The Orville
Deux saisons (2017 - )
Avec Seth MacFarlane, Adrianne Palicki, Scott Grimes…
Créée par Seth « American Dad » MacFarlane,The Orville avait tout de la parodie un peu grossière. Et pourtant, après quelques épisodes, elle entre dans le sillage de Star Trek. Son exploration spatiale est pétri d’un humanisme légèrement insolent. Lancée la même année que le grand retour de la franchise Star Trek sur les petits écrans (Discovery) elle s’avère au final plus proche de l’original que la belliqueuse nouvelle venue.
Star Trek : Discovery Deux saisons
Deux saisons (2017 - )
Avec Sonequa Martin-Green, Anthony Rapp, Jason Isaacs…
Depuis 2005 et l’arrêt de Enterprise, la célèbre franchise de science-fiction avait disparu du petit écran. Le succès du reboot au cinéma a ouvert la voie à un nouveau spin off. Plus belliciste et guerrier, Discovery détonne un peu dans le paysage trekkie, l’humanisme cher à Roddenberry n’y trouve plus tout à fait sa place. Une question d’époque peut-être. Le ton est sombre, violent mais le spectacle incroyable. Avec Discovery, Star Trek montre les dents et emprunte l’héritage de Deep Space Nine.
Battlestar Galactica
Quatre saisons (2003 - 2009)
Avec Edward James Olmos, Katee Sackhoff, Tricia Helfer…
Il y a des remakes qui se justifient a posteriori. Battlestar Galactica, première du nom, n’a pas vraiment marqué l’histoire de la télévision, tout juste se souvient-on de l’esthétique (plus très effrayante) des cylons. Entre les mains de Ronald D. Moore, la série exploite tout ce que l’on attend d’une série de science-fiction : un regard sur le monde. Obscurantisme religieux, état de guerre, reconstruction de la civilisation sont au programme. Chef d’oeuvre.
Firefly
Une saison (2002)
Avec Nathan Fillion, Summer Glau, Gina Torres...
Firefly a gagné ses galons de série culte aussi bien de son statut d’oeuvre maudite que par ses qualités. Le space opera se teinte de western chez Joss Whedon qui, après Buffy et Angel, montre qu’aucun genre ne semble lui faire peur. Firefly, c’est épique, drôle, passionnant, profond et terriblement frustrant. Le film Serenity, conclusion tardive trois ans plus tard, laissera un goût amer, une impression d’inachevée, d’une série tombée au combat, fauchée dans la fleur de l’âge. Culte.
Farscape
Quatre saisons (1999 - 2004)
Avec Ben Browder, Claudia Black, Virginia Hey…
Si l’Histoire se souviendra de Jim Henson pour le Muppet Show ou Fraggle Rock, son fils Brian a continué de faire fructifier son héritage. Ses marionnettes font le bonheur des petits… et des grands. Notamment dans Farscape, série où des acteurs partagent l’écran avec des êtres animés. Créé par Rockne S. O’Bannon (Defiance, Revolution, Seaquest), Farscape c’est du pur space opera avec des créatures incroyables, un vaisseau vivant, un groupe hétéroclyte de personnages et des interrogations politiques, philosophiques et sociétales. Un classique méconnu.
Space 2063
Une saison (1995 - 1996)
Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland...
Echappés de X-Files, James Wong et Glen Morgan décident de voler de leurs propres ailes et s’aventurent dans le space opera. Un voyage de courte durée pour une série qui valait mieux que son destin tragique. Guerrière mais politique, Space 2063 avait pourtant de quoi séduire avec des thématiques intéressantes dans un ensemble qui ne ménage pas son action. Frustrant.
Star Trek : Voyager
Sept saisons(1995 - 2001)
Avec Kate Mulgrew, Robert Beltran, Roxann (Biggs-)Dawson…
Troisième série dérivée, Voyager use du classique prétexte d’un vaisseau envoyé à l’autre bout de la galaxie pour raconter aussi bien l’histoire d’un exil, un récit d’exploration et un huis clos. Première fois qu’une femme se trouve à la proue du navire, Voyager ne possède peut-être pas la profondeur de Next Generation et la maturité de Deep Space Nine mais s’avère un excellent spectacle spatiale.
Babylon V
Cinq saisons (1994 - 1999)
Avec Bruce Boxleitner, Mira Furlan, Jerry Doyle…
La série de J.M. Straczynski est probablement ce qui s’est fait de plus ambitieux dans la SF, aussi bien sur petit que sur grand écran. Babylon 5, nom d’une station diplomatique où figurent les principales races de l’univers, est un récit d’un rare densité et d’une profondeur incroyable. Construit en cinq saisons dès le départ, c’est une oeuvre somme qui ne peut s’apprécier que dans sa totalité. Complexe mais toujours lisible, la série questionne aussi bien les principes philosophiques, religieux et sociétale qu’elle offre un spectacle intense et bouleversant. Chef d’oeuvre.
