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ViperVII
18 abonnés
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0,5
Publiée le 2 février 2009
Il est rare que je mette aussi peu d'étoile à un film (zéro en l'occurrence :. Mais là, il le mérite amplement. À part le casting (de rêve, avouons le), il ne ce passe rien. J'ai coupé au bout de 20 minutes. J'écris m'a première critique pour ce film, c'est dire si il ma déçu.
Le montage est incompréhensible. Les répliques ridicules. Une réalisation incohérente. Un film de gangster qui se prend trop au sérieux. Le deuxième degré aurait été plus judicieux.
Les Seigneurs de Harlem aurait mérité, à la limite, 1 étoile (casting, décors, costumes...). Vu la notation général actuel (2 étoiles), je préfère ne pas franchir le cap...
Très bon films de gangster peu connu mais qui vaut le détour, non pas par le sénarios classique de guerre des gangs, mais plustôt par l'interprétation de ces acteurs principaux.
Un film mafieux plutôt anecdotique, pourtant porté par de bons acteurs. Le scénario n'a pas beaucoup d'ambition: du mafieux en veux-tu en voilà, avec des règlements de compte, des mines patibulaires et des fusillades. Le film s'enchaîne à un rythme pépère sans réelles idées. C'est dommage car il y avait de quoi faire. Le film n'est pas désagréable à regarder mais on l'a vite oublié.
Avec "Les Seigneurs du Harlem" (Hoodlum), Bill Duke nous emmène à New-York en pleine période de la grande dépression et plus précisément à Harlem où l'on va suivre "Bumpy" Johnson qui sort tout juste de prisons et qui va s'opposer à la montée en puissance de Dutch Schultz, mafieux juif allemand, qui réussit à s'imposer avec violence à Harlem. Bill Duke nous immerge dans cette époque post-prohibition de fort belle manière, d'abord grâce à cette superbe décoration, que ce soit au niveau des décors, des costume ou des rues de New-York, mais aussi grâce à sa bonne direction d'acteurs qui rend crédible les personnages, que ce soit Tom Roth qui ne rentre jamais dans le surjeu et qui s'avère impeccable en Dutch, Lawrence Fishburn dans le rôle de Bumpy ou encore Andy Garcia dans celui de Lucky Luciano. De plus, Bill Dukese penche sur une partie de cette histoire très peu abordé au cinéma et plus généralement peu connu, celle de grands gangsters noirs et notamment Bumpy qui n'a pas eu la même chance que Al Capone ou Lucky Luciano pour rentrer dans le rang des légendes de gangsters. L'histoire est plutôt bien écrite, le déroulement est plutôt classique mais convaincant, tout comme les personnages, Duke sait les rendre intéréssant que ce soit le fou Dutch au réaction inattendue ou Bumpy, de plus en plus froid. Il montre bien comment on peut se bruler les ailes dans ce milieu à force d'avoir trop d’ambitions et d'en vouloir toujours plus. Néanmoins on peut regretter que certains thèmes (les loteries) et personnages (Lucky Luciano) ne soient abordés qu'en surface et soient peu approfondis. Quelques séquences sont vraiment très bien faite et valent le détour, notamment celle de l'explosion. Dans l'ensemble un bon film, qui aborde des thèmes intéréssant tout en étant bien interprété et réalisé, et si ce n'est pas l'un des meilleurs films du genre, on aurait tort de s'en passer.
Un film de gangster à l’ancienne comme je les aime, avec un superbe casting, des décors et des costumes qui nous plonge dans l’ambiance (ici la grande dépression). C’est rythmé efficace et les personnages sont bien travaillés. Dommage que certains dialogues tombent vraiment à plat et que le film soit par moment grandiloquent, sinon c’est excellent.
Ce film a le mérite de nous montrer le contexte social du banditisme qui ravageait Harlem dans les années trente. La reconstitution est parfaite et la distribution à la hauteur. Tim Roth et Andy Garcia sont en particulier excellents. On pourra toutefois reprocher au réalisateur Bill Duke une petite complaisance envers les gangsters noirs, un peu moins méchants que leurs concurrents, et un petit côté communautariste. Il a pris par exemple quelques libertés avec le personnage de Bumpy Johnson, superbement interprété par Fishburn. Le vrai Bumpy était en réalité un trafiquant de drogue qui empoisonnait la jeunesse noire des quartiers pauvres où il était une sorte de "franchisé" de la mafia italienne. A noter que Bill Duke est aussi le réalisateur du très peu connu Deacons for defense, qui raconte l'histoire d'un groupe d'autodéfense créé par des ouvriers noirs dans les années cinquante pour faire face au Ku Klux Klan. Moins engagé et plus commercial, Les seigneurs de Harlem n'en est pas moins un film original dans la mesure où il se penche sur le sort de la population noire pendant la grande crise des années trente.
