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orlandolove
137 abonnés
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2,0
Publiée le 26 juillet 2010
Le réalisateur ne donne que très peu de repères au spectateur. Celui-ci est du coup un peu perdu, mais sans que cela soit particulièrement gênant. On plonge par conséquent dans un univers inconnu et inquiétant... Se souciant moins du scénario que de ses personnages, le réalisateur peut s'appuyer sur le jeu formidable de Flora Martinez. Les autres acteurs malheureusement sont plus inégaux. A noter également quelques beaux moments de mise en scène.
Mouais, mouais, mouais... Je ne sais pas trop quoi penser de ce film: il est trop inégal. Autant certaines scènes sont brillantes, je pense à quelques dialogues très brefs, mais bougrement intelligents et synthétiques, autant, d'autres sont d'une rare lourdeur et complètement dénuées de sens (je pense notamment la scène de l'enterrement, interminable). Les scènes érotiques, également, n'apportent pas grand'chose et sont trop longues... la beauté plastique du personnage Rosario ne serait qu'un cache-misère? C'est l'impression que j'ai eu: Une fois qu'on l'a vue à poil 30 fois dans la première demi-heure, on se lasse et on remarque les faiblesses du scénar. Bref, un film qui aurait pu être excellents sans ses quelques longueurs et des scènes vraiment inutiles.
"Rosario" est un film inégal qui alterne sans cesse le meilleur et le pire. Pour le meilleur, il faut signaler la présence d'un beau personnage féminin profondément tragique et donc émouvant. La relation d'amour non consommée avec le héros est également très touchante et permet à de nombreuses scènes de décoller. On aime également la peinture radicale de la Colombie, pays miné par la criminalité. On aime moins la fausse structure alambiquée qui empêche le spectateur de comprendre toutes les ficelles de l'intrigue. Les scènes plus policières ne sont pas très heureuses non plus, d'autant que la mise en scène, très travaillée, multiplie les ralentis disgracieux et autres effets de style tout à fait inutiles. Ils gachent souvent notre plaisir et alourdissent un film qui paraît vraiment trop long. Dommage.
Rosario est un polar déroutant, mêlant à la fois le sexe, la drogue et une B.O à vous en exploser les tympans. Si le scénario et la mise en scène de départ sont quelque peu bordélique, on commence à y voir clair au bout de trois quarts dheure. Le train de vie colombien vous est présenté sous sa version la plus cru possible. Entre viré en discothèque, rail de coke collectif, luxure, bastons, tous vous est montrez durant deux longues heures, Emilio Maille ne lésine pas. Alors, quelle est lintérêt de ce film ? Rien, si ce nest de seulement pouvoir constater la plastique de lhéroïne : Flora Martinez, entre scènes de sexe hot et poses lascives, Rosario nest pas le thriller que lon croyait, mais seulement une succession de scènes peu inspirées ou bien tout simplement une version ciné du mythique magazine Playboy.
Ce film est remarquable par son esthétisme et par cette violence féminine assez forte et présente mais pourtant pas suffisamment montrée. Le spectateur reste à bout de souffle et ne sent aucun ennui. Sans parler de la peinture colombienne si réelle et poignante. Une belle histoire d'amour et surtout de dignité. A voir absolument.
Si ce n'était pas qu'un film de plus sur l'univers des bas fonds de nos sociétès, ce n'est serait pas trop grave, s'il y avait de l'originalité et de la qualité. Dans ce cas, seul le cul (il est beau, en effet) de Flora Martinez est mis en exergue à outrance, souvent cru. C'est limité ! Beaucoup trop de longueur pour raconter si peu. Forcer d'émouvoir à ce point sur cette "pauvre" fille, camée, tueuse, nymphomane et stupide au plus au degré, ça frise le ridicule.
Sa vie est un roman, entre mélodrame et tragédie. Rosario est très belle, sensuelle, joue avec les hommes mais nest pas du genre à se laisser faire. Cest un film étrangement fouillis, avec une histoire dont la chronologie nest pas respectée, sans que lon sache très bien pourquoi, à moins que ce personnage séduisant ne soit quun fantasme pour les hommes qui lentourent, entre réalité et mythe. Deux intérêts à cette production : elle nous vient de Colombie (les films colombiens sont rares) et Flora Martinez a incontestablement de la présence, et des jolies tenues. Cest un peu léger pour tenir le spectateur en haleine jusquau bout.
Rarement une actrice aura à ce point porté un film. Flora Martinez est parfaite, belle, sensuelle, fragile, émouvante, successivement ange et démon... Difficile d'achever le visionnage sans être tombé amoureux de "Rosario", du nom du personnage qu'elle incarne avec un talent rare. Alors certes, sans la présence de miss Flora, sans doute ce film colombien m'aurait-il nettement moins accroché, avec son tempo lent, ses flashbacks un peu confus et sa trame finalement assez banale (même si la ville de Medellin constitue un cadre inédit) ; mais il se trouve que le réalisateur a eu l'immense mérite de choisir cette actrice prodigieuse, et du coup "Rosario" m'a laissé une impression très forte, sorte de tragédie shakespearienne à la mode colombienne, entre violence, solitude, érotisme et histoire d'amour impossible. La mort rôde en permanence sous le ciel de Medellin. "Rosario" est une oeuvre forte et dérangeante, teintée de lyrisme, à la réalisation remarquable...
