Twin Peaks
Comme beaucoup de personnes, j'ai découvert la série Twin Peaks pour la première fois lors de sa diffusion sur la défunte chaîne TV berlusconienne, la 5, en avril 1991. Envoûtante jusqu'au malaise, la série ne ressemblait à rien de ce que j'avais pu voir jusqu'alors. Mètre-étalon indépassable, elle incarne plus qu'aucune autre le concept freudien de l'inquiétante étrangeté; ce malaise né d'une rupture dans la rationalité rassurante de la vie quotidienne. Plutôt technophile, j'ai revisionné la série à chaque fois qu'elle est sortie sur les supports physiques : VHS, l'intégrale en DVD paru chez TF1 Vidéo dans une qualité technique passable, et enfin le somptueux coffret paru en Blu-Ray, qui inclu d'ailleurs le fantastique film Fire Walk With me. Et, in fine, j'ai fait une révision complète encore une fois avant la diffusion de la saison 3, histoire de me plonger à nouveau dans l'univers ésotérique de David Lynch. (Olivier Pallaruelo)
Oz
Découverte en 2006, soit pas loin de dix ans après la diffusion de sa première saison, Oz est - de loin - la série que j'ai le plus visionnée. Ses centaines de personnages, détenus au sein de cette prison américaine où la loi du plus fort prédomine, sont tous plus complexes les uns que les autres. Leurs interactions donnent lieu à de multiples intrigues d'une richesse inouïe, malgré la dureté des images. Violente, émouvante, instructive... Cette série traverse magnifiquement les années et ne vieilli pas. Merci Tom Fontana ! (Laurent Schenck)
Friends
L’indémodable Friends résiste encore et toujours aux affres du temps et aux re-visionnages compulsifs. Je l’ai binge-watchée dans ma jeunesse et je m’en délecte encore quand je tombe dessus à la télé. Pourtant je la connais par coeur : j’anticipe chaque réplique, chaque mimique de Ross, chaque jeu de mots de Chandler, chaque moment de folie de Phoebe. Une non-lassitude qui s’explique sûrement par l’efficacité de l’intrigue (les soucis quotidiens d’une bande de trentenaires auxquels on peut facilement s’identifier) servie par des dialogues qui font mouche, farcie de répliques culte (“Mais on avait rompu !”) et portée par six comédiens retentissants. Je ris rien que d’y penser... (Caroline Langlois)
Buffy
A certains stades de ma vie, je ressens l'envie et le besoin de me replonger dans Buffy. J'attends évidemment plusieurs années entre chaque visionnage pour n'avoir aucune impression de déjà-vu et pour que l'expérience soit toujours nouvelle. Et qu'on le croit ou non : elle l'est à chaque fois J'ai beau tout connaitre sur le bout des doigts, tous les ressorts, les twists, les épisodes, je suis à chaque fois bluffée par l'écriture, l'humour, le drame, les nuances et les questions existentielles que la série de Joss Whedon offre.(Raphaëlle Raux-Moreau)
The Wire
Les détails font la perfection. The Wire illustre pleinement l’adage car c'est bien dans le souci du détail et du réalisme que la série de David Simon puise tout son génie. Voir les cinq saisons plusieurs fois m’a permis de savourer toute la subtilité qu’apportent ces petits détails à l’intrigue policière de base. On les retrouve dans la finesse des dialogues, où les non-dits révèlent bien plus sur les personnages que leurs actes ou encore dans la précision quasi-documentaire avec laquelle Simon et Ed Burns décrivent les milieux dans lesquelles les personnages évoluent : la rue, la police, les institutions municipales, le ministère de la justice, l’école et le monde du journalisme. Du coup, l’immersion dans la ville de Baltimore est totale et une connexion avec ses habitants se crée. On se sent “Baltimorien” et c’est pour ça qu’on ne compte plus le nombre de visionnages, car à chaque fois qu’on se pose devant un épisode, c’est un peu comme si on retournait là-bas. (Ando Raminoson)
Ally McBeal
Elle est pétillante, drôle, brillante et loufoque et ses (més)aventures ont bercé mon adolescence. A chaque diffusion, rediffusion et rerediffusion (oui le streaming n’existait pas à cette époque), j'étais au rendez-vous pour ma dose de bonheur et d'émotions. Aujourd'hui encore dès que les 1ères notes de "You Are The First, My Last, My Everything" de Barry White retentissent, que je passe devant un cabinet d'avocats ou des toilettes mixtes, je pense à Ally McBeal et à sa drôle de bande. (Laëtitia Forhan)
