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Djo D
63 abonnés
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2,0
Publiée le 9 septembre 2014
Un postulat sans ambition majeure coté scénario,mais sauvé par un sens de la réalisation, ici, Takashi Shimizu nous montre son savoir-faire en parvenant à nous égarer entre passé et présent,réalité et reconstitution. Mais le jeu des acteurs est trop pauvre pour relever la moyenne de ce fillm.
Arrivé un peu tardivement sur les écrans français, ce Réincarnation a déboulé en queue de comète, après un déferlement de films d’horreur japonais tous sur le même modèle. La lassitude nous avait donné une mauvaise image du long-métrage à sa sortie. A revoir plus de dix ans après, il faut bien avouer que le film est loin d’être inintéressant. Tout d’abord les spectres qui apparaissent n’ont plus tout à fait le look des fantômes à cheveux longs, et ensuite la poupée qui sert de vecteur aux âmes insatisfaites file plutôt bien la frousse. On apprécie également l’aspect du film dans le film qui permet de complexifier une intrigue finalement assez maline. Les effets horrifiques sont plutôt bien dosés et l’on aime bien le look de l’hôtel où s’est déroulé le massacre initial, la référence à Shining étant évidente, mais pas trop encombrante. Bref, voilà un petit film de Shimizu recommandable, bien meilleur que son Grudge 2.
Réalisateur des très bons Ju-on et de son remake US The Grudge (et des suites, remakes de suites et suites de remake, que je n'ai pas vus), Takashi Shimizu reste dans le thème de l'épouvante sans trop s'éloigner toutefois de l'oeuvre qui l'a fait connaitre. Réincarnation est typique de ce que le cinéma d'épouvante japonais propose depuis le succès de Ring : histoire de fantômes, petites filles effrayantes et ambiance glaçante. L'originalité en plus revient au thème de la réincarnation dont on ne saisit le sens qu'au fur et à mesure de la progression de l'intrigue du film. Si Réincarnation n'est pas aussi marquant et flippant que Ju-on, du fait d'une ambiance moins pesante, il réserve cependant quelques scènes de flippe bien senties particulièrement vers la fin. La fin est d'ailleurs très réussie à la fois en terme d'intensité de réalisation qu'en intensité dramatique. Il est bien sur évident qu'un tel film ne peut s'apprécier et se ressentir que dans les conditions optimales : seul, dans le noir et avec une bonne source sonore. Sans cela, l'efficacité s'en retrouve surement amoindrie. A ceux qui ont fait le tour de Ring et Ju-On et recherchent un nouvel essai réussi dans le genre, Réincarnation est un bon choix !
On a tendance à dire que le cinéma d'horreur nippon manque de renouvellement.Il est vrai que dernièrement,ces histoires de fantômes aux cheveux noirs et longs poussant des cris indéfinissables commencaient à lasser.Et donc,si vous en avez vous aussi marre de ce style de plus en plus paresseux et inutile puisque les effets sont toujours les mêmes,courez-voir "Réincarnation" (certes,le film n'est projeté que dans une salle en France...).Premièrement,le réalisateur de "The grudge" sait installer une ambiance oppressante,à classer entre celle du cinéma d'horreur classique de tous horizons (pour son efficacité immédiate à stresser) et le cinéma de David Lynch (pour ces dédales temporels,ces décors aux allures de gouffres et son instabilité de l'intrigue -située entre réalité et reconstitution- ).Il y a un grand plaisir à se perdre dans ce labyrinthe d'effroi et de sueurs,et la manière très habile du cinéaste de jouer avec les décors peu à peu familiers de l'hôtel aide à déraciner le spectateur de son siège et à lui faire ressentir autre chose qu'à l'accoutumée.Il y a à la fois le vertige et la tension,le voyeurisme décrit du cinéma (encore l'idée du 'film dans le film',exactement comme "INLAND EMPIRE"...) et la confusion.Un trouble s'installe dès le début,alchimie véritable d'irréalité et de frissons rare.Yûka,l'actrice principale,étonne et impressionne dans sa polyvalence et ses hurlements stridents (!) ; Takashi Shimizu a parfois les côtés maso d'un Miike dans sa manière de filmer son interprète.Son utilisation des effets spéciaux a aussi une vraie répercussion dans la réussite globale de son film,un tantinet répétitif toutefois.Mais son plus gros problème,c'est peut-être de vouloir constamment être dans le cinéma balisé du genre : alors qu'il nous obsède une bonne partie du temps et qu'il renie presques ses 'modèles',le film a envie de se résoudre,l'héroïne de comprendre ce qui lui arrive,et le cinéaste de nous l'expliquer mollement.C'est bien le différence entre lui
Au début ca fait un peu dormir car il y a quand meme un long moment d'adaptation. Puis petit a petit on entre dans le film est la c'est super. c'est bien sur a la fin qu'in comprend tout car il est vrai que pendant tout le long du film, c'est pas très facile de comprendre qui est qui... Sinon la fin est super et surprenante. En tout cas le scenario est top, surtout pour la fin. Moi j'ai adoré :)
Une grande réflexion sur la vie et la mort plutôt bien mise en scène malgré quelques passages ennuyants. Un film intéressant pour les curieux, intriguant pour les sceptiques mais rien de palpitant pour ceux qui recherchent un agréable moment de cinéma.
