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    L'Emmurée vivante
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    3,2
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    30 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    L’Emmurée vivante est un des films les plus intéressants de Fulci. Pas son chef-d’œuvre, mais dans le genre non-fantastique il fait partie de ses belles bandes, simple, propre, intriguant, une petite réussite qui ne doit cependant pas beaucoup au giallo.
    Ici, pas de meurtre au couteau, de tueur gantée, pas même de sang d’ailleurs (un tout petit peu alors !), L’Emmurée vivante est avant tout un suspens avec une enquête policière est quelques excentricités très italiennes. C’est du coup bien prenant, le rythme n’est pas ébouriffant mais le film n’est jamais ennuyeux grâce à de vraies bonnes idées scénaristiques et le métrage est court, sans scènes inutiles, c’est très plaisant. Le final est parfait, honnêtement je ne suis pas loin de penser que L’Emmurée vivante est, sur le plan strict de l’histoire, le métrage le plus abouti de Fulci.
    Le casting est bon lui aussi d’ailleurs. Là aussi c’est plutôt un argument dans le cinéma du réalisateur, avec une solide Jennifer O’Neill qui porte bien le métrage. C’est dommage que les seconds rôles soient un peu monolithiques parfois, sans doute lié à une direction d’acteurs en ce sens d’ailleurs, néanmoins Marc Porel a une photogénie certaine, et les personnages sont solides. On croit dans ces rôles, et on suit les mésaventures de l’héroïne avec attention.
    Formellement L’Emmurée vivante est classique mais très élégants. Beaux décors, notamment pour le final, très belle photographie, mise en scène très appliquée, Fulci signe un métrage typiquement italien dans ses goûts et qui rappellera les plus esthétiques des gialli de l’époque. Comme je l’ai déjà dit peu de sang, il ne faut pas s’attendre à du cinéma d’horreur, c’est surtout un policier aux allures de thrillers, et c’est un choix qui finalement convainc tout à fait. A souligner une belle bande son, un peu trop rare sans aucun doute, mais qui apparait toujours à des moments essentiels, et qui joue un rôle exceptionnel à la fin.
    Bref, L’Emmurée vivante est indéniablement un des Fulci à voir si l’on a envie d’avoir une bonne opinion de ce réalisateur, il est vrai, plus qu’inégal. En-dessous de L’Au-delà, sans doute, mais on n’est pas loin de tenir l’une de ses plus grandes réussites. 4.5
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'Emmurée Vivante du maître Lucio Fulci (L'enfer des zombies, Frayeurs, La maison près du cimetierre, La malédiction du pharaon, L'au-delà,...), réalisateur de plus de 50 films, est un excellent long-métrage bourré de suspense et de mouvements de caméra plutôt ingénieux enrichis d'une très belle musique.
    En outre, le scénario est digne d'un bon giallo à la Dario Argento (Les frissons de l'angoisse) mélangeant habilement le fantastique (La clairvoyance) et le policier (L'enquête) sans pour autant négliger un déroulement prenant et bourré de surprises. Quant aux acteurs, ils sont tous bons... L'Emmurée Vivante vaut vraiment le détour !!!
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Un excellent giallo signe fulci. On y retrouve sa patte ( zooms agressifs) au service d' un bon scénario. Une excellente bo et une interprétation sans erreur font de film une belle surprise pour ceux qui ne conaiSsaient que les zombies de lucio fulci.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Sette Note in nero souffre d’un paradoxe dommageable qu’il ne parvient jamais à résoudre : il ne cesse, en faisant des gros plans, d’espérer ouvrir le champ des possibles et inviter le spectateur à y engouffrer sa propre rêverie macabre, ses propres cauchemars, alors que ses gros plans ne rencontrent que des murs qui enferment celui-ci comme dans un labyrinthe – forme que suit l’intrigue. Le réalisateur se contente de répéter ad nauseam des dispositifs prétendument giallo en scrutant les yeux de son actrice, Jennifer O’Neill, sans penser ni composer une mise en scène apte à incarner à l’écran les visions de Virginia ; il échoue à diriger ses acteurs de manière convaincante, confondant l’esthétique du genre investi avec la lourdeur d’un formalisme statique. Tout est pesant, de l’approche psychanalytique aux troubles de la perception du personnage principal, d’une pauvreté visuelle flagrante. Le travail d’introspection lié aux rétrospections et projections vers l’avenir rend le film extrêmement boiteux puisqu’il anticipe et désamorce le suspense, systématise les flashs jusqu’à les vider de leur substance mentale et n’en faire que des chevilles qui raccordent deux ennuis.
