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Un visiteur
3,0
Publiée le 3 décembre 2018
Imaginer l’anéantissement collectif par un dérèglement de l’univers peut-être à la fois effrayant et excitant. Après tout, tant que cela se passe dans un monde virtuel, il n’y a rien de bien menaçant. C’est à cette tendance au voyeurisme morbide que s’adressent les films à catastrophe et en général le public y prend plaisir. Le genre connaît un premier âge d’or dans les années 70. Les œuvres qui en font partis sont tous construits un peu de la même manière et Earthquaque n’y échappe pas. La première partie sert à exposer les personnages dans leur quotidien et à installer tranquillement les éléments de la menace jusqu’au déclenchement du cataclysme. À partir de ce moment nous suivons les héros dans leurs tentatives pour sauver les survivants à travers la situation qui s’envenime jusqu’au dénouement final. Ici les glorieux sont Charlton Heston en mari loyal qui choisit de périr en voulant tirer sa femme de la noyade sous les yeux de sa jeune amante et George Kennedy en vaillant policier qui conserve son uniforme malgré sa suspension. Les fans du genre s’y laisseront prendre, mais en général les éléments dramatiques qui cousent l’action sont plutôt faibles. Les effets spéciaux ne sont pas renversants et le casting est inégal. Charlton Heston et George Kennedy s’en sorte honorablement en sauveteurs héroïques, pour ce qui est du reste de la distribution, il n’y a rien à faire frémir...
Charlton Heston dans un Emmerich, non non soyons plus sérieux. Je reprends ! Charlton Heston donc, dans un film catastrophe portant le titre de Tremblement de terre, c'est dans la même sauce que la Tour infernale et tout aussi solide. Il faut savoir que le film dure deux heures et rien mais rien n'est à jeter, ici au moins contrairement à un Emmerich, il y à de la profondeur, les éléments, les lieux et les personnages sont bien poser. S'il y avait pas eu deux petits effets kitch que le réalisateur rajoute pour accentuer le drame, c'était la perfection. La cohérence est là et ça fait du bien. La fin est net et sans bavure. Pour la composition musicale, c'est le grand John Williams à la barre, quand au casting que dire sans pouvoir tous les nommées, l'actrice Victoria Principal (Dallas), Ava Gardner, puis George kennedy.
Un casting quatre étoiles pour une superproduction pour un film catastrophe, cela ne pouvait qu'attirer le regard curieux des spectateurs qui découvraient une nouvelle façon de montrer les films catastrophe. Cette nouvelle façon, c'est le réalisme et le suspense qu'il génère. Alors qu'à Los Angeles des histoires parallèles suivent leur train de vie quotidien, les autorités compétentes ne veulent pas croire un jeune mathématicien sur le degré d'importance d'un séisme gigantesque suivi de répliques. Tout ce qui était calme devint une avalanche de malheurs: les hauts bâtiment s'écroulent, le barrage explose, les égouts se remplissent à grande vitesse. C'est dans des situations comme celles-ci que l'on voit ceux qui agissent comme des lâches et qui tentent de s'enfuir ou qui volent des magasins quand le propriétaire prend la fuite. Charlton Heston, Ava Gardner et Geneviève Bujold font le triangle amoureux du couple et de la jeune maîtresse de l'époux. Le séisme dure au moins dix minutes, le réalisateur tient à afficher l'époustouflante panique qui s'empare de la ville et des dégâts qui s'avèrent de plus en plus nombreux, c'est une démonstration des forces de la nature qui vient perturber le quotidien des hommes qui se trouvent sans maison, sans famille, sans attache, la catastrophe naturelle a balayé en l'espace de dix minutes ce que les hommes ont construit pendant des décennies. Charlton Heston incarne un homme courageux qui se démène avec l'aide des policiers pour sauver les vivants prisonniers sous des débris d'immeubles. Le film porte bien son titre car un tremblement de terre secoue les consciences et ramènent à la raison ce qui paraît responsable et sans aucune trace de futilité. Si le film a très bien vieilli, c'est grâce aux situations multiples que les protagonistes se retrouvent notamment une mère qui veut sauver son enfant évanoui après un choc et qui est menacé par les lignes à haute tension qui se sont écroulées. La carte de l'émotion est privilégiée ainsi on comprend le désarroi de tous les habitants qui, pour les survivants, doivent désormais apprendre à vivre dans une ville où tout doit être reconstruit. Un tremblement de terre peut causer d'énormes dégâts dès lors que Dame Nature décide de détruire ce que l'homme croit indestructible.
Près de quarante ans après sa sortie, ce film catastrophe de Mark Robson fait toujours autant d’effet grâce notamment à une très belle mise en scène qui comporte des séquences de destruction particulièrement impressionnante. On notera d’ailleurs la présence d’effets spéciaux vraiment très réussi et réaliste pour l’époque. On a aussi le plaisir de retrouver un casting très prestigieux, puisque l’on retrouve notamment Charlton Heston, Ava Gardner, George Kennedy, Victoria Principal ou encore Geneviève Bujold, ainsi qu’une BO assez performante que l’on doit au légendaire John Williams. En clair, tout est réunis pour passer un moment assez passionnant devant ce film catastrophe qui s’impose comme étant une des plus grandes réussites dans le genre.