Star Trek : Deep Space Nine
Sept saisons (1993 - 1999)
Avec Avery Brooks, Rene Auberjonois, Nana Visitor…
Première franchise sans l’implication directe de Roddenberry (décédé en 1991, il a participé au développement), Deep Space Nine échappe à l’esprit humaniste de Star Trek et Next Generation pour une version plus sombre et belliqueuse. Inspirée par le conflit en ex-Yougoslavie, la série menée par Rick Berman préfigurent ce que seront Babylon 5 et le remake de Battlestar Galactica. Un classique indispensable.
Red Dwarf
Douze saisons (1988 - )
Avec Chris Barrie, Craig Charles, Danny John-Jules...
Aventures spatiales ne riment pas toujours avec sérieux. Pour les anglais, c’est aussi le prétexte à une comédie absurde. Plongé en stase pour 18 mois parce qu’il a introduit un chat à bord d’un vaisseau minier, Douglas Adams se réveille trois millions d’années plus tard, l’humanité ayant disparu suite à un incident radioactif. Pas de quoi de rire, sauf si on est accompagné de l’hologramme de son meilleur ami et du Chat, descendant de celui par qui la catastrophe est arrivée. Culte en Angleterre.
Star Trek : The Next Generation
Sept saisons (1987 - 1994)
Avec Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Will Wheaton...
Envisagé un temps comme un remake, The Next Generation sera finalement une suite. Gene Roddenberry peut y exploiter ses thèmes favoris portés par une énergie positive. La série évacue le plus souvent tout aspect trop guerrier ou militaire pour une version plus diplomatique, pacifiste et humaniste. Le progrès est synonyme de meilleur dans l’esprit du créateur qui croit fermement au dialogue entre les peuples, aux bienfaits d’une science morale et à la paix universelle. Ce qui pourrait sembler édulcoré fait preuve en réalité d’une rare intelligence. A voir absolument.
Cosmos 1999
Deux saisons (1975 - 1978)
Avec Martin Landau, Barbara Bain, Nick Tate…
Longtemps, la série a souffert de sa comparaison avec Star Trek et d’une mauvaise presse. Réducteur et injuste, surtout pour sa première saison (la seconde étant à oublier) qui, sous couvert d’un postulat un peu fantasque (la lune arrachée à son orbite terrestre et dérivant dans l’espace) fait preuve d’une rare intelligence dans ses épisodes. Trop littéraire peut-être pour être tout à fait séduisante, la série des créateurs des Sentinelles de L’air s’avère un programme riche, complexe et parfaitement produit. A redécouvrir.
Star Trek
Trois saisons (1966 - 1969)
Avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley…
Kitsch mais surtout culte. Passée une SF qui a forcément vieilli (pyjama pour uniformes, limite esthétique des décors, maquillages extraterrestres rudimentaires), c’est par son fond que la série s’élève. Mené par Gene Roddenberry, Star Trek est un sommet d’humanisme qui va à l’encontre du contexte politique de l’époque (guerre du Vietnam). La diplomatie y est célébrée, l’héroïsme est porteur d’archétypes nobles et non d’interventionnisme pompier. Progressiste et inclusive, Star Trek est, encore aujourd’hui, plus moderne que de nombreuses séries.
Lost in Space
Trois saisons (1965 - 1968)
Avec Guy Williams, June Lockhart, Mark Goddard…
Irwin Allen décalque le succès de son Voyage au fond des mers dans une version spatiale du Robinson suisse de Wyss. Les fonds marins ont laissé place à l’espace dans cette relecture façon « conquête de l’Ouest » et un esprit très familiale. Pionnière et bienveillante, la série a récemment eu le droit à un remake sur Netflix.
Flash Gordon
Une saison (1954 - 1955)
Avec Steve Holland, Irene Champlin, Joseph Nash…
Héros de comic-books, Flash Gordon a d’abord connu les joies des serials (ces programmes courts diffusés avant les films au cinéma) avant d’être adapté pour le petit écran. Produite en Allemagne, cette version forcément datée et limitée techniquement est une curiosité pour tous les fans de space opéra et du célèbre héros blond. Elle ne brille pas par son génie mais ne mérite pas pour autant d’être tombé dans l’oubli (on se souvient davantage du serial ou du film que de cette version).
