Avis sur Degel

Encore un film que je trouve grandement sous-noté compte tenu de ce qu'il propose. Et comme une fois n'est pas coutume, j'irais volontiers à contre-courant pour renverser la tendance. Un sujet plutôt d'actualité pour de la science fiction. Le réchauffement planétaire: aussi barbant qu'on nous en rabat les oreilles à base d'écologie et de bouleversements majeurs. L'homme est-il seulement prêt à modifier ses habitudes, son mode de vie, afin d'éviter l'inévitable? La réponse est non. C'est officiel. Et ce n'est certainement pas le fait de manger bio ou sans gluten qui changera quelque chose. Le réalisateur a imaginé une nouvelle tare pour l'humanité. Plus virulente que le cancer, et plus ancienne que l'humain lui-même: une sorte de parasite vertébré, niché dans la carcasse d'un mammouth depuis des millénaires, n'attendant plus qu'un inopiné dégèle pour contaminer tout ce qui s'en approche. Il s'agit donc d'une histoire de contagion. Un genre peu révolutionnaire, mais je trouve celle-ci intéressante et bien ficelée. Le suspens et l'angoisse montent crescendo dans un environnement confiné, où les protagonistes meurs les uns après les autres dans un calvaire sans non. La présence de Val Kilmer n'est pas spécifiquement un atout. C'est plus un second rôle qu'autre chose. Une bien étonnante surprise sous des apparences de série B. 4/5

The Thaw est encore un film que j'ai vu un peu par hasard, et duquel je n'attendais pas beacoup, et effectivement, le film est très loin d'être un chef d'oeuvre. En fait, c'est surtout au niveau de la forme que ce film rate ses ambitions. L'ambiance est assez neutre, et je n'ai jamais vraiment accroché. Il manque surtout de l'intensité. Et le pire, c'est que les situations qui pouraient donner lieu à cette intensité sont là, le problème, c'est que l'émotion ne passe pas vraiment, et du coup, l'intensité ne se fait pas vraiment ressentir. Après, c'est le début, que je n'ai pas vraiment apprécié. Dans mon oppinion, il est un peu longuet, et également un peu brouillon. Les personnages auraient également pu être un peu plus recherchés. Ils sont tous un peu banals, et leurs réactions, ne sortent jamais vraiment des clichés habituels. Et c'est dommage, car tout n'est pas noir dans ce film. En fait, The Thaw envoit un message écologique, qui même n'étant pas très approfondi, est assez intéressent, et moins naïf que dans la plupart des films traitant le même sujet. Du coup, le film, même s'il est comme déjà dit, plutôt raté au niveau technique, ainsi qu'au niveau de l'ambiance, gagne un peu d'intérêt. Pour conclure, je dirai donc que ce The Thaw est un film un peu raté, assez mou et sans émotion, mais qui trouve un petit intérêt dans un scénario qui n'est pas mauvais, et qui envoit un message écologique plutôt intéressant. Un film qu'on peut à la limite voir une fois, en sachant que ce n'est pas forcément un chef d'oeuvre.

Les scénaristes de "The thaw" ne sont pas allés bien loin pour trouver leurs sources d'inspiration. Quelques épisodes des X-files, un peu de "Cabin fever" le tout saupoudré de "The thing" et le tour est joué. S'il n'y avait pas autant d'incohérences ça pourrait encore passer, mais là c'est trop.

Ce film ne m'a pas particulièrement plus, malgré un scénario raisonnable, et des effets spéciaux acceptables. "Dégel" ou "The Thaw" est un téléfilm saturé de longueurs et de contre-sens, rendant le tout assez lassant. Cependant, il y a des scènes pas trop mal foutues, bien gores, qui ajoute un peu de piment dans cette longueur monocale... Dans le fond, l'histoire est quand même bien bâclé, et c'est dommage, car l'idée de départ était intéressante ! Franchement, je conseille qu'en 2 eme ou 3 eme partie de soirée...

