Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 7 mai 2012
Un film qui fait du bien, aux personnages trés attachants, et qui rappel des souvenirs d'enfance. Je n'avais pas envie que le film s'arrête, tellement on s'attache aux habitants et à leurs vies si belle et si simple.
Quelque part en Aveyron, un petit village de l'Aveyron peuplé d'irréductibles résiste encore et toujours à la mondialisation...Bienvenue à Najac, 750 habitants où le calme et la tranquillité règnent. Jean-Henri Meunier réside à Najac et conscient du potentiel humain de ses concitoyens décide de prendre sa caméra et de les filmer dans leur quotidien et de leur donner la parole. Bourré d'humour, furieusement poétique et bucolique, Meunier passe d'un habitant à l'autre en les filmant en gros plan, en filmant leurs mains. On a bien entendu nos "personnages" préférés et j'ai moi-même une grande affection pour "Le poète de la mécanique" et "Le chef de gare". Le premier, la tendresse incarnée devient le plus heureux des hommes quand il reçoit une grue de garage pour bricoler, toujours bon pied bon oeil malgré ses 75 ans et comme il le dit lui-même "trois opérations du coeur". Toujours affairé dans son garage à bichonner ses carcasses de voitures, "les femmes de sa vie". L'émotion est à son comble quand la municipalité à cause de plaintes multiples, décide de débarrasser le chemin communal des "amours" du poète mécano en les envoyant à la ferraille, sous le regard larmoyant de son propriétaire. On lui retire sa raison de vivre. Malgré tout ça, Henri (le poète) retourne à son garage avec son banc de bricolage. Etre toujours occupé le rend heureux. Quant au chef de gare, il fait immédiatement penser à Philippe Noiret dans Alexandre le Bienheureux, chef d'oeuvre d'Yves Robert où "il faut prendre le temps de prendre son temps". Arnaud devient un véritable personnage burlesque, drôle et émouvant. Meunier passe de l'un à l'autre, recueille les confidences de chacun sur ce qu'ils pensent de la mondialisation et n'hésitent pas à avouer leurs inquiétudes grandissantes quant à l'avenir de la nature qui les entoure. Chaque personnage regarde la vie avec philosophie et on regrette alors de quitter Najac au bout d'1h40. On sort du ciné avec l'espoir de faire un jour un détour par Najac.
Tres rafraichissant ce doc nous decrivant les tribulations d'un petit village perdu de l'Aveyron.A l'image d'un long metrage ,chaque personnage est bien identifié : il y a l'ecolo de service ,le vieux mecano entouré de dizaines de carcasses (l'attendrissant henri et ses 75 ans est mon préféré) ,le boulanger ,le chef de gare qu'en fout pas lourd mais en meme temps comme y a pas des masses de trains a passer !,le maire ...Il y a bien quelques sequences un peu molles mais globalement c'est tres agreable de voir cette galerie de francais "moyen" vivre paisiblement en parfaite harmonie avec les animaux et la nature.Le realisateur evite le piege du tout franchouillard et brosse avec tendresse et humour le portrait empreint de nostalgie de ce microcosme rural tres lucide sur les dangers de la mondialisation et de l'egemonie capitaliste.
Entre documentaire et fiction, portrait de quelques habitants d'un village Aveyronnais : le vieux mécano entouré de de ses carcasses de voitures toujours en train de bricoler et obsédé par le travail bien fait, le retraité écolo, le boulanger à l'ancienne, le chef de gare pas débordé, le maire "politique"... Un film frais, drôle, émouvant , tendre, intelligent, qui fait du bien. Des personnages attachants filmés avec humanité et humour, forcément caricaturaux et qui ne reflètent sans doute pas la réalité du monde agricole français, mais qui est plus dans la poésie que dans la politique, même si le discours de fond, mélange de bon sens et de douce folie, porte à la réflexion.
