Avis : Les Derniers Jours de Pompei - Page 2

Crédité à la réalisation, Sergio Leone remplaça en réalité le metteur en scène initial, Mario Bonnard, tombé malade au cours du tournage, et dont il devait à l'origine être l'assistant. Ceci explique sans doute en partie le manque de personnalité du film, par rapport aux fameux westerns spaghetti où Leone sera beaucoup plus à l'aise. Dans ce péplum, on suit un centurion de retour à Pompéi, enquêtant sur les agissements d'une bande de meurtriers pillant allègrement la région. L'intrigue est très classique mais divertissante, et se voit ponctuée de l'éruption du Vésuve spoiler: (qui survient, comme par hasard, pile au bon moment pour nos héros...)
. Les acteurs incarnent les stéréotypes de l'époque, ce qui a son charme (Steve Reeves en soldat aux gros bras et au grand cœur, Christinne Kaufmann en demoiselle en détresse, Fernando Rey en traître repérable à 3 km). Cependant, les dialogues demeurent pauvres, voir risibles par moment. Heureusement, les décors et costumes sont de qualité, et les séquences de destruction finales sont sympathiques.

Coréalisé par un certain Sergio Leone, "Les derniers jours de Pompei" est une aventure romanesque nous plongeant au cœur des tenions religieuses opposant les païens et les chrétiens. Alors qu'il rentre après six années de campagnes, le centurion Glaucus apprend que la mort de son père est dû aux incessantes attaques perpétrées par des chrétiens en quête de richesses, plongeant la population de Pompei dans la terreur... Cette première œuvre du réalisateur de la trilogie du "Dollars" souffre indéniablement du poids des années et du manque de moyens. Loin d'être fastueux et malgré leurs nombres restreint, les décors réussissent à faire illusion bien aidés par une reconstitution qui a le mérité de nous mettre dans l'ambiance avec ses orgies romaines, le culte aux dieux ou encore le guerrier victorieux d'un droiture inébranlable. Multipliant les intrigues, amoureuses, politiques, … ce péplum n'échappe cependant pas à une baisse de rythme considérable causée par un scénario très manichéen et qui oublie de développer ses ventre mou en somme que ne comblera pas les interprétations très moyennes des comédiens. En revanche le dernier acte répond aux attentes, visuellement nous sommes happé par la terreur et le chaos qui règne dans les rues de Pompei même si la tension dramatique n'est pas idéalement restituée. On se rend finalement compte que la fameuse catastrophe du Vésuve ne sert ici que de prétexte, dommage.

Bon, on sait que quand Sergio Leone fait un Western, ça donne très souvent un classique du cinéma, et même parfois, des chefs-d’œuvre. Mais avant ça, Leone faisait des Péplum. Et du coup, Les Derniers Jours de Pompéi.
Je ne suis pas fan des Péplums, c’est vrai que les costumes et les décors romains, ça a toujours un charme, mais très souvent, on retrouve un peu les mêmes thèmes : religion, pouvoir, esclave, et une histoire d’amour avec la fille du roi parce que y a pas plus belle dans la cité que la fille la plus riche.
Ce que je craignais encore plus, c’est le fait que, comme c’est un film sur Pompéi, on sait à l’avance comment ça va se finir. Sauf que le scénario est assez malin pour créer une intrigue à côté avec pas mal de suspens. Et puis, les thèmes sont plutôt bien abordés je trouve, la relation entre la religion et le pouvoir avec tout un complot, je trouve ça cool comme base.
Et puis, le film mise beaucoup sur un aspect théâtral, qui a certains moments, peut paraître ridicule, mais qui donne un certain charme. Et c’est ainsi qu’il met en place une machine infernale, une tragédie, on l’on sait que ça va se finir mal, puisqu’on connaît la fin (à moins que vous n’y connaissiez rien en histoire).
Du coup, j’avais presque l’impression d’être face à une scène de théâtre, beaucoup de scènes pourraient être joués geste par geste et mot par mot au théâtre, ça l’aurait fait très bien (sauf la fin). D’ailleurs, le film se divise en deux actes, comme au théâtre (cinq actes pour une tragédie). Et y a une bonne mise en valeur des décors qui malgré un petit budget, est quand même très beau.
Sauf qu’avec cet aspect théâtral, le film a des airs de nanars. Voir le héros marcher en vacillant puis en s’écroulant sur une table et rouler sur une dizaine de mètres, c’est très exagéré. Ou les combats, vraiment mal foutus au point que les gens dans la salle de ciné se sont mis à rigoler en se moquant du film dès que le héros faisait la grimace quand il se prenait une blessure.
Parlons-en du héros d’ailleurs… il pourrait rivaliser avec Chuck Norris et Superman ce gars. Il bat trente méchants (qui ont la gentillesse de passer un par un pour se faire taper), survie à une flèche dans l’épaule, pour après défoncer un crocodile, puis défoncer ses chaînes dans une prison, puis carrément la porte de sa cellule, pour aller affronter un lion et ensuite montrer son courage en sauvant des petits enfants pendant l’éruption du volcan. Et c’est vraiment ça qui rend le film ridicule, c’est vraiment ce personnage beaucoup trop fort, et le fait que son acteur soit carrément inexpressif à part le visage avec un large du sourire du style « je suis beau, je suis le gentil ».
Et puis la fin, c’est bâclé et même incohérent, je crois. Faudra que j’aille faire des recherches sur internet, mais il me semblait pas qu’il y a eu des survivants à Pompéi, si ?
Mais bon, moi, j’ai passé un bon moment quand même. L’histoire du complot est vraiment bien et certains acteurs dégage un charisme assez exemplaire. C’est juste qu’à certains moments, le film devient sacrément nanardesque.

