Mon compte
    Justice League sur TMC : les détails cachés du film DC avec Batman, Superman, Wonder Woman, Flash…
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Alors que le "Justice League" sorti au cinéma est 2017 est diffusé ce soir sur TMC, retour sur les détails cachés du film qui rassemble les plus grands super-héros DC Comics.

    Warner Bros. Pictures

    Depuis le 18 mars 2021, deux versions de Justice League coexistent : la plus récente, longue de quatre heures et fidèle à la vision initiale de Zack Snyder ; et celle vue en salles en 2017, grandement remaniée pa Joss Whedon pendant la post-production, et que TMC diffuse ce jeudi 29 avril.

    Justice League
    Justice League
    Sortie : 15 novembre 2017 | 2h 00min
    De Zack Snyder
    Avec Ben Affleck, Henry Cavill, Gal Gadot
    Presse
    2,1
    Spectateurs
    2,7
    Streaming

    L'occasion de jouer au jeu des différences entre les deux montages, mais également de repérer les détails cachés dans l'opus sorti au cinéma. Entre références mythologiques, clins-d'œil aux comic books, citations musicales et hommage à The Big Bang Theory.

    Hommages

    En 2016, le monde a perdu David Bowie (le 10 janvier) puis Prince (le 21 avril). Sans oublier Superman, mort des suites de son combat contre Doomsday dans L'Aube de la Justice, sorti cette même année. Des icônes dont Justice League salue la mémoire dans la très belle séquence illustrée par la chanson "Everybody Knows", avec une Une de journal qui se demande si les trois hommes ne seraient, en fait, pas des extra-terrestres qui seraient repartis sur leurs planètes respectives. Ce que l'on peut aussi voir comme un clin-d'œil au film L'Homme qui venait d'ailleurs, porté par… David Bowie.

    Date funeste

    Aux États-Unis, Justice League est sorti le 17 novembre 2017, au moment des 25 ans de la première apparition de Doomsday (vu dans L'Aube de la Justice) et de la naissance du célèbre comic book "La Mort de Superman", qui a servi de base à ce film comme au précédent. Le 17 novembre est aussi le jour du lancement de la série animée La Ligue des Justiciers sur Cartoon Network, en 2001.

    Inspiration précise

    Par bien des aspects, Justice League s'inspire des comic books publiés à partir de 2011 dans le cadre du reboot Renaissance (ou The New 52) de l'univers DC : dans la manière dont la Ligue s'assemble, avec Cyborg (Ray Fisher) parmi ses membres fondateurs, ou lorsque les Paradémons de Darkseid (ou, ici, Steppenwolf) s'auto-détruisent pour conserver les secrets de leur peuple, que Batman (Ben Affleck) aurait souhaité leur arracher après en avoir capturé un dans sa scène d'ouverture.

    Black Mask est (déjà) dans la place

    Alors que Batman (Ben Affleck) lutte contre le Paradémon qui le fait voler dans Gotham City, on peut apercevoir le logo de Janus Corporation, société de Roman Sionis, alias Black Mask. Un méchant incarné par Ewan McGregor dans Birds of Prey, même s'il paraît peu probable que cet easter egg ait été placé ici pour annoncer le film de Cathy Yan, qui n'était même pas encore en projet lorsque Justice League a été tourné et re-tourné.

    Perchoir symbolique

    Ce n'est pas la plus fine des références. Mais Wonder Woman (Gal Gadot) se tient sur une statue de Themis juste avant d'intervenir sur une prise d'otages à Londres. Soit la Déesse de la Justice, de la Loi et de l'Équité, valeurs que défend l'Amazone. On peut également parler de réunion de famille car, dans la mythologie, Themis est la tante de Zeus, et ce dernier n'est autre que le père de l'héroïne, comme l'a révélé le film sorti quelques mois avant Justice League.

    La mémoire dans la peau

    Révélés dès la première photo de Jason Momoa dans la peau du personnage, les tatouages d'Aquaman sont autant un écho de son armure que de son histoire : les triangles évoquent des dents de requin, symbole de pouvoir, de capacité d'adaptation et de force brute dans la tradition polynésienne dont s'inspire cette version du héros ; les figures visibles sur ses épaules représentent le courage et la force de combat ; et quelques détails renvoient à l'océan, qui désigne aussi bien la vie que la mort.