    Antn D
    Antn D

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2012
    L'emmurée vivante se classe parmi les bons giallo, sans égaler les modèles du genre que sont les films de Dario Argento, en particulier L'oiseau au plumage de cristal, Suspiria et Deep Red. Fulci mène son intrigue avec le sens du rythme qu'on lui connaît, mais sans verser dans les penchants sanguinolents qui l'ont rendu célèbre. Le cadrage et les couleurs sont parfois splendides, même si le film use et abuse des zooms sur les yeux de l'héroïne pour passer enchaîner deux plans. Le gros problème du film est à mon avis inhérent au scénario. Puisqu'il s'agit d'une dame capable de voir ce qui est arrivé, ou ce qui est en train ou va arriver, il devient très difficile, dans la dernière partie du film, de maintenir le suspense pourtant si nécessaire au giallo. Le film bascule alors dans autre chose, un thriller fantastique, voire tragique, dans le goût de Dead Zone. À recommander absolument aux amateurs de ce genre de films. Pour les autres, la faiblesse du jeu d'acteurs, la pauvreté des dialogues et du discours parapsychologique, et surtout la vilaine bande son mono, devraient vous décourager.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2010
    Un giallo à la Fulci et s'il nous réserve quelques effets sanglant L'Emmurée vivante n'est pas à classer dans les films gore de Fulci ; l'histoire est intriguant à souhait mêlant une touche de paranormal à l'intrigue. On peut regretter que le suspense ne soit pas constant mais l'ensemble est efficace et la mise en scène très belle avec des séquences très réussies de plus l'interprétation est de qualité (pas toujours le cas avouons-le dans ce type de cinéma) comme celle de la charmante Jennifer O'Neill.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2007
    Assez spécial et flippant, mais en rien un chef d'oeuvre du genre, ni même un excellent Fulci. C'est pas mal, c'est tout.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2021
    La première partie est particulièrement intrigante, le fait de sa poser des questions sur l'identité de ce squelette demeure le point fort du film car quand on croit savoir un rebondissement arrive pour mettre un doute. L'héroïne a un don de clairvoyance qui finit par atténuer, voir tuer le suspense ainsi mis en place à partir du moment où le concept narratif est dévoilé. Lucio Fulci signe un thriller intéressant, avec une intrigue passionnante mais qui manque un peu de puissance à tous les niveaux (dialogues peu riches, couleurs fades, et surtout scénario qui délivre trop vite les éléments de réponse). Par contre on apprécie le choix de Jennifer O'Neill pour ce rôle principal qui instille un peu de mesure face à un jeu plus appuyé de italiens ce qui s'avère judicieux tout en contraste puisque c'est pourtant elle la medium. En conclusion un gialli séduisant à bien des égards, dommage qu'il ne soit pas plus dense et inspiré dans sa seconde partie.
    Site : Selenie
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2023
    "Sette note in nero" a beau être considéré comme un giallo, il ne reprend finalement pas tant les codes du genre... ni plusieurs de ses travers. Il s'agit bien d'un polar horrifique, ici teinté de fantastique. Dont l'héroïne est un épouse clairvoyante, qui à travers une vision, découvre un cadavre logé dans le mur d'une de ses résidences !
    Mais contrairement aux classiques du genre, le film est assez sage visuellement. Certains diront peut-être même fade, car il est vrai que les couleurs sont un peu ternes. Ici, pas de mise en scène baroque, et finalement peu de morts graphiques.
    Néanmoins l'intérêt est ailleurs. S'il on excepte les quelques facilités (la secrétaire du psychologue, toujours prompte à faire tomber les bonnes infos de nulle part), l'intrigue policière tient plutôt la route. Alors que la concurrence avait tendance à présenter des enquêter à la cohérence très relative.
    Au-delà de ça, c'est tout le scénario qui est habilement mené. Cette histoire de vision sera pleinement exploitée, pour donner un aspect ironique et fatidique au film, très bien vu. Bon, il est un peu dommage que le twist soit cramé au deux tiers du film.
    spoiler: D'autant plus que le titre VF est bien moins subtil que le titre original italien, ou les titres alternatifs internationaux...

    Cela n'empêche pas "Sette note in nero" de mener sa barque de manière plutôt maligne jusqu'au bout, tout en faisant preuve d'un certain suspense.
    Tandis que les acteurs sont assez bons, ce qui là encore n'est pas toujours le cas dans le genre. On retrouve le vétéran Gabriele Ferzetti dans un second rôle néanmoins important. Et la jolie Jennifer O'Neill, convaincant en clairvoyante troublée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Vraiment un style qui ne me plait pas du tout.
    Le hasard fait que je vois ce film après la « zone morte » de S. King. Donc j’ai assez vite compris la prémonition.