Un des piliers du cinéma catastrophe, et un des meilleurs films traitant un tremblement de terre, bizarre qu'il soit aussi méconnu ! C'est sure que les effets-spéciaux sont un peu ridicule de nos jours, mais pour l'époque c'était surement grandiose...
Dans la grande lignée des films catastrophes des 70's (on pense notamment à L'Aventure du Poséidon ou La Tour infernale), le film de Mark Robson suit le même schéma narratif que ses prédécesseurs et laisse le temps aux spectateurs de faire connaissance avec les protagonistes, avant que ne surgisse la catastrophe.
À la fois film choral (sur fond de triangle amoureux) & film catastrophe, Tremblement de Terre (1974) passionne de bout en bout (et ce, malgré une intrigue relativement mince pour un film qui affiche 120min au compteur).
Brillamment mise en scène, avec des effets visuels remarquables (qui furent récompensés aux Oscars) et une B.O signée John Williams. On regrettera amèrement de ne pas avoir découvert ce film dans les conditions à travers lesquelles le film a été exploité à sa sortie (à savoir, la technologie Sensurround®).
Le casting n'y est pas pour rien dans la réussite du film (avec des pointures telles que Charlton Heston, Ava Gardner, George Kennedy , la ravissante Geneviève Bujold ou encore Richard Roundtree).
Plus de 40 ans après, le film reste une référence en la matière. A titre de comparaison, il est triste de constater qu'avec un budget de 100 millions de $, un film tel que San Andreas (2015) ne lui arrive même pas à la cheville.
Peu connu dans nos contrées, "Earthquake" est pourtant un classique du film catastrophe des 70's, disposant d'un budget confortable et d'une mise en scène professionnelle. On y suit un groupe de personnages, pris dans un séisme dévastant Los Angeles. Les protagonistes sont intéressants à suivre, évitent les clichés, et sont campés par quelques vétérans (Charlton Heston, Ava Gardner, George Kennedy). On apprécie également la richesse de l'intrigue, qui propose de bonnes idées en terme d'action (tenue du barrage au séisme, gratte-ciels fragiles, pillage, etc.), et les effets spéciaux assez spectaculaires pour l'époque. Et même si la fin propose une morale assez conservatrice, "Earthquake" demeure un divertissement de qualité.
Dans le grand trip "film-catastrophe" des années 70, voici donc la version avec le sol qui bouge... Le cahier des charges est bien connu, et tout s'y retrouve: les petites histoires personnelles longuement développées au départ, le basculement dans l'horreur, les sacrifices, le chien (oui, ça en fait partie)... bref, Tremblement de Terre ne dépareille pas de la production ordinaire du genre. Au milieu de tout ceci, une pléiade d’acteurs de haut vol (les noms prestigieux, ça compte aussi) qui pour le coup s'en sortent plutôt bien, le sujet se prêtant à d'autres développements (comme sur la solidarité post-catastrophe) leur permettant une plus grande exposition et facilitant l'empathie du spectateur. Même si les effets visuels ont considérablement vieilli (et sur petit écran c'est encore pire), le film n'est pas un simple divertissement gratuit et délivre, à côté du spectaculaire, quelques beaux portraits humains.
Ah, la première vague de films catastrophe hollywoodiens. Cette mode qui a permis autant de gros ratages que d'expérimentations, comme le Sensurround cher et impratique qui causait des saignements de nez aux spectateurs, mais qui (insérez ici « oulalah ») reproduisait les vibrations d'un tremblement de terre dans la salle.
Earthquake est parmi les opus les plus représentatifs de cette démesure, et il a le mérite de ne pas seulement participer à ce fantasme de « sortir le cinéma du cinéma » avec des artifices paracréatifs.
Earthquake aura inspiré le San Andreas de Brad Peyton, prouvant que le style catastrophe a toujours été le nec plus ultra en termes de « frissons basés sur un danger réel » (la menace d'un superséisme plane de plus en plus sur Los Angeles et cette peur ne vieillit pas). Sauf que chez Robson, on n'a pas l'impression qu'on se fiche du spectateur en lui renvoyant bêtement ses craintes à la figure. Son set up imposant prend le temps de nous immerger dans une ville qui fonctionne très bien, et on ne peut guère lui reprocher de vouloir faire seulement de la destruction urbaine : quand une ville s'écroule, ce ne sont pas que des bâtiments qui s'effondrent et Robson tient à ce qu'on voie qu'il l'a compris.
Le corollaire de cette vocation est le caractère multicouche de l'œuvre. Dispersée entre plusieurs lieux et plusieurs personnages, elle a rangé ses drames par ordre d'importance pour qu'on ait toujours un truc auquel se raccrocher. Les films catastrophe ont ce trait en commun, cette tension constante et une sorte de déni de la fin de tout ; hélas pour Earthquake, elle est circonscrite à chaque décor et rien n'est vraiment connecté. Ça reste artificiel ; recherché oui, mais trop zoné.
