Patrick Poivey (Bruce Willis, Bruce Boxleitner, Michael Biehn, Tom Cruise...)
Si l'âge d'or de Patrick Poivey est plutôt à chercher du côté des années 90 (à l'instar, peut-être, de Céline Monsarrat), la décennie précédente lui aura donné plus d'une occasion de faire ses vocalises, notamment avec Bruce Willis, qu'il accompagne depuis le tout début de sa carrière, et avec Tom Cruise, qu'il ne tardera pas à céder à Jean-Philippe Puymartin. Côté animation, Poivey a offert son timbre amical à deux gentils toutous : le Roublard d'Oliver et Compagnie, et le héros de La Belle et le Clochard (pour un second doublage).
Richard Darbois (Harrison Ford, Danny Glover, Patrick Swayze...)
Artiste incontournable des années 80 (et du doublage français en général), tantôt grave et inquiétant, tantôt léger et facétieux, Richard Darbois a interprété plus de stars américaines et de personnages mythiques que la plupart de ses confrères. Voix plus ou moins officielle (au moins pour un temps) de toutes les grandes figures de l'action dans les années 80, il a également joué les Stallone et les Schwarzenegger, prolongeant sa carrière dans les années 90, notamment auprès des studios Disney et Pixar, et jusqu'à aujourd'hui. Et comme on aura bien du mal à citer tous ses rôles, on préfère laisser le maestro en parler lui-même...
Céline Monsarrat (Julia Roberts, Bulma, Lea Thompson...)
Souvent réduite (à tort) à la carrière de Julia Roberts, qu'elle a suivie bien au-delà des années 80, Céline Monsarrat a également offert son timbre éclatant et son rire cristallin à d'autres habitants mythiques du grand et du petit écran. Outre Lorraine McFly dans Retour vers le futur et Mary Ingalls dans La Petite maison dans la prairie, elle a également offert ses prestigieux services au monde de l'animation, interprétant par exemple Chichi et Bulma dans Dragon Ball ou encore la Schtroumpfette.
Maïk Darah (Whoopi Goldberg, Madonna, Kelly McGillis...)
Même si sa rencontre vocale avec Whoopi Goldberg (dont elle partage les films depuis 1987) lui aura souvent valu d'être assimilée à la seule carrière de cette dernière, Maïk Darah a bien d'autres atouts, qu'elle sait utiliser dès les années 80. Sachant moduler à souhait son timbre grave et chaleureux, elle a ainsi doublé Madonna dans Dick Tracy ou encore Kelly McGillis dans Top Gun. Du côté de l'animation, avant de prêter sa voix à la hyène Shenzi dans Le Roi Lion ou à la maman de Bambi dans le troisième doublage de 1993, elle a été la mère du Petit Dinosaure en 1988.
Roger Carel (C-3PO, Basil, Maestro, ALF...)
Réduire la voxographie de Roger Carel aux seules années 80 reviendrait à ignorer ses centaines d'autres rôles incontournables, que ça soit avant ou après. Mais même si la période qui nous intéresse ne peut pas véritablement être placée avant les autres au sein de sa carrière, force est de constater qu'elle regorge elle aussi de personnages immortels, illuminés par la voix unique de celui qu'on n'aura aucun mal à désigner comme le plus grand comédien de doublage du cinéma français. Un point c'est tout.