    On a ce suspens qui nous garde un peu en haleine mais le faux sang et les flashs horrifiques sont plutôt mal faits. Et ça accuse un âge certain
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Quand il s'attèle à la réalisation de "L'emmurée vivante" ("Sette note in nero" en Italie) sur la proposition de Luigi di Laurentis, le jeune frère du célèbre producteur Dino di Laurentis, Lucio Fulci a bien conscience que le giallo a sa période de gloire derrière lui malgré le choc que provoqua "Les frissons de l'angoisse" de Dario Argento sorti deux ans plus tôt. Le réalisateur dont l'éclectisme n'est plus à prouver amorce une transition qui va l'amener dans la partie suivante de sa carrière à davantage axer sa mise en scène sur les effets gore mis en relief par l'apparition du "slasher" Outre Atlantique. Signe évident de cette transition, Fulci, travaille sur le scénario avec Roberto Gianviti son fidèle scénariste pour la dernière fois et entame une collaboration qui sera fructueuse avec le plus jeune Dardano Sacchetti qui a fait ses armes sur "Le chat à neuf queues" de Dario Argento (1971), poursuivant avec Mario Bava, puis dans le polar urbain violent pour Umberto Lenzi et essentiellement Silvio Massi. Le résultat sera tout à fait surprenant, "L'emmurée vivante" étant un film très minimaliste au niveau de ses effets, reposant essentiellement sur les rapports psychologiques entre les personnages à partir des dons de visions de Virginia (Jennifer O'Neill), une jeune femme récemment mariée avec un riche hommes d'affaires (Gianni Garko) qui après avoir eu la prémonition du suicide de sa mère alors qu'elle était enfant est de nouveau plongée dans un cauchemar troublant alors qu'elle traverse des tunnels sur l'autoroute. Lors de la visite d'une ancienne demeure de son époux, elle acquière la conviction que c'est dans celle-ci qu'une femme a été frappée puis emmurée vivante. La police découvre effectivement le cadavre d'une jeune femme ce qui ne colle pas tout-à-fait avec la vision initiale de Virginia. Aidée d'un médecin psychologue (Marc Porel) qui la suit, la jeune femme poursuit les investigations malgré les évidences qui semblent s'imposer. Lucio Fulci est très à son aise et sûrement très inspiré par la beauté magnétique de Jennifer O'Neill encore toute auréolée de son rôle mythique dans le fameux "Un été 42" de Robert Mulligan qui en 1970 avait ému toute une génération d'adolescents pré pubères. Il en profite pour diffuser une ambiance capiteuse et sensuelle encore renforcée par une intrigue fort bien construite qui tire toute sa saveur de la confusion temporelle qu'elle instaure à partir des visions de son héroïne. Certes les gros plans sur les magnifiques yeux de Miss O'Neill sont un peu récurrents mais comment reprocher à Lucio Fulci de succomber à ce regard qui vous agrippe à tous coups ? La photographie de Sergio Salvati mettant parfaitement en relief la magnifique campagne environnante de Sienne et le casting composé de Marc Porel, Ida Galli, Gianni Garko et Gabriele Ferzetti étant lui aussi très convaincant, on peut placer "L'emmurée vivante" au sommet de la très foisonnante filmographie d'un Lucio Fulci pas toujours reconnu à sa juste valeur. Si "L'emmurée vivante" constitue la queue de comète d'un genre en train de s'éteindre, celle-ci scintille encore suffisamment pour donner l'envie de remonter dans la décennie qui précède afin de découvrir les petites perles de Sergio Martino, Mario Bava, Dario Argento, Umberto Lenzi ou autres Dallamano Massimo et Aldo Lado .
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Même si le jeu de pistes ne trompe pas vraiment et que le dernier acte est au bout d’un moment terriblement attendu ce giallo fonctionne très bien, surtout ce dénouement qui imbrique tous les éléments des visions sous nos yeux tel un puzzle reconstitué, puis la tension qui suit, c’est scotchant. L’enquête d’apparence classique est relevée par cette ambiance inquiétante et funeste, la musique joue un rôle prépondérant et Jennifer O’Neill dégage une rayonnante sobriété dans un rôle pas évident à interpréter (la dame a d’ailleurs des yeux incroyables, ce qui n’est pas pour appauvrir le degré fascinant du personnage).
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    L'emmurée vivante est un film bien foutu qui jouit d'une super ambiance et d'un bon suspense. A voir.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    290 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un magnifique giallo, puissant et étouffant, porté par une mise en scène somptueuse et un suspense omniprésent. La partie enquête de "L'emmurée vivante" n'est pas des plus extraordinaires, mais elle reste efficace. Quelques redondances liées au scénario même peuvent déplaire, mais la première comme la dernière partie du film restent des moments mémorables en terme de cinéma. Et posent Lucio Fulci comme l'un des maîtres du giallo, à tendance légèrement fantastique. C'est en tout cas à voir pour tout amateur du genre.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2011
    Lucio Fulci (Frayeurs - 1980, La maison près du cimetière - 1981, L'éventreur de New York - 1982), le maître de l’horreur à l’italienne réalise ici un giallo palpitant, mais très loin de ses habituelles réalisations sanguinolentes. L'Emmurée vivante (1977) est un polar dans la droite lignée des giallos italiens des années 70, avec cette mise en scène si particulière, ces couleurs flashy, cette B.O stridente et répétitive (et assez réussie pour le coup). Si la première partie finit par ennuyer faute d’avoir une mise en scène assez mollassonne, heureusement pour nous, dès la seconde partie, tout s’accélère et on entre clairement dans le vif du sujet (avec un final assez inattendu et tout bonnement réussit).
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