d'espoir.
J'avais été très déçu de Mammoth de Lukas Moodyson, mais bon, on disait tellement de bien de Fucking Amal que j'ai voulu voir par moi même. Et je n'ai pas été déçu. Bien au contraire. Fucking Amal est un joli film, vraiment attendrissant. Parce que là où il aurait pu se la jouer carte mélo, tout va mal, au contraire, le film est beaucoup plus solaire et lumineux qu'il n'y parait. Il ne tombe jamais dans les clichés du genre, il passe dedans en les évitant si je puis dire. Parce qu'avec Moodyson il y a des vrais personnages, j'ai été vraiment saisi par ses personnages, ils existent, on y croit, les acteurs sont tous bons. En plus, c'est jamais vraiment filmé comme un teen movie lamba, c'est vraiment un bon film, ça me donne envie d'en voir un peu plus dans la filmographie de Moodyson du coup.
Un jolie petit film sur l’homosexualité, mais aussi sur une ville paumée, où les jeunes s'ennuient. Les 2 actrices sont excellentes, et on suit avec un vrai plaisir cette histoire d'amour difficile à vivre pour ces 2 adolescentes. A voir.
Ce n'est pas parce qu'un film n'est connu de personne qu'il en sera forcément mauvais. En effet, sous ses origines à la fois suédoises et danoises, on en fera les frais avec Fucking Amal, de Lukas Moodysson. Bien qu'il puisse ne pas intéresser tout le monde, en raison de son sujet portant sur le lesbianisme, il réussit à créer une empathie certaine, se transformant petit à petit en une complicité entre l'actrice et son public. Mise en scène simple, probablement adaptée pour du téléfilm, elle garantit néanmoins un bon moment : l'heure et demi passe en effet très vite, sans que l'on puisse se détacher de l'écran. A regarder en VO.
Fucking Åmål est un très beau film de Lukas Moodysson. Traitant du sujet délicat de l’homosexualité, le réalisateur réussit à en parler avec subtilité et justesse. Le scénario est travaillé, recherché et le long-métrage est intéressant. La mise en scène du réalisateur est irréprochable et les acteurs comme Alexandra Dahlstrom, Rebecca Liljeberg ou encore Erica Carlson sont convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à découvrir…
Après avoir vu Le dernier voyage de Tanya, ce sont décidément des films bien autophobes que je visionne. Le titre original, « Fucking Åmål » (changé en Show me Love pour courir l’Academy Award), laisse bien voir le ressentiment envers le « trou perdu » natal.
Tourné à l’amateur, avec un grain sur l’image (je ne dirais pas qu’il est de beauté), de la même manière et sur le même thème que Ils mourront tous sauf moi (Valeriya Gay Germanika, 2008), le film donne malheureusement l’impression d’avoir chassé la gentille controverse : par son titre et ses dialogues piqués de vulgarité adolescente, c’est comme s’il cherchait à se faire bien voir d’une communauté jeune et perdue qu’il explore pourtant par l’obvious ; les noms des groupes de musique en bien gros sur les posters dans les chambres, le machisme sans nuances d’un antagoniste mou qui tient lieu de bouc émissaire : des accrocs. On croirait que le réalisateur est le parent maladroit qui s’efforce de comprendre son ado.
L’image étouffe, serrée sur ses gros plans, mais ils vont servir à s’ouvrir sur l’intérieur de ces personnages mal à l’aise dont les émotions prennent de l’épaisseur à chaque mouvement de caméra, toujours tel un mouvement d’œil. Ils ont quelque chose de naïf, ces personnages qui savent à quoi s’attendre mais pas comment le vivre, ces gens qui souffrent gentiment de tout.
Peut-être y avait-il mieux à faire, pourtant ce n’est pas un sentiment de vacuité qui en ressort ; plutôt un lien plus fort entre eux et nous, toute une poésie de la douleur. Des ressentis similaires qui sont la lumière réfractée par des prismes variés, jouant un peu pour eux-mêmes mais sans se fermer ; un arc-en-ciel dans la pluie de l’adolescence.
Pour son premier long-métrage, Lukas Moodysson suit le quotidien d’une poignée d’adolescents, confronté aux problèmes types des jeunes de leurs âges, différences, découverte de soi et des autres, rejet, amitié, tout un patchwork réunis dans un seul film, Fucking Åmål (2000). A Åmål, une petite ville de province en Suède, on fait la rencontre d’Agnès, une adolescente solitaire et mal dans sa peau. Sans ami, elle tombe sous le charme d'Elin, une ravissante blonde qui est tout son contraire, elle a plein d’ami, c’est une fille extravertie. Un film dramatique sur la soif de vivre et le désir, où chacun se cherche tout en souhaitant éviter le regard des autres, par peur des moqueries ou de l’incompréhension. Une mise en scène sobre, des acteurs aussi naturels que possible, un sujet intéressant, qui traite de l’homosexualité chez les jeunes. Une réalisation simpliste mais captivante.
Fucking Amal est un joli moment de fraîcheur, qui a le mérite d'assumer parfaitement ses imperfections. Alors bien entendu, le film de Lukas Moodysson use de nombreux poncifs et autres caricatures simplistes ( encore que : c'est peut-être plus compliqué que cela...), mais il est généreux, tendre et émouvant. Il est vrai que Fucking Amal n'a rien d'un très grand film, mais il n'a jamais eu la prétention d'en être un. Malgré quelques passages obligés ( la défonce à laquelle s'adonnent les adolescentes, la défloration d'Elin par le beau gosse du groupe, les envies suicidaires d'Agnès...), le film apporte un regard curieusement original sur l'homosexualité féminine, dans la mesure où Lukas Moodysson suggère l'ambivalence du personnage d'Elin durant tout le métrage. Il montre l'adolescence comme un passage initiatique ( sans prétention aucune ), comme une phase de transition pendant laquelle nos incertitudes se transforment en choix à suivre... Plutôt bien filmé et bien écrit, Fucking Amal prouve qu'avec des bons sentiments, on peut aussi faire de bons films. Une belle surprise.
Un film sincère et juste qui traite d'homosexualité et du mal-être d'adolescentes sans jamais tomber dans l'excès. Porté par d'excellentes jeunes actrices, le film est cependant parfois un peu trop simple et l'histoire, bien que touchante, n'est pas forcément passionnante... Pas désagréable non plus...
Bon film, pour une fois le sujet est traité sans lourdeur, sans subjectivisme niais. Quant à l'histoire, on comprend volontiers Elin quand elle se tourne finalement vers le seul personnage possédant une réelle personnalité !