Très inégal. On oscille entre de très bonnes scènes et d'autres ennuyante et sans intérêt. Le personnage de Rosario est intéressant, jusqu'à ce qu'on découvre pourquoi tout ça, l'histoire du viol et de la solitude, banale. C'est aussi ennuyant de voir toujours mis en avant la plastique de Flora Martinez, seulement, qui aurait pu faire encore mieux. Cependant on accroche bien à cette tragique histoire.
La bande-annonce nous présentait Rosario comme un thriller moite et couillu qui fournirait au bourrin son quota de sexe et de gunfights. Tout juste si on avait pas droit à un slogan-choc du style : 50% pute, 50% tueuse, 100% Rosario ! Dans la salle, le contenu est moins basiquement jouissif, mais réserve quelques bonnes surprises : en effet, le film ne se concentre pas tant sur les contrats et parties de jambes en l'air de la belle (euh, ça, si, quand même, un peu) que sur une histoire d'amour et la condition d'une population colombienne perdue entre drogue, pauvreté, délinquance et violence. Un portrait de femme porté à bout de bras par son interprète, qui vaut quelques scènes très réussies comme une veillée funèbre pour le moins dépaysante suivi d'un enterrement qui ne l'est pas moins.
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1,0
Publiée le 13 mars 2021
Commençons par l'aspect le plus important l'histoire. C'est un vrai drame que n'importe puisse créer quelque chose d'aussi terne et sans intérêt. Ce que nous avons c'est une belle fille issue d'un quartier difficile qui gagne sa vie en tant que prostituée et tueuse. Je crois que c'était censé rendre la protagoniste plus ambiguë. La seule personne qui se soucie de Rosario et dont Rosario se soucie est son frère. Ils partagent un appartement et il lui sert parfois de souteneur. Cette jeune femme non conventionnelle attire l'attention de deux garçons de la classe supérieure. Leur amitié survivra-t-elle à cette épreuve. Avec un matériel aussi pathétique le reste des acteurs ne pouvaient pas faire grand-chose pour transformer le film en quelque chose de regardable. Le montage est à la hauteur du scénario car la transition entre les séquences est aussi lisse qu'un papier de verre. C'était peut-être censé donner au film un aspect plus documentaire. L'histoire misérablement ennuyeuse était un défi qu'aucun acteur n'aurait pu relever car personne n'aurait pu jouer ces personnages d'une manière qui aurait plu au public. C'est de la cocaïne et des armes à feu dans un mauvais soap opéra...
Que d'émotions, que de suprises ! Un très grand moment de cinéma. Je suis tombé dessus complètement par hasard, une bande-annonce diffusée à la télé. "Rosario" se présentait comme une descente aux enfers trash, douloureuse, violente. Bien sûr, il ne faut pas s'y fier. Cependant, j'ai senti sur un plan, un seul que quelque chose se passait. Alors je me suis précipité. Et j'ai été bluffé. Malgré un début douteux nous montrant sous tous les angles possibles la plastique de cette prostituée, on se rend vite compte que le film n'est pas pervers, au contraire. Cette entrée en matière était en fait destinée à nous la présenter sous une vue extérieure, celle du monde l'entourant. Finalement, l'ensemble devient un superbe portrait de femme à fleur de peau, très émouvant. Toute la violence n'est pas gratuite, mais sert au contraire comme un véritable pamphlet contre l'état colombien, responsable implicitement de toute la décadence et horreurs des rues. Rosario n'a pas mérité son statut, c'est une femme comme une autre qui a le droit de vivre, tomber amoureuse et ne pas être traité comme un objet. C'est difficile d'en parler rapidement mais toujours est-il que l'intensité dramatique est surpuissante, à tel point qu'elle parvient à nous transmettre aisément des émotions complexes. La structure en flashs-backs est unique : le metteur en scène ne tombe ni dans le piège du puzzle, ni celui du désordre total sans début ni fin, et pourtant, son récit n'est pas linéaire. Flora Martinez a dû taper dans l'oeil de plus d'un mais elle se fait à mon avis voler la vedette par le gars jouant Emilio : impeccable dans le rôle du pauvre gars désabusé, désespérement amoureux et qui n'aurait jamais dû être mêlé à tout ça. La conclusion très noire laisse abasourdi, plus par son propos que son intérêt scénaristique. A ne surtout pas manquer, "Rosario" est LE film coup de poing de ces dernières années. Précipitez-vous, c'est une vraie bombe comme on en voit que très rarement. Sublime.
Ce film avait des atouts de départ indéniables : il se passe en Amérique latine, dans l'univers des narcos, et pourtant ... Il a du mal à décoller, et on ne voit pas toujours où le réalisateur veut en venir. C'est dommage, car avec cette brochette d'acteurs, il y avait à mon avis moyen de mieux faire .