Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille (1956)
Trois ans avant de briller au cinéma sous les traits de Ben-Hur pour William Wyler et de remporter l’Oscar du meilleur acteur, Charlton Heston s’était déjà illustré dans un célèbre péplum : Les Dix Commandements, dans lequel il interprète Moïse. Il offre ainsi une performance légendaire à l’illustre cinéaste Cecil B. DeMille qui signe le dernier film de sa carrière. Les Dix Commandements est un remake de son propre film muet de 1923 dans lequel Theodore Roberts tenait le rôle qui reviendra plus tard à Charlton Heston.
Synopsis : Evocation de la vie de Moïse, sauvé à sa naissance par la propre fille du pharaon, qui avait décidé de mettre à mort tous les nouveau-nés hébreux, de peur que les fils d'Israël ne deviennent plus nombreux que les Egyptiens.
La Soif du Mal d’Orson Welles (1958)
Un an avant Ben-Hur, Charlton Heston trouve à nouveau l’un des plus grands rôles de sa carrière dans La Soif du Mal d’Orson Welles. Le comédien, originaire de l’Illinois, y incarne étrangement Ramon Miguel Vargas, policier mexicain travaillant à la frontière avec les Etats-Unis. Il y donne la réplique à Janet Leigh (deux ans avant sa douche dans Psychose) et au réalisateur Orson Welles qui interprète l’homologue américain du héros, corrompu jusqu’à l’os. Rappelons que ce film commence par l’un des plus célèbres plans-séquences de l’histoire du cinéma, rien que ça !
Synopsis : A Los Robles, ville-frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un notable meurt dans un attentat. L'enquête qui s'ensuit oppose deux policiers : Vargas, haut fonctionnaire de la police mexicaine, en voyage de noces avec sa jeune épouse américaine, Susan, et Hank Quinlan, peu amène vis-à-vis de ce fringant étranger. Dès lors, le couple est séparé : Vargas part avec les policiers pour les besoins de l'enquête et Susan est entraînée chez Grandi, un caïd local qui la menace. Les pressions exercées sur eux ne cessent d'augmenter.
Vargas échappe de justesse à une projection d'acide ; Susan de retour dans sa chambre d'hôtel, est harcelée par un voyeur. Excédée, elle demande à son mari de la conduire en sécurité, dans un motel américain...
Major Dundee de Sam Peckinpah (1965)
Charlton Heston a également prêté ses traits au Major Dundee dans l’un des premiers longs métrages cinématographiques signés Sam Peckinpah. Officier Yankee, il fait équipe contre sa volonté avec son pire ennemi : le capitaine confédéré Benjamin Tyreen, interprété par Richard Harris. Ensemble, ils se lancent à la poursuite des Apaches qui ont attaqué un poste de cavalerie et pris des enfants en otages. Le projet de ce film était si cher à Charlton Heston qu’il sacrifia son salaire pour que la production puisse boucler le tournage. Il se murmure aussi que la rivalité avec Richard Harris ne se manifestait pas seulement à l’écran, mais également sur le plateau…
Synopsis : Durant les derniers mois de la guerre de Sécession, le Major Dundee, commandant nordiste, poursuit des Indiens Apaches qui ont attaqué un poste de cavalerie, massacré ses occupants, et enlevé des enfants. Manquant d’hommes, il prend la tête d’une troupe hétéroclite composée de volontaires et de prisonniers sudistes, dont le chef est son ennemi intime. Au fur et à mesure de leur dangereuse progression vers le Mexique, les tensions internes ne font qu’augmenter et le commandement de Dundee est mis à rude épreuve…
10 grands classiques qui ont inspiré La Planète des Singes - SuprématieLa Planète des Singes de Franklin J. Schaffner (1968)
L’astronaute George Taylor, perdu dans l’espace-temps avant d’atterrir sur une mystérieuse planète peuplée de singes cruels, c’était aussi Charlton Heston ! Dans cette civilisation étrange, les rôles sont inversés : les créatures ont évolué davantage que les hommes qui sont muets et tenus en esclavage. Le film donna lieu à un véritable phénomène cinématographique : quatre suites dans la foulée (sans Charlton Heston), une série télévisée en 1974, un remake haï des fans par Tim Burton en 2001 et un prequel en trois épisodes entre 2011 et 2017. En prime, La Planète des Singes de 1968 s’achève sur l’un des plus étonnants coups de théâtre du Septième Art !