Comme son titre français l'indique, ce film de fantôme asiatique se tourne vers la réincarnation, en l'occurrence ici cela concerne les personnes massacrées dans un hôtel par un professeur qui se donnera ensuite la mort. Le fameux hôtel où a eu lieu le massacre sera 35 ans plus tard le centre d'intêret du tournage d'un film qui reprendra les mésaventures de tous les protagonistes ayant été massacré. L'une des actrices ayant été engagée pour les besoins du tournage y subira alors des hallucinations et elle n'arrivera plus a savoir ce qui est réel et ce qui ne l'ai pas. Ajouter a cela, une jeune fille qui ménera elle-même son enquête après la réception d'un curieux SMS et vous comprendrez que le scénario n'est pas toujours très aisé à comprendre, mais qui se révèle tout de même particulièrement captivant. La mise en scène de Takashi Shimizu est une belle réussite et le tout possède des séquences qui font bien frémir, notamment la séquence se déroulant à la bibliothèque ou encore toutes celles concernant le fantôme de la petite fille ayant été tuée par le professeur, qui se trouvera être son père. L'ambiance met donc bien souvent mal à l'aise, grandement aidé par une magnifique photographie et par des effets sonores bien flippants, et le casting s'avère en plus bien intéressant, avec une mention spéciale à l'actrice Yuka qui interprète d'une brillante façon Nagisa Sugiura, la fameuse actrice qui sera victime d'hallucination et qui deviendra par devenir complètement folle. Il s'agit donc d'une très belle réussite et qui mérite d'être découvert par tous les fans de ce genre de cinéma .
Shimizu nous conduit de long en large dans son hotel ou monte crescendo une tension du a l'arrivée de fantomes. ca fait peur hein ? sous ce resumé bateau decoule un scenario complexe et tres reussi dans lequel les moins avisés se perdent. bref un dédale de jeu d'esprit, de stress et de reflexion qui donne une dimension imposante au film. quand a la fin le spectateur a le privilege de s'imaginer beaucoup de choses. ce qui fait la grandeur de ce film c'est qu'apres l'avoir vu chacun peut y donner sa version. a ne pas manquer
Takashi Shimizu emprunte un chemin bien balisé. Il a beau avoir parfois un sens de l’image qui frappe, il semble ne jamais vouloir chercher à renouveler les formes de l’horreur à la japonaise. Et ses effets, maîtrisés, mais beaucoup vus, ne font plus peur hormis un beau final ténébreux et infernal à l’occasion duquel il nous livre une chute satisfaisante qui vaut bien une étoile.
bon film asiatique qui traite une nouvelle fois des fantômes (un sujet très exploité en asie). La comédienne principale est remarquable dans son jeu.. et très jolie de surcrois.
Ce film, réalisé par Takashi Shimizu et sorti en 2005, est assez moyen. Un professeur tue onze personnes dans un hôtel, tout en filmant ses meurtres. Trente-cinq ans plus tard, un cinéaste désire réaliser un film sur cette tuerie, tout en se rendant sur les lieux du crime afin que les acteurs s'inspirent de l'ambiance. Mais le tournage ne va pas se passer comme prévu, notamment pour une actrice en particulier qui a des visions des victimes. Pendant ce temps, une étudiante mènera sa propre enquête sur cette tuerie. Nous avons donc deux intrigues bien distinctes avec deux protagonistes différents : d'un côté l'actrice et de l'autre, l'étudiante. C'est très déroutant, cela nous sort bien souvent de l'intrigue principale et on peut être vite perdu entre ces deux histoires. Malgré tout, ce schéma narratif a tout de même un sens et on comprendra pourquoi dans le climax du film. Mais en attendant, on a tout de même l'impression que le film est un peu foutraque car il ne prend pas vraiment le temps de correctement poser et dissocier bien distinctement ces deux intrigues. Nous sommes également dans un film d'horreur japonais qui use de tous les clichés du genre. Le réalisateur recycle ici les ingrédients qu'il avait insufflé dans "The Grudge" et on retrouve ainsi l'enfant fantôme, la fille aux cheveux longs, les petites mains blanches, l'ambiance oppressante etc. Et je trouve que c'est un peu redondant, que cela manque d'imagination et que ça donne surtout l'impression de seulement surfer sur une vague à la mode au début des années 2000. Malgré tout, il est vrai que l'ambiance est réussie et que le réalisateur n'a pas perdu la main pour créer des atmosphères dérangeantes. De plus, même si la comparaison à "Shining" est inévitable, le film à être original de par son propos et notamment qu'une malédiction se transmette par la caméra ; caméra qui place d'ailleurs bien souvent le spectateur dans le rôle du tueur. En revanche, je trouve les fantômes et leur démarche assez ridicules, notamment sur la fin où ils ressemblent plus aux zombies sortis de "Ne coupez pas !" qu'autre chose, ce qui est un peu dommage car ça décrédibilise complètement l'ensemble. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Nagisa Sugiura qui est convaincante même si elle est quelques fois en surjeu. "Réincarnation" est donc un film aux idées intéressantes mais qui reste assez bancal dans l'ensemble.
Difficile d'être vraiment enthousiaste, pour une raison toute simple: nous ne sommes vraiment pas surs d'avoir compris qq chose à ce film qui joue sur plusieurs niveaux de lecture. Les actrices japonaises se ressemblent bcp et au bout d'un moment on ne sait plus très bien qui est qui...