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    Annihilation, Ex Machina, Sunshine : la SF apocalyptique vue par Alex Garland

    Qu'il soit scénariste ou réalisateur, Alex Garland a toujours proposé des œuvres non conventionnelles, qui réinventent les codes de la SF. Poétiques, dystopiques ou philosophiques, ces films ne laissent pas indifférent.

    Annihilation - le film le plus prise de tête

    Parce qu'il l'avait jugé trop compliqué, le studio Paramount avait initialement demandé à Alex Garland de modifier la fin de son film. Heureusement pour nous, le réalisateur a réfusé d'altérer son oeuvre et a trouvé en Netflix un diffuseur compréhensif. Voilà en tout cas qui nous donne un indice sur le scénario d'Annihilation : un vrai casse-tête, qui laisse à chacun le soin de faire sa propre interprétation.

    Ex Machina - le film le plus philosophique

    Ex Machina est très certainement le film le plus épuré d'Alex Garland. Le réalisateur et scénariste aborde le sujet de l'intelligence artificielle avec simplicité et malice. Dans ce huis clos intimiste, l'utilisation des effets spéciaux est minime, afin de laisser le spectateur se concentrer sur le propos moral du film : l'ambivalence homme/machine et pourquoi il est préférable de ne pas jouer à Dieu. De quoi nous faire réfléchir, alors que notre société investit de plus en plus dans les nouvelles technlogies...

    Dredd - le plus justicier

    Dredd est à la fois juge, flic et bourreau. Dans la ville de Mega-City One, ravagée par la criminalité, le juge et son armée vont combattre l’arrivée d’une nouvelle drogue et tenter de faire régner l’ordre dans ce chaos. Alex Garland a trouvé l’inspiration du scénario dans le comics Judge Dredd ainsi que dans la première adaptation avec Sylvester Stallone. Dans la BD originelle, Dredd ne montrait jamais son visage. Le scénariste a su relever le défi à l'écran : le visage du justicier, incarné par Karl Urban, est toujours caché derrière son casque !

    Sunshine - le plus poétique

    A travers l'expédition de l'équipage de l'ICARUS II, dernier espoir pour la survie de l'humanité, Sunshine aborde le sujet de la quête existentielle de l'Homme. Le soleil, qui se meurt, est représenté comme une divinité et cette étoile du Berger qui tend à disparaître provoque chez les personnages une profonde remise en question. Ce film, réalisé par Danny Boyle, est certainement le plus spirituel écrit par Alex Garland, qui offre une intrigue et des plans aussi impressionnants que poétiques.

    28 jours plus tard - le plus apocalyptique

    28 jours plus tard révolutionne le genre horrifique en 2002 en introduisant des zombies... qui courent ! La temporalité est importante dans le scénario original d'Alex Garland puisque le virus de la fureur se propage à la vitesse de l'éclair. Les survivants ne doivent pas s'arrêter de courir pour survivre contre les contaminés mais aussi contre d'autres humains, bien plus diaboliques dans ce contexte de fin du monde.

    Never Let Me Go - le plus dystopique

    SPOILERS : Alex Garland a scénarisé et produit l’adaptation cinématographique bouleversante du roman Never Let Me Go de Kazuo Ishiguro. Le film relate l’histoire d’enfants élevés et enfermés dans un étrange pensionnat dans le but de transplanter leurs organes. Puces électroniques, uniformes et régimes imposés, l’internat est un vrai cauchemar. Ce long-métrage immerge dans un monde horrible où des êtres humains sont sacrifiés pour en sauver d’autres.

    Découvrir Annihilation sur Netflix.

     

    Annihilation - le film le plus prise de tête

    Parce qu'il l'avait jugé trop compliqué, le studio Paramount avait initialement demandé à Alex Garland de modifier la fin de son film. Heureusement pour nous, le réalisateur a réfusé d'altérer son oeuvre et a trouvé en Netflix un diffuseur compréhensif. Voilà en tout cas qui nous donne un indice sur le scénario d'Annihilation : un vrai casse-tête, qui laisse à chacun le soin de faire sa propre interprétation.

    Ex Machina - le film le plus philosophique

    Ex Machina est très certainement le film le plus épuré d'Alex Garland. Le réalisateur et scénariste aborde le sujet de l'intelligence artificielle avec simplicité et malice. Dans ce huis clos intimiste, l'utilisation des effets spéciaux est minime, afin de laisser le spectateur se concentrer sur le propos moral du film : l'ambivalence homme/machine et pourquoi il est préférable de ne pas jouer à Dieu. De quoi nous faire réfléchir, alors que notre société investit de plus en plus dans les nouvelles technlogies...

    Dredd - le plus justicier

    Dredd est à la fois juge, flic et bourreau. Dans la ville de Mega-City One, ravagée par la criminalité, le juge et son armée vont combattre l’arrivée d’une nouvelle drogue et tenter de faire régner l’ordre dans ce chaos. Alex Garland a trouvé l’inspiration du scénario dans le comics Judge Dredd ainsi que dans la première adaptation avec Sylvester Stallone. Dans la BD originelle, Dredd ne montrait jamais son visage. Le scénariste a su relever le défi à l'écran : le visage du justicier, incarné par Karl Urban, est toujours caché derrière son casque !

    Sunshine - le plus poétique

    A travers l'expédition de l'équipage de l'ICARUS II, dernier espoir pour la survie de l'humanité, Sunshine aborde le sujet de la quête existentielle de l'Homme. Le soleil, qui se meurt, est représenté comme une divinité et cette étoile du Berger qui tend à disparaître provoque chez les personnages une profonde remise en question. Ce film, réalisé par Danny Boyle, est certainement le plus spirituel écrit par Alex Garland, qui offre une intrigue et des plans aussi impressionnants que poétiques.

    28 jours plus tard - le plus apocalyptique

    28 jours plus tard révolutionne le genre horrifique en 2002 en introduisant des zombies... qui courent ! La temporalité est importante dans le scénario original d'Alex Garland puisque le virus de la fureur se propage à la vitesse de l'éclair. Les survivants ne doivent pas s'arrêter de courir pour survivre contre les contaminés mais aussi contre d'autres humains, bien plus diaboliques dans ce contexte de fin du monde.

    Never Let Me Go - le plus dystopique

    Spoilers : Alex Garland a scénarisé et produit l’adaptation cinématographique bouleversante du roman Never Let Me Go de Kazuo Ishiguro. Le film relate l’histoire d’enfants élevés et enfermés dans un étrange pensionnat dans le but de transplanter leurs organes. Puces électroniques, uniformes et régimes imposés, l’internat est un vrai cauchemar. Ce long-métrage immerge dans un monde horrible où des êtres humains sont sacrifiés pour en sauver d’autres.

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