On songe à Animal factory en visionnant Zonzon, ce film nous donne une image de l'univers carcéral français à travers 3 détenus mais Zonzon est aussi rapidement monotone ; il n'y a pas réellement d'histoire.
Zonzon est un film que je qualifierais d’intéressant, mais possédant de nombreux défauts. La mise en scène du réalisateur Laurent Bouhnik donne le ton et mais il y a de nombreuses maladresses et le scénario aurait mérité d’être amélioré sur de nombreux points. De plus, les acteurs comme Pascal Greggory, Gaël Morel et Jamel Debbouze sont juste corrects dans leurs rôles.
Une plo,gée dans le milieu carcéral français assez misérable qui ne repose que sur la compilation de clichés vu et revu des centaines de fois. Dans le même genre on préférera un bon vieil épisode de OZ et Bad Boys avec Sean Penn.
«Zonzon», tel est le nom donné à la prison par les prisonniers eux mêmes. L'univers carcéral a bien entendu été abordé au cinéma mais de manière moins fréquente que d'autres sujets. Mais attention, faire un film sur la prison, c'est une chose mais se renseigner en est une autre et visiblement Laurent Bouhnik a réalisé son film avec peu de connaissances sur le sujet. Et cela s'en ressent, la prison nous dit-on c'est un combat de tous les jours, désolé, ce n'est pas ce que l'on voit dans «Zonzon». De plus, le réalisateur a un sérieux parti pris. En effet, les prisonniers sont présentés comme des innocents victimes de juges racistes et méchants, plus manichéen tu meurs! Concernant les acteurs, c'est vraiment très inégal: Gael Morel est simplement inexistant, sans le moindre charisme, Jamel Debbouze se contente de faire son numéro qu'aujourd'hui on connaît tous par coeur, Pascal Greggory reste le plus convaincant, donc celui qui s'en sort le mieux. C'est rageant car il y a des idées mais elles sont bien mal exploitées. Un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
Oula ! Zieuté Zonzon zé zuste ozecour ! Il faut juste se contenter d'y voir un Pascal Gregory bien dans son personnage. Djamel Debouze est là lui aussi. Seulement ce film carcéral nous emmène nul part. Donc, zou in the poubelle.
Film choc et dur . Alors que Jamel Debbouze commencait à se faire connaître avec son humour et ses sketch , il joue dans un film hyper sensible. Pascal Gregory excelle. On voit vraiment la vie carcéral. Très bien filmé.
Les films sur le milieu carcéral sont en principe très entraînants, traitant de la violence physique, psychologique ou encore d'un projet d'évasion, bref des thèmes très accrocheurs. "Zonzon", lui, sera davantage axé sur l'aspect psychologique, en nous présentant la routine de ces trois prisonniers aux profils bien distincts. "Zonzon" évite d'en faire des caisses et livre un regard simple et juste sur le sujet, il n'est pas la pour étonner, mais pour montrer, tout simplement. On oublie les rebondissements à la pelle, les situations critiques à multiples reprises, et on assiste à la découverte de cette condition de détenus. "La la la la la la la, la la la la la la"
J'ai vu un film... qui m'a séduit par son originalité... Tout d'abord, le montage qui désarçonne au départ contribue à faire monter la tension régulièrement, jusqu'à son paroxysme... Les comédiens dont D. Debbouze et P. Greggory sont vraiment incroyables, et en plus leurs personnages ne sont pas des caricatures... Le personnage de gros dur de P. Greggory qui se la "pète grave" avant d'aller au parloir pour se retrouver penaud devant sa mère en larme m'a beaucoup touché... C'est un film qui m'a pris et séduit... Je le recommande.
L'univers carcéral dans ce qu'il a de plus sombre et abject avec des gardiens pourris, des détenus violent, drogué, mal dans leur peau et quelques moments de détente; n'allez pas en zonzon ça rend encore plus mauvais.