Doctor Who
À chaque nouveau retour de Doctor Who, la même envie de revoir des épisodes précédents m'envahit. Oui mais lesquels ? Puis-je attaquer avec le semi-reboot de la saison 5 ? Est-il vraiment sage de partir sur la saison 4 sans avoir revu les précédentes de David Tennant ? Ne vaut-il pas mieux recommencer à zéro, avec un Christopher Eccleston dont les aventures méritent d'être réévaluées ? Avec moi, ça finit très souvent par cette dernière option. Même si je ne l'ai découverte qu'en 2009, elle s'est vite imposée comme un incontournable, une bulle de SF, humour et aventure dans laquelle je me sens instantanément bien. Peut-être parce que le voyage dans le temps m'a toujours fasciné et que chacun des interprète du héros parvient à me transporter autant que m'émouvoir par la gravité inhérente au personnage. Pour tout ceci, et ce qui relève de l'inexplicable, je veux être Docteur quand je serai grand ! (Maximilien Pierrette)
Veronica Mars
Un peu de Véro... et ça repart ! Veronica Mars, c'est un peu mon remède, mon doudou, mon petit réconfort personnel, mon petit clown spirituel. En cas de mou et d'envie irrépréssible d'un bon et vrai divertissement, drôle et attachant, je me remets l'intégral. Le charme de Veronica/Kristen Bell agit sans faille et je me régale de son hilarant sens de la répartie, de ses répliques toujours bien senties et je m'outrage lorsqu'elle flanche parfois face à tous ces (bip) de Neptune. Je crois surtout que je suis sans cesse appelée - ou marabootée - par le brio des saisons 1 et 2, parfaites en tout points qui, bizarrement, même lorsqu'on connait le(s) méchant(s), vous reprennent inlassablement dans leurs filets et dans les intrigues extrêmement bien ficelées autour du meurtre de Lily et de l'accident de bus. Bon, je regarde aussi la 3 au passage (sinon c'est pêché). (Raphaëlle Raux-Moreau)
Code Quantum
Un épisode, une nouvelle vie ! Comment résister à Sam Beckett et à la surprise de découvrir son personnage pour l'épisode suivant ? Revoir cette série c'est attendre les épisodes culte (ceux où Sam s'incarne en femme enceinte, en chanteur de punk, en Lee Harvey Oswald, en... singe !) qui vont mettre Sam dans l'embarras et nous permettre comme lui de découvrir un métier, une culture, un handicap et nous ouvrir aux autres. Au-delà de ça, l'humanité qui se dégage de la série fait tellement de bien qu'elle est devrait être remboursée ! Depuis sa découverte sur M6 dans les années 90, j'ai bien dû voir trois fois les cinq saisons... L'overdose est recommandée ! (Corentin Palanchini)
La Petite maison dans la prairie
La Petite maison dans la prairie, c'est la série qui passait en boucle sur M6 (en alternance avec Dr Quinn Femme médecin bien sûr !) quand j'étais petite. Très vite, elle est devenue incontournable pour ma famille et moi : impossible de rater un épisode à midi. Une habitude que l'on a gardé pendant des années, si bien qu'on connaissait tous les épisodes sur le bout de doigt : combien de fois mon coeur s'est-il brisé quand Mary a perdu mari et enfant dans l'incendie ? Quand Albert est mort ou quand les habitants de Walnut Grove font dynamiter leur ville adorée ? Aujourd'hui encore, il m'arrive de la regarder (car oui, elle est encore rediffusée à la télévision), histoire de retrouver tous ces personnages avec lesquels j'ai grandi. (Chaïma Tounsi)
X-Files
Dès que les premières notes de ce générique culte retentissent, je suis happé ! Les aventures de Mulder et Scully aux frontières du réel ont bercé mon adolescence… et continuent toujours de me fasciner. J'ai dû voir la série dans son intégralité au moins 4 ou 5 fois, sans compter certains épisodes exceptionnels que je revois encore plus souvent, comme Projet Arctique (S1 EP8), Prométhée Post-Moderne (S5 EP5), La Meute (S4 EP2) ou Le shérif a les dents longues (S5 EP12). Sans oublier évidemment les épisodes mythologiques et la conspiration extra-terrestre ! X-Files a totalement réinventé la télévision dans les années 90 et reste selon moi la mère des séries modernes. (Vincent Formica)
Kaamelott