Ce que le film fait de mieux, c'est la traversée de tout le processus de l'avant-pendant-après le cataclysme. Mais il a beaucoup de mal à combler l'espace entre les effets spéciaux grandeur nature et les miniatures. Celles-ci sont toujours convaincantes si l'on donne un peu du sien et qu'on ne fait pas attention aux vaches restant collées dans leur camion, debout, pendant qu'il se renverse. Cependant, la combinaison de nombreux soucis formels à un format narratif cousu de cliffhangers mal gérés conduit à en faire un mauvais film.
Bourré de trucages médiocres, aujourd'hui le film est laid. Pourtant, quitte à surprendre, j'ai envie de dire qu'il a bien vieilli. Son atmosphère urbaine étouffante, turbinant à la productivité du bon citoyen, entachée par les pétages de plombs sans subtilité de quelques âmes fragiles et soutenue par la sacralisation du sacrifice et du beau geste, tout ça conduit à faire de Earthquake LE film qu'on se devait d'aller voir avec tout le tralala commercial hyperaméricain qui l'entourait (Sensurround compris). Bien plus que le navet naïf qu'il est en surface.
Un classique du film catastophe qui échappe au côté semi ridicule de bon nombre d'entre eux grâce a des effets spéciaux impressionant pour l'époque. Et cette fin, anti "happy end" qui fait du bien !
Je l'ai vu au cinéma à sa sortie, avec le fameux "senserround", on peut dire que j'étais impressionnée. Avec le recul, en le revoyant sur petit écran, je mesure la différence avec un grand film catastrophe comme la tour infernale. Dans tremblement de terre, l'action est très longue à se mettre en place, du fait de la présentation des personnages, longue et fastidieuse, qui dure environ 45 minutes. De plus, certains effets spéciaux sont kitchissimes, tel cet ascenseur qui tombe, se terminant par un dessin de taches de sang sur l'écran, comme dans une bd. Il reste des acteurs que j'affectionne, Charlton Heston, George Kennedy, et d'autres en début de carrière, comme Victoria Principal, nantie d'une coiffure pour le moins seventies. En plus, la fin n'est pas vraiment un happy-end, donc c'est un bon point. Ce film très moyen reste pour moi une de mes références nostalgiques, une sorte de madeleine de Proust.
La tentative de ce film catastrophe de s’attacher à dépeindre des personnages pleins de failles est louable mais malheureusement, ils ne sont jamais attachants. Le film ne parvient pas à éveiller l’intérêt à cause de situations peu prenantes et une mise en scène plate.
Un film ultra vieillissant avec des personnages et une histoire que l'on oublie trop rapidement. Rien d'intéressant à se mettre sous la dent. Passez votre chemin.
Un bon petit catastrophe made in 70. Toujours agréable vu le casting, mais les effets ont quand même très très mal vieilli ainsi que certaine partie du scénario. On prend toutefois toujours autant de plaisir à revoir encore et encore Kennedy dans tous ces catastrophe et Heston qui se la raconte, comme à son habitude, vraiment trop "superstar" ( Mais on l'aime quand même ! )... Bref un très bon film, qui vieilli...
Tremblement de terre ou Earthquake est considéré comme l'un des premiers film catastrophe. Personnellement, je doute de cette affirmation tant la notion même de "catastrophe" prête à de nombreuses interprétations. Qui dit "catastrophe", dit forcément combinaison de 2 facteurs " l'aléa" (ici une faille sismique) et "le risque" (un phénomène qui touche directement les activités et l'installation des hommes). Sur ce critère, le film de 1974 est une réussite visuelle et dramatique. En effet, Los Angeles est méconnaissable. Il faut dire que le chef op' sous la direction de Mark Robson parvient à capter toute la dramatisation de l’événement : la destruction du barrage qui surplombe la métropole, l'effet verticalité lorsqu'un groupe d'individus se retrouve coincé au sommet d'un building... Le problème de ce film réside finalement dans son attention : que veux-t-il nous raconter ? Cette question restera sans réponse dans cette critique. Tremblement de terre reprend le schéma habituel des films catastrophes. Nous suivons 2-3 groupes de personnes dans des situations banales. Or, sur 2 heures de film, la moitié est consacré à l'intérêt des personnages. Que c'est ennuyant ! Nous suivons des personnages sans âme, caricaturaux malgré la prestation de Heston, Gardner ou Kennedy. Mais cela n'empêche pas l'ennuie de venir rapidement s'installer. Finalement, le plus inquiétant, c'est que nos films "actuels" reprennent ce schéma sans guère d'originalité. Ainsi, ce qui paraissait novateur en 1974 ne l'est plus actuellement. Le genre "catastrophe" souffre actuellement. En bref, un film visuellement réussis (malgré la présence d'un nombre incalculable de fois de l'ombre d'une caméra) mais qui pêche par sa linéarité, la faible implication des spectateurs face aux évènements. Et dans un film, cela ne pardonne pas !