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btravis1
108 abonnés
529 critiques
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1,0
Publiée le 28 mai 2007
Sujet mal traité, les obsessions de la mère deviennent vite ridicules et peu vraisemblables, surtout celle autour de l'arbre. La réalisation est bancale et le scénario s'égare à certains moments, comme si le réalisateur cherchait une voie à son film sans la trouver. Reste un début de film intéressant et une bonne prestation de Catherine Deneuve, surtout par rapport à celle de Thomas Dumerchez, qui n'est pas convaincant du tout.
La descente aux enfers d'une mère endeuillée qui fait une fixation sur le meilleur ami de son fils, qui est aussi le responsable du décès de ce dernier. Un film étouffant et déstabilisant qui véhicule un fort sentiment de malaise. Deneuve ,elle, est épatante.
c'est souvent bouleversant, et après ça il n'y a rien à ajouter; la détresse de catherine Deneuve est intense, elle est habitée, et en celà magnifique comme souvent. Guy Marchand est lui aussi très touchant. Quant à l'histoire, certains on pu regretter qu'elle ne soit pas crédible, car une mère ne pourrait pas autant reporter son affection et sa passion sur le meurtrier de son fils. et bien si, cela se peut. je l'ai vu....
Le deuil d’un proche notamment celui d’un enfant est une épreuve dont seuls ceux qui l’ont traverser peuvent parler. C’est ce thème douloureux et difficile que Gaël Morel choisit d’aborder dans ce film pour lequel il a pu s’assurer le précieux concours de Catherine Deneuve qui démontre une fois de plus qu’elle n’a rien perdu de son talent . Aidé pour le scénario par Christophe Honoré il entend donner un éclairage nouveau et original à la réaction d’une mère face au décès brutal de son fils dans un accident de voiture. Le déni souvent présent face à un tel choc prend chez Camille (Catherine Deneuve) la forme d’une prise en charge affective et matérielle du responsable de la mort de son fils qui était aussi son meilleur ami. Une telle réaction déroute forcément et le jeune Frank en premier qui désemparé doit faire face à l’hostilité des proches de Camille. Cette protection qui permet à Camille de prolonger son rôle de mère par delà le décès de son fils, devient vite étouffante et semble mener les deux êtres remplis de douleur dans une impasse. Camille en voulant se sauver elle-même par un acte qui semble généreux n’est-elle pas en train de sacrifier la reconstruction de Frank ? C’est le message que tentent de lui faire passer les parents de l’adolescent. Face à de telles tragédies la réaction est forcément propre à chacun pour tenter de ne pas sombrer. Porter un jugement est de ce fait forcément difficile et peut-être mal placé. Un film sensible porté par une Catherine Deneuve très impliquée et un Thomas Dumerchez qui depuis "Le clan" semble devenir l’acteur fétiche du jeune réalisateur. Poignant et désemparant.
Je n'ai pas compris où ont voulu nous mener Christophe Honoré et Gaël Morel mais j'ai fait du sur-place. J'ai le sentiment de quelque chose de mal traité et surtout de totalement inachevé. Bâclé. C'est un film vraiment décevant où il se passe moins que pas grand'chose puisqu'il ne se passe RIEN !!! Se mettre à deux pour "ça"... honnêtement... il y a manifestement un gros problèmes de compétences et de matière grise.
Un film assez décevant, avec pourtant une Catherine Deneuve convaincante, mais la sauce ne prend jamais vraiment, notamment à cause de second rôles assez moyen. Le film manque également de rythme et on finit par ne pas être passionné par cette histoire assez glauque au final.
Oui, c'est vrai qu'il peut paraître un peu excessif dans sa démarche jusqu'au-boutiste ce film de Gaël Morel. Reste que moi, des portraits de femmes intenses et sensibles comme celui-ci, j'en veux tous les jours. D'autant qu'elle aurait rapidement pu tourner au malsain ou au risible, cette histoire de mère en deuil trouvant le réconfort par le biais du responsable de la mort de son fils. Ce n'est jamais le cas, la performance remarquable de Catherine Deneuve traduisant brillamment les émotions très contradictoires que celle-ci peut ressentir durant tout le film, sans que le réalisateur n'en oublie pour autant les seconds rôles, d'une qualité étonnante. Bien sûr le film provoquera sans doute le malaise chez beaucoup, c'est aussi le but. Mais c'est surtout ce talent de portraitiste dont fait preuve le réalisateur qui impose en définitive le plus le respect et l'estime, le tout sans jamais trop en faire, trouvant toujours à travers les dialogues mais aussi (et surtout?) les silences le ton juste, le ton « vrai ». Bref, un film qui ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais personnel et troublant : c'est suffisamment rare pour être signalé.