Dire que j'ai (re)vu les six Livres de sieur Astier plus de fois que Perceval aura compté "sloubi" ou lancé "c'est pas faux", serait un doux euphémisme ! C'est bien simple, un DVD de Kaamelott est constamment présent dans mon lecteur. Et c'est avec plaisir, qu'avant de profiter d'un repos bien mérité le soir venu, on se lance dans un épisode, qui en amène un autre, puis un autre... pour terminer le Livre en question, réaliser qu'il est très tard et se promettre que le repos bien mérité sera pour demain (avant qu'un autre Livre ne s'en mêle) ! Au-delà de ses punchlines ciselées et de ses personnages gouailleurs (mention spéciale à cette truffe de Merlin, au maître d'armes, à Cordius Frontinius et au guest Alain Chabat), la force de cette série, c'est qu'elle surprend constamment. A chaque (re)visionnage, on découvre un détail passé inaperçu jusque-là, avec la sensation -quasiment- de découvrir un épisode inédit. Qu'on se le dise, Alexandre Astier est un génie. Comme dirait l'enchanteur : "Putain, il est fort ce con !" (Yoann Sardet)
Dawson
Avec ses héros tout juste sortis du collège qui parlaient déjà comme des adultes et réfléchissaient comme des agrégés de philo, ses histoires d’amour compliquées, ou encore sa bande-son pop-rock indé enivrante, Dawson est LA série qui a bercé les samedis après-midis de mon adolescence et qui a, oui, il faut bien le dire, changé ma vie. Après avoir suivi religieusement ses 6 saisons entre 1999 et 2003, j’ai usé mon coffret DVD intégral de la série et suis bien incapable dire à combien de visionnages j’en suis aujourd’hui (7 ? 8 ?). Au point que je pense connaître par coeur certains dialogues et qu’il me prend bien souvent de fredonner "I Don’t Want to Wait" sous la douche. Mais qu’importe, à chaque fois c’est la même chose : la relation Joey-Pacey me renverse et me prouve que Capeside est le plus bel endroit sériel sur Terre. (Jérémie Dunand)
Lost
Série marquante de l'histoire de la sériephilie, Lost a toujours divisé mais a toujours rassemblé sur un point : elle sait rendre complètement accro ! Comment résister à l'envie de revoir encore et encore Lost afin de découvrir de nouveaux détails cachés, retrouver ses personnages bouleversants, apprécier son montage inventif et son talent pour les cliffhangers ? Certains épisodes méritent d'être vus et revus pour le plaisir de se replonger dans cette bulle, cette île pas si paradisiaque et mystérieuse, dont on feindra encore et encore d'en ignorer les secrets. (Corentin Palanchini)
Scrubs
Est-il possible de se lasser de Scrubs ? Après plus de cinq visionnages de l'ensemble de ses saisons, le constat reste le même : la comédie médicale avec Zach Braff reste un monument télévisuel. Marquante pour sa capacité à passer du rire aux larmes en l'espace d'une seconde, mais aussi pour ses inombrables guest stars (Colin Farrell, Michael J. Fox, Brendan Fraser...) est une de ces séries comiques intemporelles qui ne vieillit pas, mais se bonifie avec le temps ! (Clément Cusseau)
Alias
Entre le mystère Rambaldi, la double vie très compliquée de Sydney, son histoire d'amour impossible avec Vaughn et les imbroglios familiaux, le show de J.J. Abrams est pourtant LE divertissement propice à l'évasion. Riches en action et en émotions, les aventures de Sydney Bristow nous embarquent en un claquement de doigts dans de multiples pays à travers la planète, pour des missions des plus risquées. Avec une Jennifer Garner qui se métamorphose tel un caméléon dans des tenues des plus exotiques aux plus suggestives. Les nombreux cliffhangers qui ponctuent les épisodes ont eu raison de mon pauvre coussin ballotté dans tous les sens. Le point culminant survient lorsque l'héroïne se réveille amnésique quelques années plus tard. Du pur génie made in Abrams. Face à la pression des responsables de la chaîne pour simplifier l'intrigue, dans l'espoir de booster les audiences, la série, dénaturée, a perdu en intérêt sur les deux dernières saisons. Pour moi, Alias ne compte que trois saisons... à revoir à l'envi. (Pascal Muscarnera)
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La Petite maison dans la prairie
