Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
soniadidierkmurgia
1 169 abonnés
4 165 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 26 mars 2012
Les Nazis ont tenté de mettre à genoux l’économie anglaise en l’inondant de fausses livres sterling. L’entreprise prit le nom d'opération “Bernhard” . Le metteur en scène Stefan Ruzowitsky utilise ce fait historique assez peu connu pour y insérer le destin romancé d’Adolf Burger qui participa à l’opération en sa qualité d’imprimeur à partir des mémoires de ce dernier (“L’atelier du diable”). Il place à la tête de l’opération un certain Salomon Sorowitsch dit "Sally" plus grand faux monnayeur de Vienne pour donner du piquant à l’histoire. Adolf Burger interprété par August Diehl prend dès lors la place du héros qui entend par patriotisme faire saboter l’opération. De manière très habile, Ruzowitsky montre comment le talent individuel quand il est convoité peut permettre de sauver sa propre vie et par ricochet celles de certains compagnons d’infortune. Ruzowitsky malin se rappelle du formidable succès des “Evadés” de Frank Darabont et reprend sensiblement la même trame pour montrer comment un être suffisamment astucieux peut se jouer de la hiérarchie la plus tatillonne en partant du principe que tout homme est faillible et donc possiblement corrompu. Pour camper ce héros toujours à la marge entre don de soi et opportunisme calculateur, Ruzowitsky a fait appel pour la seconde fois (“Les hommes de sa Majesté” 2001) à Karl Markovics, acteur de théâtre et de télévision qui apporte toute l’ambiguité nécessaire à ce rôle pour le moins difficile à rendre crédible. Le film se regarde comme un suspense haletant qui tient en haleine du début à la fin tout en étant parfaitement crédible sur le plan historique. Les américains ne s’y sont pas trompés qui ont récompensé "Les faussaires"de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2008. Sans doute pour compenser l’oubli des “Evadés” en 1995 emporté alors par la vague “Forrest Gump”.
Les faussaires est bien réalisé et interprété. Mais toutefois,il manque dans le scénario le petit effet de surprise qui nous donne envie de revoir ce film un deuxiéme fois.
Film intéressant, et assez juste historiquement. L'histoire est prenante, les personnages intéressants, et on évite de tomber dans les clichés typiques de cette période.
"Die Fälscher", ou "les faussaires", un film austro-allemand du réalisateur Stefan Ruzowitzky sorti en 2007. Le film a le grand mérite de nous éclairer sur une partie méconnue de la seconde guerre mondiale en plongeant au cœur du camps autrichien de Sachsenhausen dans l'atelier ultra-secret où se déroula l'opération Bernhard. spoiler: Les nazis regroupent les meilleurs imprimeurs, photo-graveurs, typographes et spécialistes de la fabrication de monnaie et de documents officiels juifs pour les contraindre à fabriquer de fausses devises anglaises et américaines.
En échange de ce travail, ils sont mieux traités que leurs coreligionnaires, mais ils savent que lorsqu'ils auront abouti, ils perdrons ce régime de faveur. Ils savent aussi, qu'ils contribuent à l'effort de guerre allemand et pénalisent l'économie alliée. Ils jouent la montre et se déchirent, entre sauver leur vie quelques mois de plus ou collaborer avec leurs tortionnaires.
Très bon scénario, tiré de l'histoire vraie, rapportée par Adolf Burger (interprété par August Diehl), un mauvais doublage en français, il vaut toujours mieux regarder les films en V.O. Une réalisation qui n'est pas toujours d'une très haute qualité, mais le film est prenant, la reconstitution réussie et ça fonctionne. Un très bon film historique.
Un film allemand sur le thème de la seconde guerre a forcément une saveur et un regard particulier et c'est le cas de chef d'oeuvre et le mot n'est pas usurpé. Ce film est sublime par de nombreux points, notamment par son histoire, par sa force et par les messages qu'il nous apporte. On ressort grandi et meilleur après avoir vu un tel film!!
Un bon film assez gênant autant par la personnalité du faussaire principal que cette musique de tango très décalée d'un camp de concentration. Mais l'histoire se tient et est pertinente.
Je n'avais jamais vu ce Karl Markovics avant ce film. Punaise, quel acteur !! "Die Fälscher" est un chef d'oeuvre qui vous scotche sur votre canapé. La mise en scène, les lumières, la reconstitution ... tout est parfaitement maîtrisé. Et en VO, c'est un délice. Les deux seuls regrets : qu'il soit un peu trop court et que la bande-son soit un peu ... insynchrone.
Couronné par l'Oscar du meilleur film étranger en 2008 (faible année), Les faussaires est un film de facture classique. Il met en lumière des faits rééls peu connus des camps de concentration. La mise en scène et le scénario sont bien écrit et bien faits. L'interprétation est le meilleur atout de ce film autrichien passé assez inaperçu malgré la récompense suprême. Se laisse regarder mais est tout à fait dispensable.
Belle descriptuion d'un homme prêt à tout pour survivre mais également plein de principes moraux en pleine deuxième guerre mondiale. Très bonne interprétation mais certains moment clefs semblent arriver par magie (aurait surement mériter plus de détails et plus de temps pour ce fait divers réél).