Disponible depuis le 14 mai sur Netflix, le volume 2 de la série animée d'anthologie Love, Death + Robots était très attendu par les conquis de la première fournée de courts métrages racontant des histoires futuristes, drôles, touchantes ou violentes.
La deuxième saison de l'anthologie chapeautée par Tim Miller et David Fincher ne contient que huit nouvelles histoires mais qui sont d'aussi bonne facture que celles de la première saison. Voici notre Top 5 des courts métrages du volume 2 de Love, Death + Robots.
Et vous, quels sont vos courts métrages préférés de cette saison 2 ?
1 - "Groupe d’intervention"
Réalisé par Jennifer Yuh Nelson, "Groupe d’intervention" suit un flic en charge de combattre le fléau de la surpopulation dans un monde futuriste. Mais son travail le ronge et il réfléchit aux conséquences humaines de sa mission. Cette histoire signée Paolo Bacigalupi touche en plein coeur et ne manque pas de surprendre par sa violence et ses dialogues qui font mouche. La mise en scène et l’animation léchée quasi vidéoludique par Blur Studio de cet univers font penser à Blade Runner. Une véritable claque visuelle et un court métrage qui mériterait d’être étendu.
2 - "Le Géant noyé"
Deuxième claque de ce volume 2 de la série d’anthologie, "Le Géant noyé" a été réalisé par nul autre que Tim Miller. Basé sur une histoire de J.G. Ballard et animé par Blur Studio, ce court-métrage est sans aucun doute le plus mélancolique de cette nouvelle fournée. A travers la fascination d’un village pour le corps d’un jeune homme gigantesque échoué sur le rivage, "Le Géant noyé" est une véritable réflexion sur le temps qui passe, les souvenirs et l’avancée de l’humanité. Petit bijou.
3 - "La surprise de Noël"
"La surprise de Noël" est l’épisode le plus court de ce volume 2 mais aussi le plus marquant et le plus efficace. En quatre minutes, le réalisateur Elliot Dear réussit à revisiter le mythe du Père Noël, devenu une créature monstrueuse en charge de vérifier que les enfants ont été bien sages afin d’avoir des cadeaux. L’animation soignée et chaleureuse du studio Blink Industries fait honneur à l’histoire bien flippante imaginée par Joachim Heijndermans.
4 - "Snow et le désert"
Déjà à l’oeuvre sur "Derrière la faille" dans la première saison, la société française Unit Image a cette fois-ci mis en boîte "Snow et le désert", dans un univers entre Mad Max et Star Wars, en utilisant toujours la performance capture. L’actrice française Zita Hanrot a pris part à cette nouvelle proposition remarquable basée sur le scénario de Neal Asher et réalisée par Léon Bérelle, Dominique Boidin, Rémi Kozyra et Maxime Luère.
5 - "De si hautes herbes"
Courte histoire mais grande frayeur, "De si hautes herbes", imaginée par Joe Lansdale, suit l’expérience traumatisante d’un homme attiré par des lumières lointaines et fantomatiques, au cours d’un voyage en train à travers la plaine. La réalisation de Simon Otto est digne d’un film ou d’un jeu vidéo d’horreur tout comme l’animation réalisée par le studio Axis Animation.