La Petite maison dans la prairie, c'est la série qui passait en boucle sur M6 (en alternance avec Dr Quinn Femme médecin bien sûr !) quand j'étais petite. Très vite, elle est devenue incontournable pour ma famille et moi : impossible de rater un épisode à midi. Une habitude que l'on a gardée pendant des années, si bien qu'on connaissait tous les épisodes sur le bout de doigt : combien de fois mon coeur s'est-il brisé quand Mary a perdu mari et enfant dans l'incendie ? Quand Albert est mort ou quand les habitants de Walnut Grove font dynamiter leur ville adorée ? Aujourd'hui encore, il m'arrive de la regarder (car oui, elle est encore rediffusée à la télévision), histoire de retrouver tous ces personnages avec lesquels j'ai grandi. (Chaïma Tounsi)
Buffy
A certains stades de ma vie, je ressens l'envie et le besoin de me replonger dans Buffy. J'attends évidemment plusieurs années entre chaque visionnage pour n'avoir aucune impression de déjà-vu et pour que l'expérience soit toujours nouvelle. Et qu'on le croit ou non : elle l'est à chaque fois. J'ai beau tout connaitre sur le bout des doigts, tous les ressorts, les twists, les cliffhangers, le sort des personnages, je suis à chaque fois bluffée par l'écriture, l'humour, le drame, les nuances et les questions existentielles que la série de Joss Whedon offre. Combien de fois l'ai-je donc vue ? Au moins 4, voire 6 fois ? Je ne veux même pas le savoir...(Raphaëlle Raux-Moreau)
Dawson
Avec ses héros tout juste sortis du collège qui parlaient déjà comme des adultes et réfléchissaient comme des agrégés de philo, ses histoires d’amour compliquées, ou encore sa bande-son pop-rock indé enivrante, Dawson est LA série qui a bercé les samedis après-midis de mon adolescence et qui a, oui, il faut bien le dire, changé ma vie. Après avoir suivi religieusement ses 6 saisons entre 1999 et 2003, j’ai usé mon coffret DVD intégral de la série et suis bien incapable dire à combien de visionnages j’en suis aujourd’hui (7 ? 8 ?). Au point que je pense connaître par coeur certains dialogues et qu’il me prend bien souvent de fredonner "I Don’t Want to Wait" sous la douche. Mais qu’importe, à chaque fois c’est la même chose : la relation Joey-Pacey me renverse et me prouve que Capeside est le plus bel endroit sériel sur Terre. (Jérémie Dunand)
Twin Peaks
Comme beaucoup, j'ai découvert la série Twin Peaks pour la première fois lors de sa diffusion sur la défunte chaîne TV berlusconienne, la 5, en avril 1991. Envoûtante jusqu'au malaise, la série ne ressemblait à rien de ce que j'avais pu voir jusqu'alors. Mètre-étalon indépassable, elle incarne plus qu'aucune autre le concept freudien de l'inquiétante étrangeté; ce malaise né d'une rupture dans la rationalité rassurante de la vie quotidienne. Plutôt technophile, j'ai revisionné la série à chaque fois qu'elle est sortie sur les supports physiques : VHS, l'intégrale en DVD paru chez TF1 Vidéo dans une qualité technique passable, et enfin le somptueux coffret paru en Blu-Ray, qui inclut d'ailleurs le fantastique film Fire Walk With me. Et, in fine, j'ai fait une révision complète encore une fois avant la diffusion de la saison 3, histoire de me plonger à nouveau dans l'univers ésotérique de David Lynch. (Olivier Pallaruelo)
Scrubs
Est-il possible de se lasser de Scrubs ? Après plus de cinq visionnages de l'ensemble de ses saisons, le constat reste le même : la comédie médicale avec Zach Braff reste un monument télévisuel. Marquante pour sa capacité à passer du rire aux larmes en l'espace d'une seconde, mais aussi pour ses inombrables guest stars (Colin Farrell, Michael J. Fox, Brendan Fraser...) est une de ces séries comiques intemporelles qui ne vieillit pas, mais se bonifie avec le temps ! (Clément Cusseau)
Lost
Série marquante de l'histoire de la sériephilie, Lost a toujours divisé mais a toujours rassemblé sur un point : elle sait rendre complètement accro ! Comment résister à l'envie de revoir encore et encore Lost afin de découvrir de nouveaux détails cachés, retrouver ses personnages bouleversants, apprécier son montage inventif et son talent pour les cliffhangers ? Certains épisodes méritent d'être vus et revus pour le plaisir de se replonger dans cette bulle, cette île pas si paradisiaque et mystérieuse, dont on feindra encore et encore d'en ignorer les secrets. (Corentin Palanchini)
Doctor Who
