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BlindTheseus
298 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mars 2008
Assez invieilli, ce polar caché séduit par ses némésis étudiés - De méchants & riches homosexuels infiniment fourbes ne " vivant " qu'entre eux et/ou avec leurs amis consanguins et passant leur temps à comploter - et d'autre part son étude de la civilisation d'une ville en effet & semble-t-il à son point zéro : On attend l'adaptation de Polanski !..
Il est tout de même bien dommage que l'histoire traîne en longueurs et que l'ensemble manque de rebondissements, car artistiquement ce péplum est à la hauteur de l'attente - les décors et la photographie sont en tout les cas très réussis - et la mise en scène comporte quelques séquences bien convaincantes, notamment celle concernant la spectaculaire éruption du Vésuve qui occasionnera la destruction de Pompéi, et évidemment ce dernier acte est la partie la plus intéressante du film. Côté casting, je retiendrais principalement les performances de Steve Reeves et de Fernando Rey que je qualifierai de correct. Quant aux magnifiques Christine Kauffman et Barbara Carroll, elles apportent beaucoup de charmes et d'élégances à cette oeuvre au final assez sympathique mais qui ne marquera pas non plus les esprits.
Le film ne vaut que pour la longue scène de l'éruption du Vésuve qui a de la gueule. Sinon nous avons un scenario ridicule, Fernando Rey en méchant de suite repérable ne convainc jamais, Barbara Caroll en méchante non plus (mais quelle belle femme !) Steve Reeves, lui n'a jamais été un bon acteur. Sinon on doit se farcir des clichés en enfilades er du prosélytisme chrétien bien lourd et puis en matière de ridicule, le pompon est atteint dans cette scène spoiler: où l'on voit des chrétiens dans l'arène qui attendent la mort avec la même expression que s'ils attendaient l'autobus. (mais est-ce Bonnard ou Léone qui a commis cette séquence ?)
Ce film est très cohérent, il est stupide de penser que les gens de Pompéi pouvaient anticiper l'éruption. Le film a vieilli dans le sens où il est presque incompréhensible au spectateur actuel, mais il n'a pas vieilli si l'on sait un peu se resituer aux époques celle décrite et celle de sa réalisation. Les effets sont grotesques et curieux, l'histoire fortement emprunte d'idéologies révolues mais non pas en tant que choix ou provocation, des idéologies classiques du moment de bon ton sachant justifier leur historicité détournée. Le tout se laisse voir, est cohérent, rythmé, dans leurs limites les acteurs et personnages sont intéressants. Le film ne doit se voir à mon sens que comme une curiosité en connaissant un minimum les contextes.
Réalisé par le duo Sergio Leone/Mario Bonnard, "Les derniers jours de Pompéi" s'avère mitigé. Si il y a bien des qualités, comme cette superbe reconstitution, un beau technicolor, de bonnes interprétations musclés ou encore une fin vraiment réussi, il est vraiment dommage que le style soit assez impersonnel et que le film traine un peu en longueur au milieu. Au final, le fameux volcan de Pompéi n'apparait qu'à la toute fin, avant on a le droit à un film presque politique autour de la persécution des chrétiens. La galerie de personnages est plutôt bien faite, inégal, certains sont mis en retrait (un peu trop même) mais dans l'ensemble réussi et on s'y intéresse sans grande difficulté. Effectivement un Leone mineur, mais pas non plus désagréable.
"Les Derniers Jours de Pompéi",peplum italo-germano-hispano-monégasque réalisé par Mario Bonnard et Sergio Leone, sorti en 1959. Premier film réalisé par Sergio Leone, d'abord prévu pour être l'assistant réalisateur de Mario Bonnard, il remplace ce dernier à la réalisation durant la production. Une des nombreuses adaptation des derniers jours de Pompéi au cinéma à partir du roman historique du britannique Edward Bulwer-Lytton paru en 1834. Un peplum classique, bien réalisé, qui a un peu vieilli. Tourné dans les beaux décors de la Cinecitta, spoiler: Une affaire autour de la communauté chrétienne naissance anime la ville de pompéi durant l'année -79, le volcan Vésuve y mettra fin. Un bon vieux film agréable à regarder.
Leone en était encore à sa période péplum et c'est pourquoi ce film manque un peu de personnalité. Toutefois, reste un film honnête, avec quelques moments forts et une interprétation "musclée". Pas désagréable.
Le tout à beaucoup de caché, un de ces charmes surannés qu'ont parfois les films de cette époque... On prend donc beaucoup de plaisir à revoir ce petit peplum signé Leone. A vrai dire, il n'était pas seul et il est étonnant de constater avec quelle facilité on peut reconnaître les plans de Leone des plans de Mario Bonnard...
alors évidemment pour un film de 59, les explosions sont en mode feu d'artifice, et les pierres sentent bons la gravité du polystyrène, mais c'est justement tous cela qui provoque ce charme exceptionnel.
les dernières scènes n'en demeurent pas moins bluffantes pour ces années et clôturent un vrai scénario plutôt bien ficelé sans être non plus à tomber. En bref un bon peplum, à savourer après avoir vu quelques autres classiques...
