Le film ressort cet été 25 ans après sa sortie en salles.On est frappé par l'aspect quasi historique de cette comédie musicale & les signes d'une époque qui n'existe plus :cabines téléphoniques,pas de portable,pas d'internet ,pas de trithérapie,pas de prep et la visibilité d' Act up (qui existe encore aujourd'hui mais comme Touche pas à mon pote comme une relique d'une époque révolue).Le film est littéralement porté par Virginie Ledoyen face à un Demy fils bien falot,sorte de clone fatigué de Phil Barney qui joue uniquement avec ses paupières(lourdes car malade). Malgré la restauration, j'ai trouvé le mixage absolument désastreux ,horrible avec des paroles inaudibles et une musique de fanfare lourdaude et pénible.Les seconds rôles existent à peine sauf Bonnafé toujours excellent peut être à cause de sa voix d'acteur chaude et chantante à la fois.C'est un film hommage à Demy avec des scènes plus ou moins inégales, par exemple la première totalement loupée sur le blues du personnel de ménage & leur problème de papier complètement gratuite et bien pensante de gauche tendance libé de l'époque(encore une relique tiens). Bref un film casse gueule qui à l’époque a fait un four (200 000entrées c'est peu) mais qu'on nous présente comme culte avec le temps forcément. Hé bien moi je dis Non c'est un film raté , mal mixé et surtout on ne ressent rien de cette bluette entre les 2 personnages principaux.Un comble. Dommage
Un genre de comédie musicale sur la trame du SIDA, ça peut paraître osé ! Et bien ce film inclassable est une jolie merveille, grave et léger, dramatique et frais, réaliste et cru puis surréaliste et romantique… inclassable, je vous dis ! Virginie Ledoyen est lumineuse et craquante, Mathieu Demy, en demi-teinte, plein d'émotion. Les seconds rôles sont impeccables. Seule, la musique est en retrait et n'est pas comparable à celle des films de son mentor, Jacques Demy. En conclusion, un film plein de charme et de subtilité.
Viginie Ledoyen, actrice principale de cette comédie musicale plutôt niaise, parle d'amour tout en collectionnant les hommes et les passades sexuelles ! On est pourtant dans des rencontres futiles et interchangeables surtout dédiées au sexe. Les années 90 ont eu cet aspect absolument détestable de convoquer systématiquement "l'amour" pour parler plus facilement de sexe et du sida, et ce film en illustre parfaitement le propos.. En plus de cet aspect déjà agaçant, les chansonnettes sont plutôt fleur bleue et puériles, semblant écrites pour des adolescents… Heureusement que les danses sont pas mal et que le film s'avère un peu moins superficiel vers la fin, lorsque la maladie frappe le "garçon formidable", rendant malgré elle l'héroïne moins nunuche et un peu plus mature.
Un peu déçue par cette comédie musicale/romantique. Même si les interprètes sont sincères et apportent toute leur énergie à ce film, ça ne décolle pas vraiment. La bleuette entre Jeanne et Olivier est survollée, non-fondée. La manière dont le sujet assez sensible du Sida est traité est un peu caricaturale et maladroite. Le film est, à mon goût, trop centré sur le personnage de Virginie Ledoyen (étonnante et fraîche en jeune fille à la cuisse légère). Plein de vie mais un brin baclé.
Un film surtout porté par ses chansons entrainantes et ses deux acteurs principaux assez convainvcants! Toute fois, on ne retrouve pas le grain de folie et de génie que l'on pouvait découvrir dans les films de Jacques Demy! On voit que les réalisateurs se sont beaucoup inspiré de celui - ci pour faire cette histoire musicale! Malgrés quelque lenteurs, on passe un très bon moment...
Une vraie decouverte que cette comedie musicale chronique des annees 80, des annees sida et des annees Mitterand. Veritable tourbillon de fraicheur, de joie, de legerete, et de vie liberee voire libertaire. Le son et l'image sont d'une clarte et d'une qualite incroyable. Virginie Ledoyen est d'une beautee,d'une fraicheur, d'un dynamisme enjoue communicatif incroyables. Elle est reellement solaire dans ce film qui m'a fait passer un tres agreable moment
Ducastel et Martineau rendent hommage, tout en s’en affranchissant, à Demy avec cette comédie musicale où, comme chez le maître, plane une inévitable gravité, ici le SIDA. Hélas, le film est musicalement très pauvre, aucune des chansonnettes kistch n’égale les imprévisibles mélodies de Michel Legrand et par conséquent « Jeanne… » ne charme pas.
Une comédie musicale touchante qui traite du SIDA avec délicatesse, jonglant entre joie et gravité. Mais également un bel hommage à Jacques Demy, la magie en moins.
Tournée en 1997, ce premier long-métrage du duo Ducastel/Martineau prend la forme d’un hommage plus qu’assumé à la comédie musicale à la française façon Jacques Demy – son fils Mathieu tient d’ailleurs ici le rôle principal uniquement du fait de son patronyme, puisque particulièrement mauvais dans son rôle. Porté par une Virginie Ledoyen rayonnante, au sommet de son art, Jeanne et le garçon formidable adopte un ton volontairement kitsch et nous propose des séquences chantées dont certaines sont très réussies, d’autres moins, dans un scénario fait de bric et de broc qui nous livre au final un objet plus qu’attachant.
Les dialogues sont calamiteux, les acteurs livrés à eux-mêmes Et le comble du comble ? Cest que les chansons interprétées par le personnage de Virginie Ledoyen lont en fait été par une « chanteuse » Et pourtant, cest quasi inécoutable. Toutes les musiques sont dailleurs ridicules, chantées par des amateurs avec des textes risibles et tombent comme un cheveux sur la soupe au cur de scènes certes inintéressantes mais qui navaient pas besoin de ça en plus pour endormir le spectateur. Irritant.
septiemeartetdemi.com - Une comédie musicale héritée de la tradition de Jacques Demy, dont le fils Mathieu tient d'ailleurs ici un des rôles principaux. Elle bénéficie d'une réalisation qui donne un poli brillant aux démonstrations corporelles - pour parler de la danse comme du reste du langage corporel, fût-il suggestif - et qui quoiqu'un peu fade sait tirer sa révérence quand la pétulance de Virginie Ledoyen arrive pour prendre toute la place. Un regard très français mais qui sait regarder dans toutes les directions avec une grande ouverture d'esprit.
Petits bémols : encore que les scènes semblent rentrer au millimètre dans une boîte d'une heure et demi, leurs élément constitutifs en paraissent avoir été disposés sans trop de soin. Mais rarement. Un ou deux personnages vont par exemple sembler injustement figuratifs, celui de Podalydès y compris. On croirait qu'on ne leur permet pas même d'être à la hauteur de magnifier le duo.
De plus, on croirait que la gestion de la musique manque de choix, car il est difficile de dire quel public elle est censée toucher : les fans de Demy père, les romantiques, ceux qui aiment juste les comédies musicales...
Mais pour finir sur une bonne note que le film au final mérite, il couvre un côté rarement aussi bien représenté au cinéma qui est l'amour sororel. C'est aussi une œuvre qui prend très bien le contrepied du comique de situation en en posant les bases sans jamais le dénouer avec la niaiserie habituelle du Vaudeville, préférant jouer des intrigues assez engagées sur l'homosexualité. Un petit film toujours ou mignon ou propre, mais pas toujours les deux en même temps.