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    Visage
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    20 critiques spectateurs

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    thalidae77
    thalidae77

    42 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2010
    Un film plus que pourri qui se veut psychotique et insaisissable et qui parvient finalement à dégouter! aucun dialogue pendant 45', des séquences archi confuses, bref une bonne grosse daube pour laquelle je me suis forcée à regarder 45 sur les 2h15!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    Là où ça rate, là où le manque agit, là où le pulsionnel touche à nos fantasmes : fantômes devenant visages plutôt que symptômes devenus vissages.
    Impossibilité du rapport sexuel (ou non). Rencontres avortées, phrases esquissées, désirs en souffrance. Interruptions.
    Pourtant, des présences se font jour, s'intensifient, s'envisagent. Apparitions furtives ou explosives, lorsque ça déborde (comme l'eau, comme la neige, comme le feu aussi) ou lorsque ça se dérobe (comme le regard, comme le reflet, comme le rendez-vous aussi).
    La mort de la Mère. La transmission du Père. La quête -masquée- de la figure -dévisagée- de la vie. Mises en abyme abîmées, failles à l'aune de la quatrième dimension. La dimension sauvage, celle du cerf, volant.
    L'attente. Le noir. S'en libérer. Salomé. Danse malgré la solitude. Danse malgré les habitudes. Le roi, mystique en diable (Léaud, au sommet, comme toujours), comme fusionné avec Jean-Baptiste, sortant du trou, pour tourner autour du cadran. Dans l'axe du levant, jusqu'à ce que l'animal, insaisissable, soit hors champ. Hors chants.
    Titi meurt, Zizou vit. Le don du père échoue là où sa métaphore résout. Perdu, Kang (Lee, sensationnel, encore une fois) trouvera alors sa voie. Via les expérimentations des voiles et des matières, des formes et des contenus, dans l'espacement, le discontinu.
    Elle (Casta, enfin consacrée) irradie : si elle s'applique à s'empêcher de voir, à combler la clarté, c'est -aussi, surtout- pour enfin lier corps -si épanoui, si troublant- et visage -si expressif mais si évanouissant-, ce que les coupes et les embrasures des cadres géniaux, des trouvailles de plans et de pleins, des transitions insoupçonnées, mettent en exergue.
    Tsaï Ming-Liang, tout en enrichissant son film des apports des deux précédents, fait ici pendant à "Et là-bas quelle heure est-il ?", comme complément et dépassement, des parents. Toutes les scènes ont leur nécessité, autant dans les lieux souterrains que dans ceux communs pour dénouer la
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2020
    Le film entier Visage est malheureusement une boîte noire qui nécessite touts les arrière plans appropriés pour fournir tout type de compréhension. Le genre de film où que tous critique de cinéma qui se respecte n'oserait jamais dire qu'il n'a pas compris les références et le symbolisme lui donnant ainsi un cachet intellectuel pour coller ensemble les scènes. Personnellement je me sentais perdu le message global restait une énigme non aidé par mon attention qui tombait constamment dans et hors du film. En tant que tel je peux parfaitement comprendre certaines personnes qui trouvent que le visionnage de ce film est un plaisir. Mais dans l'ensemble je suis fermement convaincu que les films devraient être stimulants, ils ne devraient pas obliger le public à s'efforcer de rester éveillé pendant le qu'on les regarde. En tant que médium cinématographique il doit être engageant et pas une corvée douloureuse. Car l'art pur et la compétence d'un réalisateur ne suffisent pas pour moi...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Cannes n'aime pas que la pellicule soit chimiquement impressionnée, perturbée, bouleversée par un des acteurs les plus radioactifs en activité : Jean-Pierre LéAUD - réservant son accueil à un Brad Pitt fadasse et inoffensif. Cannes n'aime pas que Laetitia danse pour nous légèrement vétue de voiles, sirène dangereusement sensuelle, sexuelle. Cannes a tout simplement et bêtement rejeté ce cadeau, ce théâtre magique, cet hommage vivant. Le maître mot de "Visages" est "cadre". Extension idéale de "Et là bas quelle heure est-il ?" on retrouve JP LéAUD, on reprend (presque) là où on l'avait laissé, et vogue la galère ! Fanny ARDANT est le pivot du film, assurant la réussite du système de vases communicants entre Taipei et Paris, ou plutôt cette zone fantasmatique, anamorphosée, qui s'étend des bassins du Jardin des Tuileries aux salles du Louvre et certaines de ses coursives. C'est elle qui sert de go between, semble tenir à bout de bras, sur un fil, tente de rassembler un tournage qui fuit à vau l'eau, la production, la technique, les décors et surtout les acteurs, aussi sauvages et mystérieux que des animaux en liberté, qui partent en vrille et vivent leur scènes chacun, à droite à gauche, que Tsai Ming Liang abandonne et observe se débattre dans des Histoires sans Paroles avec beaucoup d'amusement, de malice. Après, que vous dire ? ça se passe de mot. C'est du temps qui passe, au travers d'un tamis de poésie, de couleurs, de reflets, d'images de toute beauté (séquences du tunnel), de drôlerie burlesque, de fantaisie "musical", aquatique ; apparition nocturne et végétale, sexuelle avec Mathieu AMALRIC ; scène captée sur le tournage entre JP LéAUD, LEE KANG SHENG et titi ; monologues au mirroir "Saalomééé ! Danseuh pourrr moouaah !" ; obstination de Laetitia CASTA soudain très sombre, à obturer le cadre à grands coups de chatertone ; monochrome, écran noir. Ceux qui auront quitté la salle avant la fin auront raté la scène de la chambre froide à réveiller les morts
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2009
    Ce n'est pas un film mais de la pélicule. Une longue série de plans abjects sur une interminable pélicule agrémenté de quelques dialogues prononcés par des acteurs pourtant renommés (exception faite de Laëticia Casta). C'est un caprice de producteurs, un délire de réalisateur, un affront pour le public. Ce genre de bobines devrait rester dans les collections privées de ceux qui les ont commanditées !
    Didier Baillet
    Didier Baillet