    Référence divine

    En mission pour le compte de Darkseid, comme seule une ligne de dialogue le laisse ici transparaître, Steppenwolf (Ciaran Hinds) tente de rassembler les Mother Boxes (Boîtes Mères en VF) qui pourront lui permettre de se racheter auprès des siens : "Je prendrai enfin place auprès des nouveaux dieux", précise le méchant originaire de la planète Apokolips. En référence aux comic books "New Gods" créés par Jack Kirby en 1971, et dans lesquels le méchant a fait sa première apparition l'année suivante (avec un look bien différent, visible sur la photo de droite). Une œuvre qu'Ava DuVernay (Selma) devait adapter en long métrage, ce qui laisse entendre que cette citation préparait alors l'avenir de DC au cinéma.

    Alfred le défi

    "Il y a de quoi regretter le bon temps où l’on regrettait au plus haut point que n’explose un tas de pingouins mécaniques", se lamente Alfred Pennyworth (Jeremy Irons) alors que la Terre est menacée par Steppenwolf et ses Paradémons. Comme pour signifier que ce film fait suite à Batman le défi de Tim Burton, dans lequel l'Homme Chauve-Souris, alors incarné par Michael Keaton, était confronté à ce même danger dans le final ?

    Allez les Verts !

    La première visite de Steppenwolf (Ciaran Hinds) sur Terre a donné liéu à un combat dantesque, qui nous est raconté par Diana Prince (Gal Gadot). Vaincre le grand méchant de cette version de Justice League a en effet nécessité une alliance entre les humains, les Amazones, les Atlantes et "des alliés venus d’autres mondes". Comme ce personnage capable de matérialiser une masse verte géante pour se débarrasser de ses ennemis, ou celui qui meurt et laisse s'envoler la bague qu'il a au doigt. Il s'agit évidemment de deux membres du Green Lantern Corps, que le long métrage devait introduire en vue de la suite et de leur propre film. La scène post-générique initialement envisagée devait même confronter Bruce Wayne (Ben Affleck) à deux d'entre eux, tandis qu'un passage de l'une des bandes-annonces semblait teaser un échange avec Alfred (Jeremy Irons), avant qu'il ne soit révélé qu'il s'agissait de Superman.

    Un Dieu spartiate ?

    L'image est brève, mais l'homme qui électrise le combat contre Steppenwolf (Ciaran Hinds) n'est autre que Zeus, père de Wonder Woman dans le film sorti quelques mois avant Justice League. Ici incarné par le bodybuilder Sergi Constance, il arbore un look proche de celui de Gerard Butler dans 300, déjà réalisé par Zack Snyder.

    Intervention divine

    Parmi les divinités qui ont participé à la lutte contre Steppenwolf (Ciaran Hinds) se trouve notamment Arès (David Thewlis), Dieu de la Guerre et grand méchant de Wonder Woman, dont l'action se déroule majoritairement pendant la Première Guerre Mondiale. Tout porte donc à croire que le combat contre l'extra-terrestre et ses Paradémons se déroule très longtemps dans le passé, avant que le fils de Zeus ne change de camp.

    Arrivée en flèche

    Comme Zeus et Arès, la Déesse de la nature sauvage et la chasse, Artemis (également appelée Diane ou Diana) participe au combat contre Steppenwolf. Mais elle est ici incarnée par l'artiste martiale française Aurore Lauzeral, et non la boxeuse américaine Ann Wolfe comme dans Wonder Woman.

    Match aller

    L'un des écrans consultés par Bruce Wayne (Ben Affleck), alors qu'il se documente sur les futures membres de la Ligue, montre des images de Victor Stone (Ray Fisher) en tenue de football américain, tandis qu'Alfred (Jeremy Irons) mentionne ses exploits dans l'équipe de Gotham. Ce qui évoque aussi bien des images de la première bande-annonce de Justice League que cette scène de la version longue de Batman v Superman au cours de laquelle deux policiers regardent un match entre Gotham et Metropolis. Une manière, pour Zack Snyder, d'annoncer discrètement l'arrivée de Cyborg dans l'univers, même si la version longue révèle qu'il ne s'agit pas de la même rencontre.