The Orville
Deux saisons (2017 - ) Avec Seth MacFarlane, Adrianne Palicki, Scott Grimes… Créée par Seth « American Dad » MacFarlane, The Orville avait tout de la parodie un peu grossière. Et pourtant, après quelques épisodes, elle entre dans le sillage de Star Trek. Son exploration spatiale est pétri d’un humanisme légèrement insolent. Lancée la même année que le grand retour de la franchise Star Trek sur les petits écrans (Discovery) elle s’avère au final plus proche de l’original que la belliqueuse nouvelle venue.
Star Trek : Discovery
Deux saisons (2017 - ) Avec Sonequa Martin-Green, Anthony Rapp, Jason Isaacs... Depuis 2005 et l’arrêt de Enterprise, la célèbre franchise de science-fiction avait disparu du petit écran. Le succès du reboot au cinéma a ouvert la voie à un nouveau spin off. Plus belliciste et guerrier, Discovery détonne un peu dans le paysage trekkie, l’humanisme cher à Roddenberry n’y trouve plus tout à fait sa place. Une question d’époque peut-être. Le ton est sombre, violent mais le spectacle incroyable. Avec Discovery, Star Trek montre les dents et emprunte l’héritage de Deep Space Nine.
Battlestar Galactica
Quatre saisons (2003 - 2009) Avec Edward James Olmos, Katee Sackhoff, Tricia Helfer... Il y a des remakes qui se justifient a posteriori. Battlestar Galactica, première du nom, n’a pas vraiment marqué l’histoire de la télévision, tout juste se souvient-on de l’esthétique (plus très effrayante) des cylons. Entre les mains de Ronald D. Moore, la série exploite tout ce que l’on attend d’une série de science-fiction : un regard sur le monde. Obscurantisme religieux, état de guerre, reconstruction de la civilisation sont au programme. Chef d’oeuvre.
Firefly
Une saison (2002) Avec Nathan Fillion, Summer Glau, Gina Torres... Firefly a gagné ses galons de série culte aussi bien de son statut d’oeuvre maudite que par ses qualités. Le space opera se teinte de western chez Joss Whedon qui, après Buffy et Angel, montre qu’aucun genre ne semble lui faire peur. Firefly, c’est épique, drôle, passionnant, profond et terriblement frustrant. Le film Serenity, conclusion tardive trois ans plus tard, laissera un goût amer, une impression d’inachevée, d’une série tombée au combat, fauchée dans la fleur de l’âge. Culte.
Farscape
Quatre saisons (1999 - 2004) Avec Ben Browder, Claudia Black, Virginia Hey... Si l’Histoire se souviendra de Jim Henson pour le Muppet Show ou Fraggle Rock, son fils Brian a continué de faire fructifier son héritage. Ses marionnettes font le bonheur des petits… et des grands. Notamment dans Farscape, série où des acteurs partagent l’écran avec des êtres animés. Créé par Rockne S. O’Bannon (Defiance, Revolution, Seaquest), Farscape c’est du pur space opera avec des créatures incroyables, un vaisseau vivant, un groupe hétéroclyte de personnages et des interrogations politiques, philosophiques et sociétales. Un classique méconnu.
Space 2063
Une saison (1995 - 1996) Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland... Echappés de X-Files, James Wong et Glen Morgan décident de voler de leurs propres ailes et s’aventurent dans le space opera. Un voyage de courte durée pour une série qui valait mieux que son destin tragique. Guerrière mais politique, Space 2063 avait pourtant de quoi séduire avec des thématiques intéressantes dans un ensemble qui ne ménage pas son action. Frustrant.
Star Trek : Voyager
Sept saisons (1995 - 2001) Avec Kate Mulgrew, Robert Beltran, Roxann (Biggs-)Dawson... Troisième série dérivée, Voyager use du classique prétexte d’un vaisseau envoyé à l’autre bout de la galaxie pour raconter aussi bien l’histoire d’un exil, un récit d’exploration et un huis clos. Première fois qu’une femme se trouve à la proue du navire, Voyager ne possède peut-être pas la profondeur de Next Generation et la maturité de Deep Space Nine mais s’avère un excellent spectacle spatiale.
Babylon 5
Cinq saisons (1994 - 1999) Avec Bruce Boxleitner, Mira Furlan, Jerry Doyle... La série de J.M. Straczynski est probablement ce qui s’est fait de plus ambitieux dans la SF, aussi bien sur petit que sur grand écran. Babylon 5, nom d’une station diplomatique où figurent les principales races de l’univers, est un récit d’un rare densité et d’une profondeur incroyable. Construit en cinq saisons dès le départ, c’est une oeuvre somme qui ne peut s’apprécier que dans sa totalité. Complexe mais toujours lisible, la série questionne aussi bien les principes philosophiques, religieux et sociétale qu’elle offre un spectacle intense et bouleversant. Chef d’oeuvre.