On ne peut nier que le film de Bill Duke (si le nom vous parle, sachez qu'il jouait le rôle de Mac dans Predator) possède une toile de fond un peu plus originale que la moyenne. Effectivement là où la majorité des cinéastes s'est penché sur la lutte entre Capone et ses rivaux pour le contrôle de l'alcool pendant la Prohibition, Duke oriente son film vers le contrôle des tickets de loterie (un fait que l'on peut observer dans la série Les Incorruptibles des années 50) et met en scène deux gangsters peu exploités au cinéma : Bumpy Johnson et surtout Dutch Schultz dont la réputation de dingo de la gâchette et les pétages de plombs m'ont décidé à voir le film. Mais une toile de fond et des personnages plus originaux suffisent-ils à faire un grand film ? rien n'est moins sûr, le film de Duke, sans être mauvais se révélant au final assez moyen. Moyen car le scénario est malgré tout ultra-prévisible, à part en ce qui concerne les deux derniers meurtres du film, et parce que le film est à mon sens trop court d'une bonne demi heure. Effectivement et cela est peut être dû à un manque de budget, la guerre entre le Hollandais et Bumpy ne sera pas si meurtrière que cela avec juste quelques cartouches tirées et l'explosion d'une brasserie. Le potentiel pour obtenir un bon film de gangsters rythmés par les règlements de comptes était là, mais le résulat est tout autre. A part quelques séquences bien mises en scènes (l'attaque des voitures de Queen, le banana split, la mission des frères armés de pioches, les pétages de plombs de Dutch Schultz) le film aura un goût de déjà vu et se révélera finalement assez plat. Pour vous donner un ordre d'idée concernant le côté prenant du film, on se situe davantage du côté de L'Affaire Al Capone de Corman que des Indomptés de Michael Karbelnikoff. Mais comme je l'ai dis le film reste dans le fond assez honnête et saura se rattraper avec quelques acteurs bien choisis. Ainsi si Andy Garcia n'est que peu présent, il fera un bon Lucky Luciano, Chi McBride est bon en cousin de Bumpy et Lawrence Fishburne, sans être exceptionnel (sa prestation est loin de celle qu'il accomplit dans The King of New York) campe bien Bumpy. Mais le meilleur du lot est sans conteste Tim Roth qui interprète magistralement le vrai bad guy du film : le Hollandais. C'est bien simple, on attend tellement sa prochaine apparition que l'on finira par regretter que le film ne se déroule pas de son point de vue ! Quel dommage que spoiler: la dernière scène de son personnage soit nettement moins spectaculaire que ne l'a été la réalité . Les seigneurs de Harlem est au final un film de gangsters pas déplaisant, mais qui souffre trop de la concurrence pour pouvoir s'imposer comme une référence. Dommage car les idées étaient là. Dernière chose, si je ne suis pas le genre de gars qui balance "quoi nan mais t'as vu le film en VF ? Nan mais c'est comme si t'avais pas vu le film faut le voir en VOSTFR" pour une fois je dois dire qu'il vous faudra préférer la version originale sous-titrée, la version française étant absolument imbuvable.
Un film de gangsters comme je l'ai aimes. Tim Roth dans le rôle de Dutch Schutz m'a bien fait rire et Andy Garcia toujours aussi efficace. Les seigneurs de Harlem est trés bien écrit et super bien réalisé.
En 1934 et 35, la Grande Dépression américaine fait le lit des commerces illicites, seules bouées de sauvetage de la plupart des gens, à la tête desquels font fureur les loteries clandestines organisées par les maffias. Pour en posséder le contrôle hautement fructifiant, un gang mené par un leader juif Allemand enragé entre en guerre contre celui de Noirs de Harlem et déclenche un échiquier meurtrier arbitré par les Italiens et le pouvoir corrompu de la Police et du bureau du Procureur. Bonne petite chronique violente de guerre de gangs aux forts accents de rivalités ethniques, de corruption généralisée et de misère deshumanisante, où il fait bon retrouver des pointures sauvages et ténébreuses d’il y a 20 ans tels que Lawrence Fishburne, Andy Garcia et surtout un impressionnant Tim Roth.