    "Viser la lune" (air connu)

    Visible dans l'une des bandes-annonces de Justice League, ce plan a disparu du montage vu en salles, et il n'est pas revenu dans la version longue signée Zack Snyder. Mais difficile de ne pas voir un hommage à cette image iconique du Batman de Tim Burton, avec l'avion du héros qui masque une partie de la Lune pour reproduire son symbole, lorsque Cyborg (Ray Fisher) vole dans le ciel et passe près de cette même Lune.

    Duck Tales

    Sur l'un des fichiers que consulte Diana Prince (Gal Gadot) alors qu'elle recherche des traces de Victor Stone, on peut apercevoir le nom de "Howard Canard". Un clin-d'œil au personnage Marvel du même nom, qui a eu les honneurs d'un long métrage en 1986, avant de réapparaître dans la scène post-générique des Gardiens de la Galaxie.

    L'as des ACE

    Alors que Barry Allen (Ezra Miller) est enthousiaste devant le Bat Signal, le logo de l'usine de produits chimiques ACE Chemicals est visible en arrière-plan. Comme dans l'une des scènes coupées au début de Batman v Superman, ou encore dans Suicide Squad, qui voit Harleen Quinzel (Margot Robbie) plonger dans une cuve et achever sa transformation en Harley Quinn… avant qu'elle ne fasse exploser les bâtiments dans Birds of Prey.

    Auto-citation

    L'image du Commissaire Gordon (J.K. Simmons) qui attend l'Homme Chauve-Souris devant le Bat Signal est iconique dans l'univers de Batman. Mais le compositeur Danny Elfman va encore plus loin lorsque Justice League se prête au jeu, puisqu'il glisse quelques notes du thème culte qu'il a composé pour les films de Tim Burton.

    Batman statufié

    Ce plan au cœur de l'un des teasers consacrés à l'Homme Chauve-Souris n'apparaît pas tel quel dans le montage de Justice League vu en salles, mais il reprend la couverture du numéro 682 de Detective Comics, paru en 1995. De la même manière que l'une des images de Batman v Superman rejouait celle de "The Dark Knight Returns" de Frank Miller.

    L'autre Allen

    Ce n'est pas un dialogue mais le générique de fin qui nous renseigne sur ce point : l'inspecteur avec lequel parle Jim Gordon (J.K. Simmons) dans le commissariat s'appelle Crispus Allen (Kobna Holdbrook-Smith). Créé en 2000, le personnage est devenu l'une des figures centrales des comic books "Gotham Central", sur les policiers de la ville, entre 2002 et 2006. Il fut également l'un des alter egos du super-héros Spectre, doté de pouvoir divins.

    Jimmy Olsen change de boulot

    En 1978, Mark McClure incarnait Jimmy Olsen, photographe du Daily Planet et ami de l'Homme d'Acier dans la saga Superman. A défaut de reprendre son rôle (surtout que le personnage a été tué dans L'Aube de la Justice), l'acteur prête ses traits à l'un des gardiens de la prison dans laquelle Barry Allen (Ezra Miller) rend visite à son père (Billy Crudup). Une scène ajoutée pendant les reshoots signés Joss Whedon qui a permis de recaser le comédien, qui devait initialement apparaître, en uniforme de police, dans la séquence de combat entre le natif de Krypton ressuscité et le reste de la Justice League.

    Bazinga !

    Lorsque Bruce Wayne (Ben Affleck) débarque chez lui, Barry Allen (Ezra Miller) lui fait remarquer qu'il est assis sur son deuxième fauteuil préféré. Une réplique qui rappelle celles de Sheldon Cooper quand il est question de sa place sur le canapé dans The Big Bang Theory. Le personnage incarné par Jim Parsons dans la série est d'ailleurs un immense fan de Flash, et tout porte à croire que Justice League lui a renvoyé l'ascenseur, de la même façon que le personnage de Cisco Ramon (Carlos Valdes), dans le show de la CW sur l'homme le plus rapide du monde, portait des T-Shirts… The Big Bang Theory.

    Rick et Barry

    Sur l'un des écrans du repaire de Barry Allen (Ezra Miller), lorsque Bruce Wayne (Ben Affleck) lui rend visite, on peut apercevoir des images de la série animée Rick et Morty, lancée en 2013. Est-ce parce que, comme ses héros, Flash est amené à voyager entre les dimensions et dans le temps au cours de ses aventures ?