Star Trek : Deep Space Nine
Sept saisons (1993 - 1999) Avec Avery Brooks, Rene Auberjonois, Nana Visitor... Première franchise sans l’implication directe de Roddenberry (décédé en 1991, il a participé au développement), Deep Space Nine échappe à l’esprit humaniste de Star Trek et Next Generation pour une version plus sombre et belliqueuse. Inspirée par le conflit en ex-Yougoslavie, la série menée par Rick Berman préfigurent ce que seront Babylon 5 et le remake de Battlestar Galactica. Un classique indispensable.
Red Dwarf
Douze saisons (1988 - ) Avec Chris Barrie, Craig Charles, Danny John-Jules... Aventures spatiales ne riment pas toujours avec sérieux. Pour les anglais, c’est aussi le prétexte à une comédie absurde. Plongé en stase pour 18 mois parce qu’il a introduit un chat à bord d’un vaisseau minier, Douglas Adams se réveille trois millions d’années plus tard, l’humanité ayant disparu suite à un incident radioactif. Pas de quoi de rire, sauf si on est accompagné de l’hologramme de son meilleur ami et du Chat, descendant de celui par qui la catastrophe est arrivée. Culte en Angleterre.
Star Trek : The Next Generation
Sept saisons (1987 - 1994) Avec Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Will Wheaton... Envisagé un temps comme un remake, The Next Generation sera finalement une suite. Gene Roddenberry peut y exploiter ses thèmes favoris portés par une énergie positive. La série évacue le plus souvent tout aspect trop guerrier ou militaire pour une version plus diplomatique, pacifiste et humaniste. Le progrès est synonyme de meilleur dans l’esprit du créateur qui croit fermement au dialogue entre les peuples, aux bienfaits d’une science morale et à la paix universelle. Ce qui pourrait sembler édulcoré fait preuve en réalité d’une rare intelligence. A voir absolument.
Cosmos 1999
Deux saisons (1975 - 1978) Avec Martin Landau, Barbara Bain, Nick Tate... Longtemps, la série a souffert de sa comparaison avec Star Trek et d’une mauvaise presse. Réducteur et injuste, surtout pour sa première saison (la seconde étant à oublier) qui, sous couvert d’un postulat un peu fantasque (la lune arrachée à son orbite terrestre et dérivant dans l’espace) fait preuve d’une rare intelligence dans ses épisodes. Trop littéraire peut-être pour être tout à fait séduisante, la série des créateurs des Sentinelles de L’air s’avère un programme riche, complexe et parfaitement produit. A redécouvrir.
Star Trek
Trois saisons (1966 - 1969) Avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley... Kitsch mais surtout culte. Passée une SF qui a forcément vieilli (pyjama pour uniformes, limite esthétique des décors, maquillages extraterrestres rudimentaires), c’est par son fond que la série s’élève. Mené par Gene Roddenberry, Star Trek est un sommet d’humanisme qui va à l’encontre du contexte politique de l’époque (guerre du Vietnam). La diplomatie y est célébrée, l’héroïsme est porteur d’archétypes nobles et non d’interventionnisme pompier. Progressiste et inclusive, Star Trek est, encore aujourd’hui, plus moderne que de nombreuses séries.
Lost in space
Trois saisons (1965 - 1968) Avec Guy Williams, June Lockhart, Mark Goddard… Irwin Allen décalque le succès de son Voyage au fond des mers dans une version spatiale du Robinson suisse de Wyss. Les fonds marins ont laissé place à l’espace dans cette relecture façon « conquête de l’Ouest » et un esprit très familiale. Pionnière et bienveillante, la série a récemment eu le droit à un remake sur Netflix.
Flash Gordon
Une saison (1954 - 1955) Avec Steve Holland, Irene Champlin, Joseph Nash… Héros de comic-books, Flash Gordon a d’abord connu les joies des serials (ces programmes courts diffusés avant les films au cinéma) avant d’être adapté pour le petit écran. Produite en Allemagne, cette version forcément datée et limitée techniquement est une curiosité pour tous les fans de space opéra et du célèbre héros blond. Elle ne brille pas par son génie mais ne mérite pas pour autant d’être tombé dans l’oubli (on se souvient davantage du serial ou du film que de cette version).