    28 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    C'est long, c'est lent, c'est incompréhensible. Il y a certes de belles images mais cela ne donne pas plus d'intérêt à un film ésotérique. Déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 juin 2010
    On ne peut que s'incliner devant la discipline (mantra, tantra, Kundalinî ?) de ceux qui ont été au bout du film.
    Gagor
    Gagor

    26 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2009
    Il faut être psychologiquement préparé, pour voir ces Visages... J'avais regardé la bande-annonce, qui nous présentait Laetitia Casta chantant dans une chorégraphie quelque peu intriguante. Fanny Ardant, Léaud, Baye, Moreau... Bref, un projet plutôt alléchant. Je n'avais sinon pas entendu parler de ce film (tu m'étonnes), je ne connaissais donc ni l'avis des spectateurs, ni de la presse. Comme on dit, j'y suis allé à l'aveuglette. Et je me suis emmerdé, mais alors... vous n'imaginez même pas. S'il y a un scénario (je l'ai cherché pendant 2h20), il est très très bien caché derrière 15 symboles incompréhensibles par minute. C'est une mise bout-à-bout d'images sans aucun sens, avec des scènes interminables (Fanny Ardant doit bien fumer un paquet de cigarettes en temps réel). Et au final deux heures complètement risibles, absolument endormantes, ou on apprend qu'un canari blessé est en fait un grand cinéaste... Bref, un ennui comme je n'en ai jamais connu au cinéma. Ah! Si! Le grand silence, en 2006, 3h à suivre la vie silencieuse de moines dans un monastère. Encore plus passionnant dans sa nullité que Visages. D'ailleurs, j'entendais à propos de Laetitia Casta et se beauté, que c'étaient les seuls atouts du film. Encore une fois, je vais m'opposer, mais franchement, qu'est-ce qu'elle a de beau, Laetitia Casta?
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2009
    2 h20 de conneries sans interets.
    kray
    kray