Un cadavre de mammouth émerge des glaces fondantes de l’Arctique et avec lui des parasites congelés qui s’en prennent à un groupe de scientifique et d’étudiants en les contaminant ... Rien de franchement original concernant le sujet du film qui fait immédiatement penser au The Thing de Carpenter. La mise en scène manque clairement de suspense, le casting est peu convaincant (hormis Martha MacIssac que j’ai trouvé plutôt convaincante) et la photographie n’est guère réussit. Mais fort heureusement, il y a tout de même quelques séquences gores fortement sympathique et les parasites sont plutôt bien conçus, ce qui fait que l’on ne s’ennuie finalement pas trop en visionnant ce téléfilm horrifique qui possède en tête d’affiche un certain Val Kilmer.

Bon, pour commencer lorsque l'on regarde la jaquette on ne s'imagine pas du tout à ce genre de film. enfin bref.

L'histoire est moyenne, les personnages sont moyen, bref c'est un film d'horreur moyen comme il s'en fait par centaines. Toutefois les quelques décors présenté dans ce film sont assez jolies et c'est tant mieux parce qu'il n'y en pas beaucoup. On peut aussi louer la morale de ce film qui enchantera les plus écolo d'entre vous. En clair ce film est, je le répète, moyen.

Je ne suis pas d'avis de mettre un cinq étoiles juste parce que ce film confirme que l'hypothèse d'un retour d'une bactérie est très possible avec la fonte des calottes glacières.
Justement, avec un scénario aussi béton, le réalisme est gâché par un nombre d’incohérences et de bêtises. spoiler: On dirait tout d'abord qu'il n'y a que la fille du scientifique qui est atteinte par les tristes évènements. Ce n'est pas tous les jours qu'une femme meurt dans d'atroces souffrances sans éveiller la moindre empathie des jeunes gens autour d'elle. Ce n'est pas tous les jours qu'un scientifique de renom choisi volontairement de contaminer l'espèce humaine. Ce n'est pas non plus tous les jours qu'un mammouth étudié sur place n'est pas un espace stérilisé et est laissé à l'air libre sous une tente au gré du vent. etc...

Ça part d'une bonne idée, mais les plans sont filmés bizarrement et le suspense et l'action sont inexistantes. Je n'ai pas aimé. Ça ne fait pas peur.

Sur fond de réchauffement climatique, le film s’oriente pseudo horreur et suspense dans un huit clos qui n’est pas sans nous rappeler l’œuvre culte de Carpenter et « The Thing ». Sans être convainquant, le film reste acceptable.

Film qui va avoir bientôt 14 ans que je découvre (date de 2009) et avec le recul, un film (malheureusement je le crains) d'anticipation. A la vue des différentes épidémies depuis : un film précurseur. Dommage que les interprétations et le traitement global soient aussi mauvais. Un gâchis ! Le postulat de départ est (dramatiquement) bon, le traitement catastrophique. 2.5/5 !

En tout objectivité, ne perdez pas votre temps à regarder ce film soporifique qui n'a aucune crédibilité. La mise en scène est à la limite du ridicule.

D'accord, c'est un sujet porteur ces dernières années: les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique... Même si le fond demeure valable, ce n'est pas une raison pour ne pas voir les gros défauts du film, à commencer par son casting hélas bien mal géré. Il faut dire que les comédiens (ne soyons pas cruel) sont également mal servis par des dialogues sans saveur et des situations très plates. Le film est singulièrement mou dans sa première partie, ne gagnant en intensité que dans les dix dernières minutes. Le caractère anxiogène du film ne peut malheureusement pas compter sur une réalisation trop basique pour rattraper tout cela. En gros, la sonnette d'alarme a été bien mal tirée cette fois-ci...

Assez soi disant complotiste ce film. Proche de The bay sorti en 2013 de Bug et de Contagion, Degel est un long métrage de science fiction apocalyptique très touchant et très troublant. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5