Catherine Deneuve, grâce à son talent incontestable, empêche cette tragédie intimiste de se transformer en un banal téléfilm tire-larmes. Je ne doute pas que l’intention du jeune réalisateur Gaël Morel était de nous faire profiter d’un portrait poignant avec cette histoire de mère endeuillée victime d’un syndrome psychologiquement courant en cas de telle peine, celui du transfert affectif. Cependant la sauce ne prend pas, faute à des seconds rôles peu convaincants (seul Guy Marchand est crédible et le fait de revoir Luis Rego fait plaisir) et à une fin en queue de boudin. Mais si le film a tant déplu c’est moins à cause du malaise émotionnel ressenti que de la mise en scène mollassonne qui rend le film si déprimant que l'on a parfois l'impression d'assister à un remake de "La chambre du fils" par André Téchiné.
Catherine Lifting Deneuve peut-elle tout jouer ? A la vision dAprès lui, il est évident que le rôle de mère éplorée lui est totalement passé à côté Cest dautant plus dommage que le film recèle de bonnes idées, de belles scènes (bien quégalement des scènes surréalistes), dune narration maîtrisée. Après lui nest ni un bon ni un mauvais film, il est les deux à la fois.
C est une des rares fois où je conseillerai un film us plutôt qu un français mais ici, c est flagrant! Rabbit Hole! Même sujet et bien plus intense, bien mieux mis en scène et surtout mieux interprété car la première critique qui me vient en tête c est l interprétation catastrophique du jeune homme par qui le drame arrive. Sa performance est si mauvaise qu il enterre le film en quelques scènes. Aucun attachement possible ni à lui ni à une Deneuve que j ai également connu plus inspirée! Bref, la sauce n a pas pris chez moi, je vous déconseille d essayer, pas grand chance que vous soyez conquis.
Impossible de tenir plus de 20 minutes face au jeu très mauvais de Catherine Deneuve dans les pleurs et le pathos. Guy Marchand est inexistant, l'image crade. Le début rebute tellement que je me suis vite enfui.
Porté par une (toujours) magnifique Catherine Deneuve, Après lui nous embarque aux côtés d’une mère ayant perdu son fils dans un accident de voiture. Contre toute attente, spoiler: son deuil va la rapprocher du meilleur ami de son fils, responsable de la mort de ce dernier. Jusqu’à franchir certaines limites. Assez fin dans la description de la complexité des sentiments des protagonistes, plongés dans un drame intime, Gaël Morel (aidé par son coscénariste Christophe Honoré) réalise un beau film qui ne parvient cependant pas à éviter quelques maladresses et des passages trop longs. Une musique superbe signée Louis Sclavis.
"Après lui" avait à priori tout pour être un grand film. Une actrice exceptionnelle, une histoire certes déjà vue mais forte et loin d'être inintéressante, une mise en scène élégante. Pourtant, le film ne parvient jamais à émouvoir et ce n'est pas mettre une petite musique triste en fond sonore qui peut changer ça. Et c'est bien dommage car Catherine Deneuve est très bien dans se rôle de mère qui tente de surmonter la mort accidentelle de son fils mais n'y parviendra jamais. Alors que tous ont surmonté la mort de Mathieu (son père, sa sœur, ses amis), seule Camille ne parvient pas à aller de l'avant. Elle en vient à transférer tout son amour maternel sur Franck, responsable de l'accident et qui devient un substitut à Mathieu, et ce au détriment de sa fille, elle bien vivante. Et quand Franck lui sera également enlevé, Camille se met à chercher la compagnie des jeunes adolescents et fait la sortie des lycées pour pouvoir faire quelques pas avec eux. Son obsession en devient franchement morbide, notamment lorsqu'elle demande à son ex-mari, dont la nouvelle compagne est venue à l'enterrement et a put voir le corps de Mathieu, si celle-ci l'a trouvé beau. Dommage que le film ne parvienne jamais à convaincre car il brossait pourtant un beau portrait de femme et possédait quelques belles scènes (lorsque Camille tente d'effacer du tronc d'arbre les traces de l'accident au point d'en avoir les mains en sang).
Gaël Morel s'intéresse enfin à autre chose que l'homosexualité et nous prouve qu'il est un réalisateur, sensible, ouvert et plein de talent. Avec la complicité d'une grande Deneuve, il nous fait partager la pire épreuve que puissent vivre des parents : la perte de leur enfant. Le deuil n'est pas facile. Il n'y a pas toujours de cohérence dans les réactions de la mère mais c'est ça la vie. Des réactions impulsives, presque animales. L'esprit ne gouverne plus. L'émotion a pris les commandes. Thomas Dumerchez est également très bien dirigé et fort convaincant. Tout le casting est d'ailleurs excellent.