Ce documentaire si dans la forme ressemble à un documentaire classique, dans le fond se départage avec beaucoup de grâce. Meunier nous montre Najac évitant, tel un torrero écolo, la mondialisation avec humanité, humour et sourire. Les personnages remplis de bonne humeur ( ça fait du bien de voir ça au cinéma ) nous donnent à sourire, à s'attendir à aimer tout simplement. Le film aux aspects agréablement familier nous exposent des habitants de Najac, tous différents, heureux de tant de simplicité. On entre dans ce film comme on entrerais dans un havre de paix. Najac semble réellement être un véritable petit paradis. Bé mol(s), "Ici Najac, à vous la terre" est tout sauf impartial. Si le réalisateur Meunier reste toujours positif dans son propos, son message ne reste pas moins martelé comme pour nous convaincre que la simplicité est la voie du bonheur. Oui il raison, oui on adhére facilement au bonheur de Najac mais la part artistique et cinéma du film ne réside ici plus que dans le montage. Un montage efficace, très mais qui tend à fictionniser le film, à donner au situation une logique, chose contradictoire à l'oeuvre. En conclusion, "Ici Najac, à vous la Terre" vous convaincra de la nécessité de sauver la planète là où Al Gore aura peut-être eu du mal.
On aurait pu croire que les acteurs le faisaient exprès, mais non, chaque portrait est une douceur, une surprise, avec des réactions humaines tantôt amusantes, tantôt affligeantes, mais toujours authentiques et magnifiquement mis en valeur. En fait, le bonheur est aussi à Najac. Un film frais qui donne envie d'aller à la campagne.
La Ville n'a pas le monopole de l'intellect, c'est que ce que je retiens comme leçon de ce magnifique documentaire sur les divergences politiques, de styles, au sein du monde rural, qui est parfois déjugé, hélas. Toutes les personnes -ou plutôt tous les personnages-, sont d'un naturel et d'une authenticité parfaite, à tel point qu'on en oublie qu'il y a parfois un peu de fiction. Les acteurs sont les individus, et les individus sont les acteurs. Nous savons qu'ils jouent des rôles, mais ceci est pour la forme. Car dans le fond, même si ça paraît accentué, nous voyons bien que ces acteurs sont comme ça dans leurs vies. Au lieu de lire des essais ou romans sur les thèmes du conformisme et de la résistance, un bon « Ici Najac, à vous la terre », et nous comprenons tout, ou presque.
Un regard très tendre sur un village hors du temps, Najac, des personnages attachants et de beaux paysages. Une autre façon de vivre, une belle leçon de vie. A voir !
J'avoue que sans la carte illimité, je ne serai jamais allé voir ce documentaire et cela aurait été dommage car c'est assez savoureux et les protagonistes m'ont vraiment touchés. Une bien belle leçon de simplicité et de tenacité.
On s'assoit, on regarde ce film au montage déroutant, on ricane, on sourit, on écoute, on comprend. Le film finit par envelopper le spectateur dans une gangue d'émotion. La vie EST à Najac. Tout y semble vrai, loin des médias pour nous placer des sous-titrages et dénaturer le film. C'est la fin, le générique passe, les lumières s'allument, personne ne bouge. Les lumières reviennent et les gens partent, très doucement, en silence. (...) Ici Najac, à vous la terre.
Une grande bouffée d'air frais sur fond alter-mondialiste. 90 minutes pendant lesquelles ont ne s'ennuit pas tellement on se sent bien dans ce petit coin de france. L'on en oublit l'instant d'une séance tous nos soucis et tracas de la vie de tous les jours. Un film frais et agréable qui mérite réellement d'être vu !
Les habitants de Najac sont certes sympathiques, attachants et intéressants pour le citadin que je suis.
Mais les choix de réalisation et surtout de montage gâchent ce beau tableau. Les séquences sont très courtes et ne laissent pas le loisir de vraiment saisir et comprendre la personnalité de chacun des habitants filmés.
Il y a un peu de microcosmos dans ce film : vous vous souvenez du scarabée qui tente, tel Sisyphe, de pousser une boule de terre en haut d'un monticule ? Et bien on assiste à une scène similaire dans ce documentaire. Sauf qu'on ne filme pas des êtres humains comme on filme des insectes. On leur laisse expliquer et s'expliquer...
L'impression est donc mitigée à la sortie de salle, même si l'on sent que les intentions du réalisateur étaient bonnes