Charles Berling et Patrick Timsit, 2 hommes que tout semble opposer, font la route ensemble vers Rome. Ils finiront par s'ouvrir l'un à l'autre, oubliant leurs différences. Une comédie sur fond de rivalité sociale, moins drôle que prévue.
Heureusement qu'il y a la télécommande; grâce à elle j'ai pu suivre ce film très lent en zappant sur les autres chaines, et je pense que j'ai rien manqué
La rencontre d'un mec très à gauche avec un mec très à droite un jour de grève... Sur le principe, pourquoi pas, encore faudrait-il que le reste suive. C'est poussif, laborieusement réalisé et sans grande inspiration dans son déroulement comme dans les différentes situations, donnant la part belle aux dialogues sans que ceux-ci ne débouchent sur quelque chose de vraiment concret ou profond. Dommage, on sent, par instants, la voie qu'aurait voulu donner Frédéric Andrei (le héros de « Diva ») à son histoire, mais cela reste bien trop fragile pour apprécier ce premier film globalement raté.
Envie de mettre 2 mais c'est vraiment trop moyen. La rencontre entre un cadre sup de droite (et encore ses avis politiques ne sont pas étayés) et un gauchiste routard (idem) semble sypa au premier abord. En effet sous fond de grèves gigantesques l'association des deux pour se rendre à Rome à de quoi nous charmer et c'est plutôt le cas. De bonnes scènes jalonnent le film, la rencontre, le vol de la mercedes, les rencontres féminines et le passage de la rivière... Mais un bémol pouce dernier, comment est-il passer ?!?! Cependant force est de constater que le scénario est vide et que la seule chose pour combler a été d'ajouter ne tonne d'images d'archives tout au long du flm, c'est bien indigeste. Mais le plus grand plaisir reste deux beaux et grands acteurs vraiment superbes e mon grand plaisir perso le retour pétillant et plein de charme de la magnifique Dominique Blanc.
Si l’histoire s’avère peu passionnante (et motivante), c’est à cause du scénario, à la foi alambiqué et plutôt étrange, on suit Charles Berling & Patrick Timsit dans un road movie parsemé d’embûches ! Trouver le temps long dès le générique de début serait exagéré, mais ceci dit, ce ne serait pas faux non plus, tant le film est lent, long et comble de la comédie dramatique, ce film ne prête pas à rire ! Fort heureusement, on peut toujours se rabattre sur l’excellent tandem Berling / Timsit.
Un road movies un peu poussif, le personnage de Berling est pourtant intérrèssant, Timsit essaie d'apporter un peu de rythme, le film est sympathique mais assez décevant. On aimerait rire mais on s'ennuie un peu. Encore une petite comédie française sympathique de plus qui n'avait pas l'ambition de faire un bon film.
Si ça faisait petite histoire plaquée sur le résumé d'actualités télévisées en 2007 et rien de plus, aujourd'hui, l'eau a coulé sous les ponts de l'économie. C'est très regardable... Départ alerte, sans trop de bla-bla, vachard juste ce qu'il faut. Peut-être un peu trop de plain-pied dans nos réalités, avec son trajet voiture aussi barbant qu'un vrai. Il importe d'apprécier le tandem Berling/Timsit pour embarquer, d'accepter l'intrusion récurrente des mouvements sociaux, bref pouvoir entendre que "la grève est un droit" sans prétexter avoir quelque chose sur le gaz... User plus de deux fois du "comment t'as traversé, j'ai sauté" est une erreur par contre, tout comme le tube anglo-saxon du générique (entêtant et creux au possible alors que le reste de la bande-son est si fin !). Les deux compères au bout du rouleau finissent par accrocher, font rire et virer vers l'attendrissement le plus pur. Filmés hors manifestations tout en s'y frottant, ce sont aussi deux petits poucets perdus sans s'abreuver à la source féminine (toutes ces créatures croisées d'office offertes !). Comédie, oui et non... La lettre, le lien rugueux né des frictions et surtout Dominique Blanc en femme de tête relèvent le niveau sans dissiper l'amertume d'ensemble.
Un film décevant et surtout assez peu crédible, avec un Charles Berling qui parle à la France entière (plus l'Italie), des protagonistes qui passent une rivière sans pont sans se mouiller, et des événements tous plus improbables les uns que les autres. Points positifs, les personnages sont plutôt bien joués, et le film agréable à suivre. Mais il aurait fallu ajouter un vrai scénario...
Bonjour les clichés. Nous sommes en présence d'un requin de droite ne pensant qu'au fric et à sa carrière, gueulant contre tous les gens ne menant ce rythme de vie (vie? Vous avez dit vie?) et se sentant utile à la société en faisant son petit job ridicule mais bien payé... mais aussi d'un gauchiste nous délivrant sa petite philosophie du dimanche genre bisounours sur le bien fondé des grévistes s'arrogeant le droit d'enlever la liberté de circulation à ses concitoyens et sa vie de bohème à vivre sur le dos des autres. On a un peu plus de sympathie pour ce dernier, premièrement grâce au traitement très orienté du film, mais aussi grâce à son discours contre les actionnaires, l'une des pourritures de notre société et sa défense des 35h... Reste que ce road movie ridicule paraît bien long et ne prête jamais à sourire.
Deux hommes, une voiture, zéro train : c’est sur cette équation que Frédéric Andréi (acteur dans “Diva” notamment) lance “Par suite d’un arrêt de travail…”, road-movie sur fond de grève générale, qui marque son deuxième passage derrière la caméra. Entrecoupant les différentes séquences d’images d’archives, il nous offre ici un véritable best-of de ce qui s’est fait dernièrement, en matière de mouvements sociaux, mais élude bêtement cette question politique intéressante, pour mieux se concentrer sur ses personnages. Lesquels, parfois un poil caricaturaux au début (l’un est pour la grève, l’autre non), évoluent suivant un schéma ultra-prévisible, celui qui caractréise la majorité des road-movie, où chacun change au contact de l’autre. Reste alors à se rattacher aux seconds rôles, tous impeccables (Dominique Blanc ou Sophie Quinton), ou à Charles Berling (voire à Patrick Timsit, sur la fin), pour ne pas abandonner cette comédie sociale en route, par suite d’un arrêt d’intérêt.
Duo entre deux personnages que tout oppose, du moins en principe. Thème classique dont la réussite repose en grande partie sur le talent des deux comédiens. Ce petit film est sympathique, mais pas à la hauteur des grands classiques du genre. Patrick Timsit a tendance à en faire un peu trop, de sorte que si certaines séquences sont excellentes, d'autres sont moins crédible. Le côté social, avec le rappel des grandes grèves de 1995, est intéressant, mais la chute fort peu réaliste. Mais on a le droit de rêver...