    Grand froid

    Flash (Ezra Miller) a-t-il déjà croisé l'un de ses plus célèbres ennemis lorsque Bruce Wayne (Ben Affleck) lui rend visite ? En inspectant son costume, l'alter ego de Batman y remarque en effet sa capacité à résister au froid. Et donc à Leonard Snart, alias Captain Cold, armé d'un pistolet à glace ? Selon plusieurs bruits de couloir, le méchant était présent dans l'une des premières versions du film solo consacré à l'homme le plus rapide du monde, et Justice League préparait peut-être cela.

    Gare au gorille

    Comme Captain Cold, Gorilla Grodd s'est peut-être déjà dressé sur la route de Flash avant que celui-ci n'intègre la Justice League, puisque Barry Allen (Ezra Miller) affirme maîtriser la langue des signes des gorilles. Pour mieux converser avec ce primate télépathe qui fait partie de ses ennemis les plus coriaces ?

    John Williams s'invite

    Comme celui de Batman, le thème musical composé par John Williams pour le Superman de 1978 se fait entendre, dans une version un peu plus sombre, lorsque l'Homme d'Acier (Henry Cavill) fraîchement ressuscité s'apprête à affronter la Justice League devant le monument qui lui a été dédié.

    Clark se tient à carreaux

    La chemise que Clark (Henry Cavill) porte une fois revenu chez sa mère vous paraît familière ? Peut-être parce que le personnage en avait un modèle proche dans le Superman de 1978 ou la série Smallville. Ou encore le dernier cross-over en date de l'Arrowverse, "Crisis of Infinite Earths", où Tom Welling, ex-star du show, faisait un caméo dans le rôle qui l'a rendu célèbre.

    Cri de guerre

    La scène au cours de laquelle Cyborg (Ray Fisher) s'écrie "Booyah !" a sans aucun doute fait bondir les fans… de la série animée Teen Titans Go, lancée en 2013 et dans laquelle le personnage prononce régulièrement cette réplique.

    Écho du passé

    Alors que le canon de la Batmobile vient de tirer un projectile, la caméra s'attarde, au ralenti, sur la cartouche vide qui rebondit sur le sol. Il s'agit là d'un écho au prologue de Batman v Superman, qui nous offrait un plan similaire avec la balle responsable de la mort de Thomas Wayne (Jeffrey Dean Morgan). Une manière de nous montrer que la mort suit Batman depuis son enfance ?

    La Justice League s'anime

    Avec ce plan très graphique sur lequel les silhouettes de membres de la Ligue se détachent devant ce ciel orangé, Justice League renvoie à l'une des images marquantes du générique de la série animée La Nouvelle Ligue des Justiciers, diffusée entre 2004 et 2006.

    One for Hall, Hall for one !

    A la fin de Justice League, alors qu'il a sauvé le monde de la menace Steppenwolf avec ses nouveaux partenaires de jeu, Bruce Wayne (Ben Affleck) décide de faire des aménagements dans les ruines de son manoir : "Une grande table ronde et six sièges au centre. Et de la place pour en ajouter", annonce-t-il, en consultant Diana Prince (Gal Gadot). La bâtisse devait ainsi devenir le célèbre Hall of Justice, QG des membres de la Ligue dans les comic books, et dont les séries de l'Arrowverse ont créé leur version à l'issue du cross-over "Crisis of Infinite Earths", diffusé en 2019 et 2020.

    Running gag

    Par deux fois, Flash (Ezra Miller) et Superman (Henry Cavill) se défient sur le terrain de la vitesse : pendant le final et au milieu du générique. Un running gag, au propre comme au figuré, qui provient des comic books dans lesquels les deux héros s'affrontent régulièrement pour savoir qui est le plus rapide.

    (In)justice League

    Dans la scène post-générique, Lex Luthor (Jesse Eisenberg) s'évade de sa prison et rencontre le mercenaire Deathstroke (Joe Manganiello), initialement attendu dans le Batman que Ben Affleck devait réaliser et interpréter. A défaut d'en venir aux mains avec l'Homme Chauve-Souris, la némésis de Superman lui propose une petite alliance : "Ne devrions-nous pas créer notre propre ligue ?", lui demande-t-il, ce qui sous-entend que le rassemblement des super-méchants appelé Ligue d'Injustice (ou Legion of Doom) faisait partie des plans du DC Extended Universe. Nous avons depuis appris que le groupe devait apparaître dans la suite, mise à mal par l'échec de ce long métrage au box-office.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top