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1,5
Publiée le 6 janvier 2021
Je pense que ce film est très irréaliste. Il a une façon très hollywoodienne de voir l'histoire derrière le film. Je pense que si l'on faisait un film sur cette personne l'histoire devrait mieux refléter qui était vraiment Bumpy Johnson et ce film serait très loin de la réalité. De plus la vraie histoire de Bumpy n'a jamais croisé celle de Lucky Luciano en aucune façon. Pearson était un psychopathe impitoyable pour le dire le mieux. De plus les noirs n'étaient pas aussi indépendants que le film le montre car ils n'avaient pas leur propre organisation. A cette époque ils travaillaient pour la mafia italienne parce que les Italiens avaient plus de pouvoir et plus les politiciens véreux. Tout ce que j'ai à dire c'est que Les Seigneurs de Harlem est très imprécis sur tous les plans. La seule chose que les scénaristes ont bien compris c'est que Bumpy venait de Harlem et qu'il faisait des numéros, c'est tout...
Un bon film de gangster avec une bonne reconstitution d'époque. Ce film a le mérite de parler de l'ascension d'un des grands gangster noirs américains : Ellsworth Johnson, personnage qui pour nous français n'est pas forcément aussi visible qu'Al Capone, Dillinger et autre Babyface Nelson, mais n'en est pas moins un gangster important qui a sévi dans Harlem dans les 40' et 50's. Joué par Laurence Fishburne, très investi, on trouve aussi dans Les seigneurs de Harlem, Tim Roth dans le rôle de l'allemand fou Dutch Schultz, Andy Garcia qui s'attaque à Lucky Luciano ou encore Clarence Williams III, habitué de Bill Duke, dans le rôle de l'ex-chef de gang à la botte du personnage joué par Tim Roth. Chaque rencontre entre ces grands acteurs est un vrai plaisir, c'est le point fort de ce film : l'extravagance outrancière de Dutch est délirante quand elle se confronte à la classe de Luciano ou au sang-froid de Bumpy Johnson. Il en fait des caisses, mais moi il me fait marrer. Laurence Fishburne est très charismatique, on sent qu'il veut servir au mieux son personnage. Les thèmes de Bill Duke sont ici traités, je trouve, avec plus de légèreté que d'habitude, les acteurs semblent s'amuser malgré quelques scènes de drame très noir et un épilogue en forme de carnage. Comme dans tous les films de Bill Duke, ses personnages sont ambitieux et se brûlent les ailes. C'est le constat d'une époque sans optimisme, l'histoire d'une ascension qui doit d'abord passer par un grand nettoyage! Faire son trou, dans les films de Bill Duke, implique nécessairement de cohabiter avec la faucheuse!!!!! Pour info, on retrouve aussi tous ces personnages dans Cotton Club de Coppola où L.Fishburne avait déjà le même rôle et en 2007 c'est Clarence Williams III qui ouvre le film de Ridley Scott, American Gangster dans lequel il reprend le rôle de Bumpy soit disant mentor de Frank Lucas, un autre grand gangster noir joué par Denzel Washington. Bref, c'est un film à découvrir, tout comme les deux autres, pour connaitre un peu plus cette période du grand banditisme noir américain des 40's aux 60's.
c'est un film de gangster moyen sauvé de justesse par l'interprétation des acteurs, tim roth pour paraitre crédible en fait des tonnes, andy garcia pour ça part fait le service minimum et fishburne et pas trop mal mais étant un collectionneur de film de gangster je vous conseille plutot:BLUE HILL AVENUE,LES IMDOMPTES(c slater 100 fois mieux que tim roth dans le role de luciano)voir LES INCORRUBTIBLES pour les films traitant de cette période ou dans un genre équivalent COTTON CLUB
Ne vous fiez surtout pas au casting ! Laurence Fishburne prend son rôle un peu trop au sérieux :) et Tim Roth est pitoyable :( Seul Andy Garcia s'en sort bien avec le rôle de L.Luciano (sa participation dans ce "film" le discrédite tout de même). Quant à l'histoire (sans vous parler de la BOF, encore pire), elle est très mal mise en scène et (in)exploitée par le "réalisateur", un peu à l'image du navet Miller's Crossing des frères Coen, en encore plus nul car prise au sérieux. Si vous voulez voir un film sur le sujet, regardez Cotton Club de F.F.Coppola ou encore Les Indomptés. Bref, une insulte aux spectateurs (pris pour des cons), un nanar qui nous fait fuir avant même d'arriver au milieu du film... Rares sont les fois où je poste une critique pour un navet, mais en l'occurence cela s'impose, afin de vous faire éviter de perdre votre temps.