Premier film de Sergio Leone ( co-réalisé avec Mario Bonnard), « Les derniers jours de Pompéi » n’échappe pas au piège du péplum moyen. On retrouve donc tous les clichés du genre comme un scénario quasi-inexistant ne servant qu’à mettre en scène des combats bas de gamme, une histoire d’amour complètement téléphonée, des méchants sans scrupules au « physique de méchant »,… Le plus énervant dans les péplums de cette époque (50’s- début 60’s), est l’omniprésence de la morale chrétienne. A croire que ce genre de film n’est qu’un moyen de propagande du christianisme. Et que dire de la fin baclée ? Seuls la belle Christine Kaufmann et le puissant Steve Reeves donnent un peu d’intérêt à ce long-métrage.
Un Péplum au charme suranné mais qui fonctionne encore et c'est divertissant et tout de même dramatique car le péplum évoque la fin tragique de Pompéi. Bien mais Sergio Leone est meilleur en réalisant un western.
J'arrive pas à croire que Sergio Leone ait pu pondre un film pareil. On me dira qu'il a certes juste remplacé Mario Bonnard pour honorer une commande et que sa première réalisation solo n'est pas du tout représentative de son cinéma (encore heureux !), mais le père du Western Spaghetti avait déjà été co-réalisateur sur des œuvres de grandes ampleurs, rien qui ne laissait présager une qualité pareille. Les Derniers jours de Pompéi aurait pu être une excellente fable sur une catastrophe destinée à arriver quoiqu'il arrive en nous faisant vivre la tragédie de personnages qu'on nous aurait fait aimer, mais que nenni, le film ne fera qu'accumuler les pires choix possibles jusqu'à n'avoir plus rien en commun avec son titre. On se fiche complètement du Vésuve, le film n'est rien de plus qu'une pseudo-enquête policière se passant dans l'antiquité avec pour toile de fond une guerre des religions sans le moindre sous-texte la rendant intéressante. Nous ne sommes pas intéressés par les meurtres, nous ne sommes pas intéressés par le mystère, on finit complètement par oublier que l'action se passe à Pompéi avant les dix dernières minutes ! Dix dernières minutes où le film se rappelle enfin de quoi il était censé parler à la base et où l'on suit la catastrophe sans le moindre investissement et se concluant par un happy-ending totalement impossible pour une tragédie n'ayant laissé aucun survivant. Je pourrais parler aussi du personnage principal lisse valorisé de façon nanardesque comme un actioner invincible de série B ou du rythme tellement lent qu'il finit par endormir le cerveau. Mieux vaut se rappeler de Sergio Leone pour ses Westerns parce que je n'ai aucune envie de me rappeler de ce film comme étant une de ses œuvres.
L'intrigue est un polar antique plutôt plaisant bien que sans surprise, avec les ingrédients inhérents au genre. Le film aurait gagné à être un peu plus épique et un peu plus ambitieux (plus fidèle au roman et à son ampleur ?!). Le sommet du film reste son final avec l'éruption du Vésuve. Certe on peut chipoter sur les effets spéciaux, et/ou sur le fait que le film aurait mal vieilli mais il faut insister pour rappeler que c'est un film de 1959. Les 15 dernières minutes restent prenantes, voir impressionnantes, même si on pourrait aussi tiquer sur le visuel scientifique d'une éruption du Vésuve. En conclusion, le film reste un peplum divertissant et bien mené, sans pour autant avoir l'envergure des grands classiques. Site : Selenie
Loin d'être le meilleur Sergio Leone. Ici le péplum sent la naphtaline et l'histoire ne passionne pas beaucoup. Je n'avais toujours pas eu l'occasion de le voir avant et je suis content de l'avoir découvert, mais en dehors de l'augmentation de ma culture cinématographique, ce n'est clairement pas une grosse pierre à l'édifice.
Remplaçant le cinéaste prévu au départ, S. Leone signe donc son 1er film, un péplum forcément. Un film porté par le musculeux S. Reeves, incarnation de l'Hercule de l'époque, et qui se sort de toutes les situations grâce à ses muscles (pétant la mâchoire d'un crocodile, étouffant un lion, brisant ses chaînes ou déboîtant la porte de sa cellule) et ses mouvements de catch (les combats sont ridicules). Bref, c'est kitsch, la vague intrigue policière réserve son lot de rebondissements, les acteurs sont plutôt statiques, mais le clou du spectacle reste tout de même le final, spoiler: avec la destruction de la ville, faisant suite à une grosse scène d'action dans une arène . Du grand spectacle donc, enfin, pour l'époque, mais qui vieillit très mal d'un point de vue général.