Synopsis : Egaré dans l'espace-temps, un engin spatial américain s'écrase en 3978 sur une planète inconnue. Les astronautes Taylor, Landon et Dodge découvrent que les hommes primitifs de cette planète mystérieuse sont placés sous le joug de singes très évolués...
Soleil Vert de Richard Fleischer (1974)
La Planète des Singes n’est pas le seul chef d’œuvre de science-fiction dans lequel Charlton Heston s’est illustré. Six ans plus tard, il tourne Soleil Vert pour Richard Fleischer, un des plus grands films sur une société futuriste dysfonctionnelle, dans laquelle la population planétaire est contrainte de s’alimenter avec une étrange pastille dont la production est tenue secrète. Le détective Robert Thorne va tenter d’en percer le mystère… et découvrir un autre des plus grands coups de théâtre du cinéma.
Synopsis : En 2022, les hommes ont épuisé les ressources naturelles. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population miséreuse qui ne sait pas comment créer de tels aliments. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l'ordre. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, l'effroyable réalité de cette société inhumaine.
BONUS : Bowling for Columbine de Michael Moore (2002)
C’est une bien mauvaise image que Charlton Heston laissera de lui, malheureusement. Six ans avant de succomber à la maladie d’Alzheimer, Charlton Heston est un fervent militant de la National Rifle Association qui protège le 2ème amendement de la constitution américaine : le droit de chaque Américain de se procurer et détenir librement des armes. Le cinéaste Michael Moore réalise un documentaire-choc qui va lever le voile sur cette hypocrisie et démontrer que la vraie menace de la population américaine vient du lobby des armes à feu et de leur obstination à défendre une constitution désuète. Dans un entretien final avec le comédien, Charlton Heston finit par fuir le débat, laissant de lui l’image d’un comédien vieillissant, réactionnaire et intolérant.
Synopsis : Michael Moore enquête sur la violence provoquée par les armes à feu aux Etats-Unis. Son point de départ est la tragédie du lycée Columbine dans le Colorado en 1999. Des dizaines de lycéens avaient alors été assassinés par deux de leurs camarades.
Et pour tout savoir sur Ben-Hur, redécouvrez le tout premier épisode de notre série Merci Qui ?
Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille (1956)
Trois ans avant de briller au cinéma sous les traits de Ben-Hur pour William Wyler et de remporter l’Oscar du meilleur acteur, Charlton Heston s’était déjà illustré dans un célèbre péplum : Les Dix Commandements, dans lequel il interprète Moïse. Il offre ainsi une performance légendaire à l’illustre cinéaste Cecil B. DeMille qui signe le dernier film de sa carrière. Les Dix Commandements est un remake de son propre film muet de 1923 dans lequel Theodore Roberts tenait le rôle qui reviendra plus tard à Charlton Heston.
Synopsis : Evocation de la vie de Moïse, sauvé à sa naissance par la propre fille du pharaon, qui avait décidé de mettre à mort tous les nouveau-nés hébreux, de peur que les fils d'Israël ne deviennent plus nombreux que les Egyptiens.
La Soif du Mal d’Orson Welles (1958)
Un an avant Ben-Hur, Charlton Heston trouve à nouveau l’un des plus grands rôles de sa carrière dans La Soif du Mal d’Orson Welles. Le comédien, originaire de l’Illinois, y incarne étrangement Ramon Miguel Vargas, policier mexicain travaillant à la frontière avec les Etats-Unis. Il y donne la réplique à Janet Leigh (deux ans avant sa douche dans Psychose) et au réalisateur Orson Welles qui interprète l’homologue américain du héros, corrompu jusqu’à l’os. Rappelons que ce film commence par l’un des plus célèbres plans-séquences de l’histoire du cinéma, rien que ça !
Synopsis : A Los Robles, ville-frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un notable meurt dans un attentat. L'enquête qui s'ensuit oppose deux policiers : Vargas, haut fonctionnaire de la police mexicaine, en voyage de noces avec sa jeune épouse américaine, Susan, et Hank Quinlan, peu amène vis-à-vis de ce fringant étranger. Dès lors, le couple est séparé : Vargas part avec les policiers pour les besoins de l'enquête et Susan est entraînée chez Grandi, un caïd local qui la menace. Les pressions exercées sur eux ne cessent d'augmenter. Vargas échappe de justesse à une projection d'acide ; Susan de retour dans sa chambre d'hôtel, est harcelée par un voyeur. Excédée, elle demande à son mari de la conduire en sécurité, dans un motel américain...
