À tout juste 22 ans, la comédienne et mannequin Kristine Froseth, née dans le New Jersey de parents norvégiens le 21 septembre 1996, est la révélation de la série événement La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, diffusée chaque mercredi soir sur TF1 depuis le 21 novembre dernier. Face à Patrick Dempsey et Ben Schnetzer, c'est elle qui incarne Nola Kellergan, une adolescente de 15 ans amoureuse d'un romancier à succès bien plus âgé qu'elle et dont la mystérieuse disparition il y a plus de trente ans constitue le ressort principal de l'intrigue de cette adaptation du roman de Joël Dicker par Jean-Jacques Annaud.
Alors que la diffusion de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert se poursuit ce soir sur TF1, découvrez tout ce qu'il faut savoir sur la jeune carrière et les futurs projets de cette lumineuse comédienne...
Des débuts à l'écran vus 115 millions de fois
Après avoir joué son propre rôle dans une web-série norvégienne sur le monde de la mode en 2013, Kristine Froseth, qui défile et pose pour les plus grandes marques depuis l'âge de seize ans, fait ses premiers pas de comédienne en 2016 dans le clip de la chanson "False Alarm" de The Weeknd. Un tube planétaire, comme souvent avec le chanteur et compositeur canadien à qui l'on doit aussi "The Hills", "Starboy" ou "I Feel it Coming", dont la vidéo a été visionnée plus de 115 millions de fois sur YouTube à ce jour. Bref, c'est ce qui s'appelle des débuts remarqués pour Froseth qui campe une jeune fille kidnappée par des braqueurs dans ce clip nerveux.
La peste de Sierra Burgess, c'est elle
Bien qu'elle ait joué dans le long métrage de Danny Strong Rebel in the Rye en 2017 ou encore dans la série de Zoe Cassavetes Junior, c'est réellement cette année que Kristine Froseth a commencé à faire parler d'elle auprès du grand public. Le 7 septembre dernier, Netflix mettait en effet en ligne son film original Sierra Burgess is a Loser, porté par Shannon Purser (Stranger Things, Riverdale) et Noah Centineo (The Fosters, À tous les garçons que j'ai aimés), dans lequel Froseth tient également l'un des rôles principaux. Les fidèles d'Harry Quebert qui ont vu Sierra Burgess n'auront peut-être même pas fait le rapprochement, mais c'est bien elle qui prête ses traits à la pom-pom girl Veronica, archétype parfait de la mean girl populaire, qui cherche à tout prix à faire de la vie de l'héroïne un enfer.
Mais évidemment, comme dans tout bon teen movie qui se respecte, la mean girl va se révéler plus complexe - et plus gentille ? - qu'il n'y paraît. Ce rôle majeur a en tout cas permis à Kristine Froseth de se faire remarquer un peu partout dans le monde, au moment même où La Vérité sur l'affaire Harry Quebert commençait à être diffusée, en première mondiale, sur la chaîne Sky Witness au Royaume-Uni, quelques mois avant la France.
Elle a failli incarner un vampire pour le créateur de Teen Wolf
En 2016, Kristine Froseth décroche le rôle féminin principal du pilote Let the Right One In, écrit par Jeff Davis, le créateur d'Esprits criminels et de Teen Wolf, et destiné à la chaîne câblée américaine TNT. Si le titre de cette potentielle série vous dit quelque chose c'est normal puisqu'il s'agissait d'une nouvelle adaptation du roman Laisse-moi entrer de l'écrivain suédois John Ajvide Lindqvist paru en 2004 et déjà porté deux fois à l'écran au cinéma : tout d'abord en 2008 en Suède sous le titre Morse, puis en 2010 par Matt Reeves aux États-Unis avec Kodi Smit-McPhee et Chloë Moretz.
Kristine Froseth aurait dû interpréter le rôle d'Eli, une mystérieuse adolescente qui s'installe dans une petite ville et attire l'attention d'Henry, un garçon solitaire qui ignore qu'elle est en réalité un vampire. Mais le pilote, tourné fin 2016 à Vancouver, n'a pas convaincu la chaîne qui a donc décidé de ne pas commander de première saison.
Jean-Jacques Annaud ne tarit pas d'éloges sur elle
Si de nombreuses jeunes comédiennes ont dû se précipiter sur les auditions pour le rôle de Nola dans La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, Jean-Jacques Annaud, qui a réalisé l'intégralité des 10 épisodes de la mini-série, semble plus que ravi de son choix final et de la prestation de Kristine Froseth, à propos de qui il ne tarit pas d'éloges en interview. "Kristine est éblouissante de talent", confiait récemment le réalisateur de L'Ours et de Sept ans au Tibet à nos confrères du Figaro. "Cela force ses partenaires à réagir. Elle irradie et est très forte en improvisation. C’est une comédienne rare, promise à un bel avenir selon moi". Et effectivement, à en croire la liste de ses prochains projets, il semblerait bien qu'un avenir certain attende la jeune comédienne au cinéma et à la télévision...
De Joël Dicker à John Green, il n'y a qu'un pas
Après une année 2018 sous le signe de Sierra Burgess et de Harry Quebert, 2019 devrait également être une belle année pour Kristine Froseth puisqu'elle a récemment décroché le rôle d'Alaska Young dans la mini-série Looking for Alaska, qui sera diffusée aux États-Unis sur Hulu et n'est autre que l'adaptation par Josh Schwartz (Newport Beach, Gossip Girl, Marvel's Runaways) du roman homonyme de John Green, l'auteur à succès de Nos étoiles contraires et de La Face cachée de Margo. La jeune comédienne y donnera la réplique à Charlie Plummer qui campera pour sa part Miles Halter, un adolescent qui rejoint une école privée et dont la vie est bouleversée par sa rencontre avec la mystérieuse Alaska, dont il va tenter de percer l'énigme. Il est d'ailleurs amusant de noter qu'en 2015, alors qu'une adaptation cinématographique était envisagée avec Rebecca Thomas à la réalisation, un directeur de casting avait poussé Froseth à passer des essais pour le personnage d'Alaska. Le film ne s'est jamais fait mais le rendez-vous manqué avec John Green est finalement devenu une belle histoire.
Looking for Alaska ne sera cependant pas la seule série dans laquelle nous pourrons retrouver Kristine Froseth en 2019 puisqu'elle figurera également au générique de The Society, une série Netflix créée par Chris Keyser et Marc Webb (500 jours ensemble) qui racontera l'histoire d'adolescents qui sont mystérieusement transportés, sans laisser de traces, vers un fac-similé de leur riche ville de la Nouvelle-Angleterre et devrait s'inscrire dans la lignée du roman de William Golding Sa Majesté des mouches.
La bande-annonce de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert :