Au moins, le réalisateur est honnête, et il vous avertit, grâce au titre, tout de suite sur ce à quoi vous devez vous attendre.
L'étoile, c'est pour la performance de Guillemin, rien d'autre. Elle arrive à jouer juste comme il faut dans le rôle naze qu'on lui a donné.
Berling, comme d'habitude est nul, alors quand il joue le rôle d'un prof de philo qui passe son temps à se poser des questions plus cons les unes que les autres, à déblatérer comme un âne et à se répandre en confidences ennuyeuses à une Dombasle, toujours surprenante d'inexpressivité et de nullité, comme une adolescente attardée, et bien Berling réussit à être encore plus nul que d'habitude.
Faut dire que l'histoire à peu d'intérêt, si ce n'est pour montrer Guillemin nue. Autrement, on retrouve, propre au cinéma d'auteur français, des jérémiades incéssantes, des acteurs peu crédibles qui se sentent obligés de surjouer (parce qu'ils ne comprennent pas l'intérêt de ce qu'ils font - pour cause il n'y en a pas-, ou parce qu'ils cherchent à insuffler à une histoire morne un peu de vie), et une scénario inintéressant au possible.
D'ailleurs à propos de Guillemin, les réalisateurs sont tellement stupides qu'ils n'ont pas compris le talent de cette fille qui ici, dans le rôle qu'on lui a attribué, joue très bien (elle a reçu un prix pour cela, mais c'est anecdotique, vu ceux qui en reçoivent). Il semble que ces idiots ont cru qu'elle était bonne dans les rôles de filles distantes et c'est ce qu'on lui a proposé par la suite (harry, un ami...).
Vraiment, quand des pseudos-réalisateurs-auteurs-intellectuels et de pseudos-acteurs-artistes touchent à un sujet, quel qu'il soit, le résultat est souvent l'ennui.