Bon, The Thaw est un film juste moyen, qui pour ma part atteint la note de 2.5 grâce à une dernière partie heureusement mieux abouti que la première heure.
Coté casting Kilmer ne doit clairement pas être la raison du visionnage du film, car il se contente plus d’une apparition que d’autre chose. Il est peu présent, et ne fait honnêtement pas grand-chose d’autre que de la figuration, n’ayant pas un personnage des plus enthousiasmants, et son jeu ne s’avérant guère sollicité. En principaux rôles on est donc surpris de découvrir un casting de jeunes, assez inégaux. Autant Martha MacIsaac sur laquelle repose principalement le métrage se débrouille plutôt bien, autant les autres sont peu enthousiasmants. En fait leur principal problème je pense vient de leurs personnages, beaucoup plus classiques et stéréotypés que celui de l’héroïne qui surprendra assez agréablement. En effet Aaron Ashmore par exemple n’est pas si mauvais.
Le scénario est pendant 1 heure franchement discutable. Il y a de belles longueurs, des lieux communs (merci The Thing), des personnages clichés (sauf l’héroïne), et même si l’idée de base est solide, elle est porté mollement par une histoire qui manque de tension, de suspens et de nervosité. Les choses évoluent heureusement dans la dernière demi-heure, avec l’immixtion plus forte des créatures, un rythme qui s’accélèrent, une tension qui progresse (mais n’atteint quand même jamais des sommets). Il y a encore pas mal de lieux communs (l’épilogue final est d’ailleurs attendu des années avant !) et les personnages stéréotypés se révèlent à leur maximum (le fouteur de *** !). Mais enfin la dernière demi-heure relève de l’honnête série B.
La mise en scène de Mark A. Lewis est globalement correcte, mais ne parvient pas franchement à saisir le spectateur. On sent tout de même que c’est très linéaire, et souvent utilitaire, avec des plans simples, et des loupés. Les décors par exemple sont peu mis en valeur, la tension est insuffisant développée (là où Carpenter étant plus que brillant). On sent quelques emprunts pas mauvais à ce-dernier (une scène en vue aérienne rappellera très vivement le début de The Thing). Les décors sont donc clairement sous-utilisé compte tenu du thème et du lieu du film, et je note qu’ils ne sont pas aussi réussis que ce à quoi je m’attendais. Les paysages n’ont rien de transcendant, et le film se déroule surtout dans des intérieurs dépouillés et grisâtres sans grande âme. La photographie aux teintes froides est convenable, mais là encore on reste sur du travail sobre, sans grand relief, qui pourrait convenir dans un thriller réaliste, mais passe moins bien dans un film de ce genre. Les amateurs d’horreur justement auront le droit à quelques scènes un peu crade. C’est plus suintant et poisseux que sanglant, mais c’est corrects, bien que relativement soft. Les effets sont numériques, alors ca laissait craindre le pire pour une production moyenne, mais au bout du compte ils sont utilisés parcimonieusement et sans faire franchement illusion, ils sont passables. Enfin la bande son est un peu paresseuse, et, à l’image du reste du film, sonne assez quelconque.
En fait le souci majeur de The Thaw c’est qu’il sonne globalement fade. Il n’a pas un énorme défaut (malgré un scénario maladroit), mais il n’a pas non plus une réelle qualité qui nous fait dire « ah tient, voilà un petit film sympa ». Il est passable dans tout, avec de ci un coup de moins bien compensé par là par un petit coup de mieux. Malgré tout il n’a pas grande saveur, et même s’il se laisse regarder, les amateurs d’horreur je pense pourront le cocher comme facultatif sur leur liste.

L'humanité a détruit l'environnement par le réchauffement climatique, mais maintenant, la nature riposte. La fonte d'une calotte polaire révèle un nouveau parasite mortel qui obsède un petit groupe de chercheurs dans le Nord du Canada. C'est à eux d'empêcher le parasite d'atteindre la civilisation ou cela peut signifier la fin de l'humanité. La paranoïa et le suspense règnent en maître dans The thaw. Comme dans The Thing, le jeu consiste à déterminer lesquels des chercheurs ont été infectés et à regarder le groupe se désagréger par peur et par méfiance. C'est certainement l'un de ces films d'horreur où vous avez du mal à croire que les personnages veulent réellement survivre, car ils font constamment des choses que personne dans cette situation ne ferait. Mais surtout, c'est un film à petit budget assez bien fait qui offre beaucoup de nervosité et une grande réalisation. Val Kilmer a joué un excellent rôle en tant que Dr David Kruipen. Cependant, Martha MacIsaac était également excellente. J'ai apprécié le film car j'ai toujours été un fan de Val Kilmer...