    49 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2011
    Visage, film d'auteur des plus nul, distille un ennui assez époustouflant , entre son scénario totalement abscons pour ne pas dire incompréhensible avec ses nombreuses séquences semblant n'avoir aucun liens narratifs, et son tempo infernal ( je plaisante bien sur...) on ne sait plus ou donner de la tête. Véritable honte , ce genre de film discrédite totalement le film d'auteur .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Film très bizarre ; je n'ai pas tout compris. En même temps, le cinéaste ne nous aide pas vraiment pour que l'on comprenne quoi que ce soit ; il ne donne pas d'indices, pas de pistes (ou alors minimes). Il n'y a pas d'histoire. Le film, s'il y a film, réside dans l'esthétique et l'hommage aux grands de cet art, le septième art : Truffaut Pasolini, Rossellini, Orson Welles, Mizoguchi, Carl Theodor Dreyer et on en passe … Pas de dialogues, pas d'histoire ; le vide. Un vide comblé par quelques "visages" tel Jean Pierre Léaud, Fanny Ardent, Jeanne Moreau, ou Nathalie Baye, quelques vestiges de la Nouvelle Vague. Mais une jeune actrice (Laetitia Casta) qui veut faire son film, malgré tout. Le film pousserait-il l'hommage jusqu'à dire que ces "visages" ont tout fait, qu'il n'y a plus rien à faire si ce n'est de les filmer, de les mettre face au miroir, face à leur gloire mise en abyme ? Ou bien pousserait-il la «leçon» des grands maitres à son apogée, c'est à dire, mettre le cinéma au plus près de la réalité du temps (sic), avec toujours ce côté poétique ? Peut-être les deux. En tout cas, le film fait son petit bonhomme de chemin, juste par la beauté de ses images silencieuses. Je n'ai pas tout compris, mais n'est-ce pas là l'objectif du cinéaste ? Comme Godard et son manifeste A bout de souffle innovait en son temps, il y a 50 ans, Tsai Ming-liang propose-t-il un nouveau chemin à explorer pour le cinéma de demain ? Le film serait passéiste (par l'hommage) et futuriste (par l'innovation) pour mieux faire l'éloge de la réalité du temps présent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2009
    2h20 de plans séquences et ou fixes interminables, qui permettent à Fanny Ardant de croquer des pommes pendant 10 minutes, et à Laetitia Casta se précipiter sur toutes les vitres avec son rouleau d'adhésif pour les obturer, ou tartiner son partenaire de sauce tomate c'est d'un ennui sans nom J'ai quand même tenu jusqu'à la fin du film alors que nombre de spectateurs ont quitté la salle. Malheureusement pour moi j'ai raté Jeanne Moreau et Nathalie Baye car j'avoue avoir piqué du nez pendant un petit moment. Que sont venus faire Ardant, Léaud, Amalric dans un tel naufrage !
    Maqroll
    Maqroll

    156 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2011
    Un film poétique, très difficile, parfois même totalement abscons, tourné en France et constituant une espèce d’hommage à Ttruffaut via notamment la présence de Jean-Pierre Léaud. La séquence finale avec l’élan est énigmatique et finit par dégager une force comique, comme pour soulager une tension trop longtemps contenue. Un film dont je suis sorti quelque peu perplexe en me demandant si le cinéaste s’était payé ma tête ou s’il était trop subtil pour ma compréhension… N’étant pas arrivé à trancher, même après mûre réflexion, je m’en tiens prudemment (et lâchement !) à une appréciation vague et à une note moyenne…
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2009
    Déplorable !, et en plus mal joué .De L.Casta on comprend !!, mais pas de F.Ardant .
    Un fiasco ou j'ai tenu 1 heure avant de fuir comme bon nombre de spectacteurs .
    norman06
    norman06

    344 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    Tsai Ming-liang semble se parodier lui-même avec ce non récit chichiteux interminable , sommet de nombrilisme et de poésie bradée. Espérons que ce ne soit qu’un accident de parcours chez ce cinéaste talentueux.
    Les meilleurs films de tous les temps
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