En matière de peplums, ces Derniers jours de Pompéi n'apparaissent pas comme incontournable. Malgré toute la volonté de Sergio Leone, le film ne parvient jamais à véritablement décoller. Le scénario est faible et l'interprétation faiblarde. A voir pour Sergio Leone. Point.

2e remake du film sur la catastrophe de Pompéï. Il est très mais alors très décevant. Certaines scènes et questionnement religieuse réhausse le niveau mais ça ne suffit pas. Le volcan n'est qu'un décor sur du peplum vraiment de bas niveau. J'espère que le suivant sera mieux spoiler: Au non le suivant c'est le film de Paul W.S Anderson...
. Finalement, je préfère plus l'épisode de doctor who sur la question.

Bon péplum de Sergio Leone. Bon rôle pour Steve Reeves. Bon scénario, beaux décors, beaux combats. La scène de l'éruption volcanique est bien faite pour l'époque.

"Les Derniers Jours de Pompéi" ne témoigne pas vraiment du futur talent de Sergio Leone, pourtant un des plus grands noms du cinéma. La mise en scène est peu originale, le scénario poussif et les décors pas toujours très beaux, si bien qu'on a vite l'impression de se retrouver devant un produit hollywoodien sans grand intérêt. De l'intérêt, on en trouve pourtant, que ce soit dans l'histoire, classique mais bien ficelée, les personnages, pas particulièrement attachants mais avec quelques spécificités qui les font quelque peu se démarquer, telle l'esclave aveugle Nydia, dont les yeux vides illuminent la foi qu'elle éprouve, ainsi que la façon dont la ville est filmée de nuit. On sent ainsi qu'il y avait peu de décors puisque l'action se déroule souvent dans les mêmes lieux, mais malgré cela et grâce à quelques artifices, dont notamment une grande fête nocturne pleine d'ivresse, Pompéi acquiert un caractère labyrinthique qu'elle n'aurait pas autrement. Les effets spéciaux sont en revanche médiocres : faire passer un feu d'artifice pour l'éruption du Vésuve et montrer le même plan une demi-douzaine de fois ne suffit pas à faire croire à la détresse des citoyens, d'autant plus que les câbles qui retiennent les structures avant l'effondrement sont aisément repérables. Le prosélytisme chrétien qui règne sur le film le dessert aussi, apportant un manichéisme bien peu subtil.

Les Italiens produisirent depuis le milieu des années 1950 une longue série de péplums. Les genres varièrent allant du grand spectacle au muscle opéra (notamment avec la série des Masciste ou Hercule) sans compter certaines productions érotiques. Les Derniers Jours de Pompéi demeure l'un des meilleurs films inscrits dans cette série. Sans être, de manière tout à fait évidente, du niveau des superproductions hollywoodiennes de son époque, il demeure, dans le genre péplum, un film solide et respectable, comprenant la plupart des ingrédients composant un bon film du genre : de l'émotion, une bonne intrigue, des décors soignés, des acteurs de bon niveau (excellent Steve Reeves et une très belle Christine Kauffman) et du spectaculaire (le cataclysme final reste encore impressionnant, surtout pour son époque)

Pour se premier film en tant que réalisateur Sergio Léone signe un péplum mitigé. On à la une histoire plutôt classique avec des passages intéressants mais aussi des passages ennuyants, le film ne décolle pas hélas. En revanche la scène finale est plutôt bien faite pour l'époque et pour son premier film on sent que Léone à essayer de mettre le tout pour satisfaire le spectateur.
La musique est pas mal, les personnages aussi, de l'action et du romantisme également malgré des bruitages par moments un peu gênant et un film qui à comme même pas mal vieilli (les effets spéciaux notamment sur la fin).
Beaucoup de défauts mais un film qui reste sympathique tout de même. Léone est bien meilleur dans les film du genre Western.

Peplum ni excellent ni mauvais, porté par le beau musclé Steeve Reeves. La destruction de Pompéi est le moment que l'on attend tous. Assez bien fait pour un film à petit budget datant de 1959.

Un péplum divertissant et très agréable de Sergio Leone, qui ne s'était pas encore mis au western spaghetti. L'ensemble ne manque ni de charme ni de faste, et reste, dans son genre, impressionnant (les scènes finales), compte tenu du budget attribué habituellement à ce type de productions.

On reconnait le style Leone dans ce péplum épuré mais constituant un bon divertissement néanmoins.
Fernando Rey y amorce une très belle carrière.