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Chaill
18 abonnés
397 critiques
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5,0
Publiée le 24 juin 2014
Le meilleur épisode de la série, un monument comique sans temps mort avec un gag hilarant toutes les minutes. Mes préférés: la cravate, la salle de gym et le pont levis bien sûr. A voir sans hésitation.
J'adore toute la série des Pantheres roses en fait. Et puis rien de mieux que l'humour anglais... L'inspecteur Dreyfus est irresistible tout comme l'acolyte chinois de Clusot avec lequel il se bagarre sans relache. Idem pour les répliques, elles sont anthologiques.
La saga de la Panthère Rose a exagéré son quart d’heure de politesse et s’est installée dans la durée avec des épisodes tous moins bons les uns que les autres sans jamais atteindre le fond, cependant.
Le cinquième épisode décide ENFIN de suivre une certaine logique et une certaine continuité, comme on aurait pu l’espérer. Et force est de constater que la continuité est plutôt bien exploitée. C’est malheureusement le seul vrai bon point du film. En effet, tout le reste du film est d’une indigence incroyable, écrit avec les pieds, sans aucune idée de mise en scène si ce ne sont des ralentis plutôt bien effectués, soyons honnête. Peter Sellers en fait des caisses avec son accent, gag qui a fait son temps et seul Herbert Lom (qui lui aussi en fait des tonnes) est réjouissant. Bert Kwouk n’est pas trop mal non plus et ses scènes sont plutôt drôles mais rien d’autre à signaler, ce qui provoque un ennui poli chez le spectateur.
Quand la Panthère Rose s’emmêle a un titre interchangeable, des personnages interchangeables, des situations interchangeables à travers la saga et ne restera pas dans les annales. Ca reste un film amusant sur le moment.
Les critiques ont souvent haussé l'éloge de la saga de la Panthère Rose. Seulement cet engouement était-il destiné à Sellers ? beaucoup seraient d'accord, quand on regarde de plus près la construction de ces films. En effet, il faut l'avouer : la réalisation d'Edwards est très proche du médiocre. Le rythme est quasi-absent pour un film à gag, ce qui est préoccupant, le réalisateur incapable d'établir un équilibre entre les personnages principaux et secondaires, si bien que les séquences avec le génial Sellers sont presque les seuls moments à regarder dans les films. Le premier de la saga était déjà une erreur en soi, un ratage complet, et les suivants seront toujours en dessous du passable. Pour ce film, pas de Panthère Rose volée : il s'agit de l'affrontement entre Clouzeau et son ancien chef ! histoire complètement décalée par rapport à la saga entière, dans un film dans lequel le spectateur tiendra plus que les autres. On retiendra quelques séquences ( barres parallèles, pont-levis, bagarre entre Clouzeau et Cato ) qui resteront dans l'esprit burlesque, après la question se pose : le film étant un hors-série, est-il "utile" à la saga ? si au moins il est plus potable que les autres, oui.
Festival de gags bon enfants. Burlesque et parfois comique style Laurel et Hardy. Pas très fin et presque lourdaud mais quelque soit sketchs sont comiques comme la scène avec les domestiques
Un bon opus plutôt réussi. Le scénario est simple, un inspecteur évincé par Clouzot veut sa revanche et fait tou pour lui nuire, rien d'exceptionnel. Mais les gags sot bons , le burlesque est réussi, un comique de situation et de gestes savoureux. Peter Sellers est au Top. le tou étant filmé dans Paris et utilisant bien la ville, Donc un bon moment de cinéma.
Quatrième volet des aventures de l'inspecteur Clouseau toujours dirigé, co-écrit et produit par le cinéaste Blake Edwards mais comme le titre l'indique "Quand la panthère rose s'emmèle", le film est drole oui mais un ton en dessous comparé aux précédents épisodes !! Déjà , le supérieur de Clouseau qui prend une grosse part dans l'histoire en étant interner dans un hôpital psychiatrique à cause des maladresses du héros et qui prend le role du méchant, l'acteur, les gaffes de celui-ci m'ont un peu laisser sur la faim. De plus, ce long métrage vieillit un peu à cause de ces quelques effets spéciaux qui font kitsch. A part ça, Peter Sellers est toujours hilarant dans la peau du maladroit inspecteur Clouseau et je mets une note honorable pour lui. A noter aussi quelques guest stars qui apparaissent dans le film comme la belle Lesley Ann-Down et Omar Sharif. C'est drole mais ça commence a sentir un peu le réchauffé.
Blake Edwards pousse le curseur du burlesque encore plus loin que les précédents films de la série. Avec un départ en fanfare et une dernière partie autour et dans le château à mourir de rire, "Quand la panthère rose s'emmêle" connait malheureusement un ventre mou qui gâche un peu le plaisir. Mais c'est toujours avec le même plaisir qu'on retrouve l'impeccable Peter Sellers dans le rôle du bête, prétentieux et surtout gaffeur inspecteur Clouseau.
"Quand la Panthère Rose s'emmêle" est une comédie avec un côté suranné qui fait son charme. Humour bon enfant, mélange de vieux film d'action ou d'espionnage type Fantomas ou James Bond et screwball comedy, tout le monde aura de quoi se satisfaire.
Son humour absurde m'a en tout cas beaucoup plu. De nombreux gags ont réussi à me faire rire.
Le côté attachant des personnages y est sûrement pour quelque chose puisque j'ai eu de la tendresse pour certains d'entre eux. J'étais donc dans de bonnes dispositions pour être attrapé par le film et rire à ses blagues.
Mais je pense sincèrement qu'avant tout, ces gags, qu'ils soient visuels ou écrits, étaient de bonne facture.
D'ailleurs, ils s'attaquent à plusieurs pays ou cultures, ne retenant pas leurs coups mais toujours dans le respect. On est plus sur de la taquinerie qu'autre chose.
Certes, certains gags sont vraiment capilotractés. Par exemple ? L'espionne russe qui ne voit rien de ce qu'il se passe. Difficilement crédible.
Toutefois, je trouve l'ensemble inventif, sincèrement drôle et porté par un Peter Sellers raffraichissant.
Film déjanté, burlesque, so British… quand nos chers voisins se lâchent., et qui narre les (més)aventures de la catastrophe ambulante qu’est l’inspecteur Clouseau. Peter Sellers y occupe tout l’espace brillamment, mélange de James Bond, de Bruce Lee… et de Jacques Tati ! Le générique est déjà une pure merveille puis… ça part dans tous les sens en une série de gags dont beaucoup hilarants. Un véritable délire où l’on se plaît à retrouver les allusions parodiques à des films, des personnages, des styles. Un feu d’artifice qui ne s’essouffle jamais et qui consacre cet opus comme le meilleur de la série, très inégale par ailleurs. On peut y voir de la part de Blake Edwards et Peter Sellers la volonté de donner le coup de grâce à une société qui a elle aussi perdu le sens commun. Dans tous les cas, on ne s’ennuie pas dans ce festival de la farce.