À chaque nouveau retour de Doctor Who, la même envie de revoir des épisodes précédents m'envahit. Oui mais lesquels ? Puis-je attaquer avec le semi-reboot de la saison 5 ? Est-il vraiment sage de partir sur la saison 4 sans avoir revu les précédentes de David Tennant ? Ne vaut-il pas mieux recommencer à zéro, avec un Christopher Eccleston dont les aventures méritent d'être réévaluées ? Avec moi, ça finit très souvent par cette dernière option. Même si je ne l'ai découverte qu'en 2009, elle s'est vite imposée comme un incontournable, une bulle de SF, d'humour et d'aventure dans laquelle je me sens instantanément bien. Peut-être parce que le voyage dans le temps m'a toujours fasciné et que chacun des interprètes du héros parvient à me transporter autant que m'émouvoir par la gravité inhérente au personnage. Pour tout ceci, et ce qui relève de l'inexplicable, je veux être Docteur quand je serai grand ! (Maximilien Pierrette)
X-Files
Dès que les premières notes de ce générique culte retentissent, je suis happé ! Les aventures de Mulder et Scully aux frontières du réel ont bercé mon adolescence… et continuent toujours de me fasciner. J'ai dû voir la série dans son intégralité au moins 4 ou 5 fois, sans compter certains épisodes exceptionnels que je revois encore plus souvent, comme Projet Arctique (S1 EP8), Prométhée Post-Moderne (S5 EP5), La Meute (S4 EP2) ou Le shérif a les dents longues (S5 EP12). Sans oublier évidemment les épisodes mythologiques et la conspiration extra-terrestre ! X-Files a totalement réinventé la télévision dans les années 90 et reste selon moi la mère des séries modernes. (Vincent Formica)
Ally McBeal
Elle est pétillante, drôle, brillante et loufoque et ses (més)aventures ont bercé mon adolescence. A chaque diffusion, rediffusion et rerediffusion (oui le streaming n’existait pas à cette époque), j'étais au rendez-vous pour ma dose de bonheur et d'émotions. Aujourd'hui encore dès que les 1ères notes de "You Are The First, My Last, My Everything" de Barry White retentissent, que je passe devant un cabinet d'avocats ou des toilettes mixtes, je pense à Ally McBeal et à sa drôle de bande. (Laëtitia Forhan)
Veronica Mars
Un peu de Véro... et ça repart ! Veronica Mars, c'est un peu mon remède, mon doudou, mon petit réconfort personnel, mon petit clown spirituel. En cas de mou et d'envie irrépressible d'un bon et vrai divertissement, drôle et attachant, je me remets l'intégral. Le charme de Veronica/Kristen Bell agit sans faille et je me régale de son hilarant sens de la répartie, de ses répliques toujours bien senties et je m'outrage lorsqu'elle flanche parfois face à tous ces (bip) de Neptune. Je crois surtout que je suis sans cesse appelée - ou maraboutée - par le brio des saisons 1 et 2, parfaites en tout points qui, bizarrement, même lorsqu'on connait le(s) méchant(s), vous reprennent inlassablement dans leurs filets et dans les intrigues extrêmement bien ficelées autour du meurtre de Lily et de l'accident de bus. Bon, je regarde aussi la 3 au passage (sinon c'est pêché). Et je vais pouvoir tout me refaire pour la 4, youpi ! (Raphaëlle Raux-Moreau)
Oz
Découverte en 2006, soit pas loin de dix ans après la diffusion de sa première saison, Oz est - de loin - la série que j'ai le plus visionnée. Ses centaines de personnages, détenus au sein de cette prison américaine où la loi du plus fort prédomine, sont tous plus complexes les uns que les autres. Leurs interactions donnent lieu à de multiples intrigues d'une richesse inouïe, malgré la dureté des images. Violente, émouvante, instructive... Cette série traverse magnifiquement les années et ne vieillit pas. Merci Tom Fontana ! (Laurent Schenck)
Code Quantum
Un épisode, une nouvelle vie ! Comment résister à Sam Beckett et à la surprise de découvrir son personnage pour l'épisode suivant ? Revoir Code Quantum c'est attendre les épisodes culte (ceux où Sam s'incarne en femme enceinte, en chanteur de punk, en Lee Harvey Oswald, en... singe !) qui vont mettre Sam dans l'embarras et nous permettre comme lui de découvrir un métier, une culture, un handicap et nous ouvrir aux autres. Au-delà de ça, l'humanité qui se dégage de la série fait tellement de bien qu'elle est devrait être remboursée ! Depuis sa découverte sur M6 dans les années 90, j'ai bien dû voir trois fois les cinq saisons... L'overdose est recommandée !