Le milieu carcéral, dès lors qu'on l'aborde de façon réaliste -ou supposée telle-, aura toujours quelque chose de fascinant. Ses moeurs forcémént à part et les rapports de force brutaux qui s'exercent en prison introduisent une intensité dramatique particulière, un sentiment d'anxiété claustrophobique, en même temps qu'ils font du spectateur profane un voyeur. Le film de Laurent Bouhnik réunit ces conditions d'efficacité. Le réalisateur s'immerge dans la cellule de trois co-détenus dont il examine les comportements. A eux trois, ils forment un échantillon (superficiellement) représentatif du taulard. Il y a Francky (Pascal Greggory), un dur lourdement condamné, Kader le probable dealer de banlieue et Grandjean, le genre fils à papa et de surcroît innocent. Bouhnik ne raconte pas précisément une histoire. Il s'attache aux faits ordinaires de l'existence en prison et, par moments, aux dispositions psychologiques des détenus. Rien qui soit très original en soi. En revanche, on s'intéresse aux personnages en ce qu'ils nous semblent vrais et qu'ils sont remarquablement composés (je pense surtout à Greggory, charismatique mais sans frime, et à Jamel Debbouze dans son registre personnel qui introduit des notes d'humour dans un film grave). Et puis, il y a la mise en scène de Bouhnik qui s'accomode bien du huis-clos. Son habilété technique, sa maîtrise du décor et les éclairages du film provoquent des sensations variées, déterminent par instants un hyper-réalisme inspiré. D'autres fois, il est vrai, ces effets de style semblent affectés et un peu vains. Quoiqu'il en soit, "Zonzon" est un film dramatiquement et humainement convaincant.
Le sujet "prison", qui a connu diverses fortunes au cinéma, est ici vu sous un angle moins spectaculaire: ici, pas d'émeutes sanglantes ni d'évasion héroïque. C'était l'occasion d'en faire un film réaliste, c'est hélas loupé à cause d'une tendance caricaturale flagrante, des gardiens de prisons tous vicieux aux détenus qui sont pour la plupart chevaleresques, sympathiques et bien sûr innocents, ou presque. En tout cas plus victimes que coupables. Pascal Greggory et Jamel Debbouze sauvent un peu l'ensemble, surtout le second qui est excellent, malgré sa tendance au one man show un peu exagéré par moments, vu le contexte. Les dialogues sont hélas souvent inaudibles, ce qui nuit fortement à l'ensemble, et le scénario qui abusent lourdement des flash-backs nous perd vite. Un loupé, où on appréciera guère que quelques moments plus réussis où Greggory puis Debbouze font quelques jolis numéros d'émotion.
Le scénario est creux sous ses airs de critique du milieu carcéral. Tout est caricaturé que ce soit le comportement des détenus ou celui des surveillants montrés une fois de plus comme abusant de leur « pouvoir ». Le rythme n’est pas bon. C’est long en plus d’avoir un scénario inintéressant. Autant dire que l’on s’ennuie. Néanmoins on peut noter une façon de filmer originale. Mais les acteurs sont mauvais et pas crédibles que ce soit Jamel Debbouze ou Gaël Morel seul Pascal Gréggory s’en sort très bien. Bref "Zonzon", ne passionne pas !
Pas mal ! Entre la comédie et le drame social, avec pour la plupart, des personnages intéressants ! Quelques petites longueurs, mais l'ensemble est intéressant !
Le milieu carcéral vu par le prisme du fantasme et du cliché... Les prisonniers sont innocent, les juges, avocats, matons et autres sont tous trés méchants et racistes. Quand aurons nous droit à une vraie analyse de la chose sans passer par la case bien-pensante ? Oui, ça fait pas plaisir d'être en prison, mais fallait peut-être y penser avant de faire les cons ! La "zonzon", c'est pas non plus le "Ritz" alors faites pas chier ! Et puis parler de solidarité, c'est bien, mais faudrait peut-être commencer par vous même... Bref, la réalisation est plate et hystérique par moment, effet renforcé par un filtre satureux qui, loin de rendre l'ensemble crasseux, donne surtout mal au crâne, tout comme l'interprétation de Jamel, qui prouve une fois de plus que sa place n'est pas au cinéma... Pour le reste, on s'ennuie, pas d'action, dialogues ininteressants... Tout est fait pour que l'on stop visionnage et que l'on relègue au trou cette production ridicule.