Major Dundee de Sam Peckinpah (1965)
Charlton Heston a également prêté ses traits au Major Dundee dans l’un des premiers longs métrages cinématographiques signés Sam Peckinpah. Officier Yankee, il fait équipe contre sa volonté avec son pire ennemi : le capitaine confédéré Benjamin Tyreen, interprété par Richard Harris. Ensemble, ils se lancent à la poursuite des Apaches qui ont attaqué un poste de cavalerie et pris des enfants en otages. Le projet de ce film était si cher à Charlton Heston qu’il sacrifia son salaire pour que la production puisse boucler le tournage. Il se murmure aussi que la rivalité avec Richard Harris ne se manifestait pas seulement à l’écran, mais également sur le plateau…
Synopsis : Durant les derniers mois de la guerre de Sécession, le Major Dundee, commandant nordiste, poursuit des Indiens Apaches qui ont attaqué un poste de cavalerie, massacré ses occupants, et enlevé des enfants. Manquant d’hommes, il prend la tête d’une troupe hétéroclite composée de volontaires et de prisonniers sudistes, dont le chef est son ennemi intime. Au fur et à mesure de leur dangereuse progression vers le Mexique, les tensions internes ne font qu’augmenter et le commandement de Dundee est mis à rude épreuve…
La Planète des Singes de Franklin J. Schaffner (1968)
L’astronaute George Taylor, perdu dans l’espace-temps avant d’atterrir sur une mystérieuse planète peuplée de singes cruels, c’était aussi Charlton Heston ! Dans cette civilisation étrange, les rôles sont inversés : les créatures ont évolué davantage que les hommes qui sont muets et tenus en esclavage. Le film donna lieu à un véritable phénomène cinématographique : quatre suites dans la foulée (sans Charlton Heston), une série télévisée en 1974, un remake haï des fans par Tim Burton en 2001 et un prequel en trois épisodes entre 2011 et 2017. En prime, La Planète des Singes de 1968 s’achève sur l’un des plus étonnants coups de théâtre du Septième Art !
Synopsis : Egaré dans l'espace-temps, un engin spatial américain s'écrase en 3978 sur une planète inconnue. Les astronautes Taylor, Landon et Dodge découvrent que les hommes primitifs de cette planète mystérieuse sont placés sous le joug de singes très évolués...
Soleil Vert de Richard Fleischer (1974)
La Planète des Singes n’est pas le seul chef d’œuvre de science-fiction dans lequel Charlton Heston s’est illustré. Six ans plus tard, il tourne Soleil Vert pour Richard Fleischer, un des plus grands films sur une société futuriste dysfonctionnelle, dans laquelle la population planétaire est contrainte de s’alimenter avec une étrange pastille dont la production est tenue secrète. Le détective Robert Thorne va tenter d’en percer le mystère… et découvrir un autre des plus grands coups de théâtre du cinéma.
Synopsis : En 2022, les hommes ont épuisé les ressources naturelles. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population miséreuse qui ne sait pas comment créer de tels aliments. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l'ordre. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, l'effroyable réalité de cette société inhumaine.
BONUS : Bowling for Columbine de Michael Moore (2002)
C’est une bien mauvaise image que Charlton Heston laissera de lui, malheureusement. Six ans avant de succomber à la maladie d’Alzheimer, Charlton Heston est un fervent militant de la National Rifle Association qui protège le 2ème amendement de la constitution américaine : le droit de chaque Américain de se procurer et détenir librement des armes. Le cinéaste Michael Moore réalise un documentaire-choc qui va lever le voile sur cette hypocrisie et démontrer que la vraie menace de la population américaine vient du lobby des armes à feu et de leur obstination à défendre une constitution désuète. Dans un entretien final avec le comédien, Charlton Heston finit par fuir le débat, laissant de lui l’image d’un comédien vieillissant, réactionnaire et intolérant.
Synopsis : Michael Moore enquête sur la violence provoquée par les armes à feu aux Etats-Unis. Son point de départ est la tragédie du lycée Columbine dans le Colorado en 1999. Des dizaines de lycéens avaient alors été assassinés par deux de leurs camarades.