Kaamelott
Dire que j'ai (re)vu les six Livres de sieur Astier plus de fois que Perceval aura compté "sloubi" ou lancé "c'est pas faux", serait un doux euphémisme ! C'est bien simple, un DVD de Kaamelott est constamment présent dans mon lecteur. Et c'est avec plaisir, qu'avant de profiter d'un repos bien mérité le soir venu, on se lance dans un épisode, qui en amène un autre, puis un autre... pour terminer le Livre en question, réaliser qu'il est très tard et se promettre que le repos bien mérité sera pour demain (avant qu'un autre Livre ne s'en mêle) ! Au-delà de ses punchlines ciselées et de ses personnages gouailleurs (mention spéciale à cette truffe de Merlin, au maître d'armes, à Cordius Frontinius et au guest Alain Chabat), la force de cette série, c'est qu'elle surprend constamment. A chaque (re)visionnage, on découvre un détail passé inaperçu jusque-là, avec la sensation -quasiment- de découvrir un épisode inédit. Qu'on se le dise, Alexandre Astier est un génie. Comme dirait l'enchanteur : "Putain, il est fort ce con !" (Yoann Sardet)
Alias
Entre le mystère Rambaldi, la double vie très compliquée de Sydney, son histoire d'amour impossible avec Vaughn et les imbroglios familiaux, le show de J.J. Abrams est pourtant LE divertissement propice à l'évasion. Riches en action et en émotions, les aventures de Sydney Bristow nous embarquent en un claquement de doigts dans de multiples pays à travers la planète, pour des missions des plus risquées. Avec une Jennifer Garner qui se métamorphose tel un caméléon dans des tenues des plus exotiques aux plus suggestives. Les nombreux cliffhangers qui ponctuent les épisodes ont eu raison de mon pauvre coussin ballotté dans tous les sens. Le point culminant survient lorsque l'héroïne se réveille amnésique quelques années plus tard. Du pur génie made in Abrams. Face à la pression des responsables de la chaîne pour simplifier l'intrigue, dans l'espoir de booster les audiences, la série, dénaturée, a perdu en intérêt sur les deux dernières saisons. Pour moi, Alias ne compte que trois saisons... à revoir à l'envi. (Pascal Muscarnera)
The Wire
Les détails font la perfection. The Wire illustre pleinement l’adage car c'est bien dans le souci du détail et du réalisme que la série de David Simon puise tout son génie. Voir les cinq saisons plusieurs fois m’a permis de savourer toute la subtilité qu’apportent ces petits détails à l’intrigue policière de base. On les retrouve dans la finesse des dialogues, où les non-dits révèlent bien plus sur les personnages que leurs actes, ou encore dans la précision quasi-documentaire avec laquelle Simon et Ed Burns décrivent les milieux dans lesquelles les personnages évoluent : la rue, la police, les institutions municipales, le ministère de la justice, l’école et le monde du journalisme. Du coup, l’immersion dans la ville de Baltimore est totale et une connexion avec ses habitants se crée. On se sent “Baltimorien” et c’est pour ça qu’on ne compte plus le nombre de visionnages, car à chaque fois qu’on se pose devant un épisode, c’est un peu comme si on retournait là-bas. (Ando Raminoson)
Friends
L’indémodable Friends résiste encore et toujours aux affres du temps et aux re-visionnages compulsifs. Je l’ai binge-watchée dans ma jeunesse et je m’en délecte encore quand je tombe dessus à la télé. Pourtant je la connais par coeur : j’anticipe chaque réplique, chaque mimique de Ross, chaque jeu de mots de Chandler, chaque moment de folie de Phoebe. Une non-lassitude qui s’explique sûrement par l’efficacité de l’intrigue (les soucis quotidiens d’une bande de trentenaires auxquels on peut facilement s’identifier) servie par des dialogues qui font mouche, farcie de répliques culte (“Mais on avait rompu !”) et portée par six comédiens retentissants. Je ris rien que d’y penser...