Le tandem Gérard Depardieu - Pierre Richard a donné à la comédie française trois de ses fleurons, des Compères (1983) aux Fugitifs (1986) en passant par La Chèvre. Ce dernier marque leur première collaboration sous la houlette de Francis Veber pour ce qui est devenu un classique du cinéma français. (Re)découvrez aujourd'hui les répliques culte et ciselées du film, sorti en 1981 !
Lors la scène de l'aéroport, face à un quidam (Michel Fortin), Perrin fait une démonstration de force, ou presque ! Traité d'abruti, il annonce à son interlocuteur pratiquer le judo, l'aïkido et le karaté et ajoute : "Un type me traite d'abruti, je ne cogne pas, je le regarde et je m'en vais". Ce à quoi on lui répond avec un certain bon sens : "Eh ben tire-toi alors !" Perrin s'en sort fier d'être "arrivé à un contrôle total !"
Campana réagit au fait que Perrin a causé une fausse alerte à la bombe juste pour retarder son train et tenir son emploi du temps.
Toujours dans l'aéroport, en réponse à Campana qui juge "dégueulasse" sa fausse alerte à la bombe, Perrin affirme être inarrêtable... avant que la police ne vienne l'interpeler ! Heureusement, c'est juste pour lui annoncer que ses bagages ont été détruits lors de l'opération de déminage...
S'étant cogné une fois aux portes de l'aéroport et une autre à l'hôtel en brisant un miroir, Perrin a subi des chocs qui l'ont plutôt secoué...
Perrin surprend les gens qui le découvrent pour la première fois, mais Campana qui le fréquente depuis quelques heures est déjà blasé.
Perrin raconte une mésaventure au bureau : il s'est électrocuté avec la cafetière ! Jouant sur le double-sens du mot jus (d'électricité et de café), il se permet un jeu de mot qui ne séduit pas son compère !
Campana teste la malchance de Perrin en dévissant l'une des deux salières posées devant lui sans qu'il ne s'en aperçoive. Son acolyte ne manque pas de déverser l'entièreté du contenu sur son petit déjeuner !
Perrin pense avoir une touche avec une jeune femme. Sur les conseils de Campana qui la prend pour une prostituée, Perrin lui propose directement de monter dans sa chambre. Insultée par la proposition, elle le gifle et cerise sur le gâteau, envoie son ami corriger l'importun. Perrin met à raison la faute sur son camarade enquêteur.
Campana ne se laisse pas bloquer par un videur pourtant peu avenant. Sa solution, tout en muscles et en violence a le mérite de porter ses fruits et lui permet d'entrer dans la salle de jeux clandestine.
Campana vient de récupérer l'argent que Perrin s'est fait pigeonner par Fernando et sa rabatteuse. Quelques coups de poing viennent d'être échangés, et Perrin, gêné, lance une sorte d'excuse pour le dérangement.
"Il n'y a pas de sables-mouvants signalés dans cette région", selon Campana, mais Perrin pense qu'il faudrait au contraire les signaler ! Ou comment quitter la route peut parfois poser des soucis lorsqu'on attire les ennuis.
Une réplique que l'on retrouvera plus tard dans Le Dîner de cons, du même auteur : Francis Veber. Perrin épuise Campana par sa malchance aussi soudaine qu'inarrêtable et visiblement épuisante pour les nerfs !
La malchance commence à tourner, et Campana se demande s'il n'est pas en train de devenir aussi poissard que Perrin. Un lacet qui vous reste dans les mains peut être annonciateur de plus grandes catastrophes à venir !
Les allergies peuvent être terribles. Celle de Perrin aux piqûres de guêpe est redoutable et peut le faire gonfler comme un ballon et l'étouffer. Alors, il vaut mieux rester immobile. Mais pour combien de temps ?!
Perrin vient de tirer au revolver en cherchant à éloigner un dangereux serpent. Manque de pot, il a tiré sur Campana, qui est blessé et sent la moutarde qui lui monte au nez.
Enfin, quand Perrin s'énerve, attention les dégâts ! Venant de se faire extrêmement mal à la main alors qu'il était légitimement en colère envers Campana, il tente de rester stoïque face à la douleur avec une hilarante expression faciale !
