Le seul intérêt du film est l'actrice principale Flora Martinez peu avare de ses charmes (ça nous change des pudibonderies hollywoodiennes). Sinon après un début prometteur le film complétement déstructuré et parfois à la limite du compréhensible, accumule dans sa seconde partie des longueurs interminables, des scènes grotesques ou sans intérêt et ne distille que l'ennui.
Vraiment pas très passionnant, je me suis ennuyé jusqu'à regarder plusieurs fois l'heure en espérant voir venir la fin. Les acteurs sont bons mais c'est le scénario qui, pour moi, n'est pas intéressant. A part la découverte des conditions de vie de la jeunesse colombienne noyée dans la drogue et la violence, rien ne fonctionne, elle a beau être bien jolie Rosario, elle a quand même un sacré souci! Si on avait un peu développé ce côté là justement, le film aurait été bien plus prenant....
Portrait d'une femme à part vraiment crue, violent desenchanté, ce film est une plongée dans l'enfer de Medellin ou se cotoie drogue, sexe et mort. L'acrice principale est étonnante de verité et de sensualité, on peut dire qu'elle porte le film sur ses epaules.
Sobre,efficace,boulversant,Rosario est de ces oeuvres qui retournent le spectateur de fond en comble.Dans la lignée de "maria pleine de grace" le film est servit par une interpretation remarquable et une mise en scene sans fioriture inutile.On en ressort d'autant plus mal à l'aise tant l'actrice qui incarne l'heroine à l'ecran est tout simplement troublante d'assurance et de fragilité.On avait pas ressenti le desir de porter secours à une femme si fragile depuis le carrie de brian de palma!
Rosario est le film CULTE de l'année. Sur une BO magnifique, dans un flashback digne de MEMENTO, il y a du SCARFACE par la violence, la coke,l'amitié latino & le sexe dans un cadre de La cité de dieu pour la vie & les codes des favellas. Les acteurs sont tops: Flora Martinez créve l'écran par sa beauté comme M.PFEIFFER à ses débuts & par son jeu dans la deuxième partie comme C.THERON dans Monster. Unax Ugalde a la sensibilité de J.BARDEN & MANOLO CARDONA compose la chute du Golden Boy avec le charisme d'un C.BALE dans American Psycho. Le DVD a déja sa place de résérvée entre Scarface & Lord of War.
En quelques mots, c'est poignant, troublant, éprouvant, dérangeant parfois. On accroche bien, c'est bien réalisé, les plans sont magnifiques, l'histoire est terrible! Vraiment un bon film!
Bon je dois avouer que ma principale motivation pour aller découvrir ce film fut la belle Flora Martinez mais comme souvent derrière un bel emballage se cache parfois un grand vide ! Film de gangster colombien, Rosario tente de nous plonger dans la vie tourmentée de lhéroïne avec notamment un système de flash-back mais qui manque de clarté ce qui finit par nous troubler. A cela sajoute quelques scènes olé-olé qui raviront les messieurs mais qui napportent strictement rien à lhistoire et encore moins à la psychologie du personnage. Trop léger, à croire que cest un téléfilm destiné à M6
Pour tout vous dire, je me demande si ce n'est pas mon premier film colombien... Une expérience mitigée, pas inintéressante mais pas totalement concluante non plus. La première partie est plutôt pas mal : on sent qu'Emilio Maille aime le cinéma de genre et tente de signer son « Nikita rencontre Scarface » tout en traçant son propre chemin, fort d'une narration ambitieuse, tout en aller-retour temporel et un montage qu'il souhaite sophistiqué. Dommage que ce visuel pas déplaisant mais assez tape-à-l'œil souligne assez vite les manques d'une œuvre un peu trop complaisante avec son héroïne, où une enfance malheureuse justifie à peu près tous les actes, ses motivations restant trop souvent floues pour qu'on puisse s'attacher à elle. Le résultat en devient même assez bancal sur la durée, se perdant dans ce portrait parfois touchant, notamment dans cette dualité femme-enfant - tueuse impitoyable, mais faisant trop de choix étranges, notamment ce spoiler: changement soudain de point de vue, passant d'Antonio à Rosario subitement , sans que l'on sache vraiment pourquoi. Au moins tente t-il des choses, souhaite aborder des questions intéressantes spoiler: (comment une amitié peut-elle survivre lorsque deux hommes tombent amoureux de la même femme? Comment trouver sa place dans un monde de violence autrement que par cette même violence?) , mais aucune ne donne vraiment satisfaction, à l'image de cette relation Antonio - Rosario moins touchante qu'elle n'aurait dû. Reste la beauté subjuguante de Flora Martínez, choix idéal qui aurait mérité mieux que ce portrait en demi-teinte, pouvant séduire par sa dimension rétro et sa bande-originale électro « so 80's », mais échouant à donner corps à cette anti-héroïne mystérieuse, confuse et presque sans colonne vertébrale.
Mise a part la qualité de son trio d'acteurs ,je n'ai pas été véritablement emballé par cette sorte de Jules et Jim version trash.Bien que réelle et témoignant du malaise d'une partie de la jeunesse Colombienne ,toute cette débauche de violence de drogues et de sexe finit par lasser ,le vivre a travers les yeux d'une femme ne fait qu'amplifier le malaise ,le sommum du mauvais gout étant atteint lors de la mort du frère de Rosario dont la dépouille se retrouve baladé en boite de nuit !!! La réalisation toute en flashback complique encore un peu la lisibilité d'un scénario qui ne nous épargne pas certains clichés et autres longueurs.Mieux vaut retenir de ce film la performance énergique de la jeune Martinez qui incarne avec brio cette fille a la fois sexy ,troublante ,enragé ,passionné , vénéneuse ... ,ces 2 amants (le macho et le romantique) livrant également de belles prestations.
Très bon film, belle surprise car le mélange amour - violence au sein d'une banlieue chaude dont le seule moyen de survit pour une femme est d'être aussi violente que les hommes, ce personnage trouve la force et la volonté de tenir tête. Mené à 200 à l'heure avec une belle actrice en tête du casting pour une finalité certe violente mais également triste et salvatrice.
"Rosario" est un film très efficace sur les milieux mafieux colombiens. En plus de sa petite touche ethnographique (les scènes d'enterrements sont assez édifiantes), le scénario se concentre sur son personnage féminin, fascinante créature sensuelle et cruelle. C'est la grande réussite de "Rosario", tant l'actrice produit une belle prestation, et tant il est inhabituel dans les films de gangs de montrer une femme comme étant autre chose qu'une maîtresse de malfrats. La réussite aurait été totale s'il n'y avait pas un montage inutilement compliqué perdant quelque peu le spectateur dans le déroulement des événements ainsi que quelques longueurs.
Un film intéressant et fort qui m'a fait penser à la fois à "La Cité de Dieu" et à "La Vierge des Tueurs". Il n'y a pas d'échappatoire pour les personnages de cette histoire, condamnés dès leur naissance. Dieu, la vie et la mort sont au centre d'un scénario dans lequel l'amour ne peut trouver sa place.