En 2015, le documentaire Beyond Clueless se penchait intelligemment sur le phénomène du Teen-Movie sur la période allant de 1995 à 2004. Les années 1990 justement ont plus que largement redonné un coup de fouet à un genre déjà décliné auparavant, mais pas avec la même intensité.
Entre American Pie et autres American Girls, les néo-slasher ressuscités par le Scream de Wes Craven qui s'amusait déjà avec les codes d'un genre qu'il avait lui-même déjà contribué à façonner, la décennies des années 90 a aussi été bercée par d'inoubliables pépites, comme Titanic, qui écrasa tout sur son passage, et pour longtemps. Mais aussi de sacrés uppercuts, comme le Trainspotting de Danny Boyle, qui révéla au grand public un Ewan McGregor promis à un grand avenir devant la caméra. Et, à l'opposé de ça, des films très Cheesy en forme de plaisirs coupables !
American Pie (1999)
"Une comédie sexuelle pour adolescents encore sans titre qui peut être réalisée pour moins de 10 millions de dollars, que la plupart devraient sans doute détester, mais que vous aimerez sans doute". Voilà comment le scénariste Adam Herz a présenté American Pie à ses producteurs afin de les convaincre. Il avait raison de mettre le paquet avec son pitch : le film, sorti en salles en 1999, a remporté un énorme succès public et est considéré, encore aujourd'hui, comme LA référence du film pour ados trash et déjanté.
10 bonnes raisons de te larguer (2000)
Quand la grisaille est au rendez-vous, rien de mieux qu’une comédie romantique classique des années 90 pour se rebooster. Pour sortir avec la fille de ses rêves, Cameron (Joseph Gordon-Levitt) doit réussir à trouver quelqu’un pour conquérir la sœur jumelle de cette dernière, Kat, une adolescente rebelle. C’est là qu’intervient un mystérieux lycéen campé par le regretté Heath Ledger. L’inoubliable scène musicale au cours de laquelle l’acteur reprend le titre Can't Take My Eyes Off You aura fait fondre plus d’un cœur !
Scream (1997)
Personne ne peut prétendre que Scream n'a pas créé la surprise à sa sortie en 1997. A une époque où l'horreur déclinait, ce film d'un tout nouveau genre a su surprendre son monde dès sa scène d'introduction épique avec Drew Barrymore et le fameux "Quel est ton film d'horreur préféré ?" A ses débuts, le film a bien fonctionné mais a surtout grandi de semaine en semaine grâce à la critique et à un très bon bouche-à-oreille. Si Scream a autant rassemblé les foules, c'est parce qu'il a remis au goût du jour le Teen Movie et, surtout repris le slasher, à sa sauce toute personnelle. Il a passé le genre à moulinette de l'humour, du second degré, il s'en est moqué, tout en disséquant et en embrassant tous les codes. Une idée et une réalisation de génie qui marquait aussi le retour en force de Wes Craven, vétéran de l'horreur.
Coyote Girls (2000)
Produit par Jerry Bruckheimer, Coyote Girls suit le parcours de Violet, jeune femme qui, rêvant de devenir chanteuse, quitte sa famille pour New York. Mais d'échecs en échecs, ses espoirs de réussite s'amenuisent. Obligée de trouver un emploi, elle accepte de travailler dans un bar country, le Coyote Ugly, célèbre pour ses serveuses aux allures provocantes. Le film a révélé au public la jeune actrice américaine Piper Perabo. Avec ce film musical, cette quasi-inconnue est rapidement devenue la coqueluche des adolescents des années 2000. Pourtant, la jeune femme n'a par la suite jamais décroché de rôle d'envergure.
Destination finale (2000)
Scream, Souviens-toi... l'été dernier, Urban Legend... À une période où les films d'horreur pour adolescents se succédaient, Destination Finale de James Wong, sorti durant l'été 2000, faisait figure d'exception. Les spectateurs y retrouvaient un casting porté par de jeunes talents, quelques codes du slasher, mais surtout une menace invisible : la Mort elle-même. Fini les tueurs masqués, armés d'un crochet ou d'une hache. Ici, les victimes se lançaient dans une course contre la montre pour sauver leur peau et déjouer le plan bien rodé de la Grande Faucheuse.
La prélogie Star Wars (1999-2005)
20 ans après avoir bouleversé à jamais le monde du cinéma avec la première trilogie Star Wars, George Lucas ressortait son vaisseau spatial pour un nouveau voyage dans la galaxie lointaine, très lointaine. "Chaque génération a sa légende", annonçait mystérieusement la première bande-annonce de La Menace fantôme, qui sera suivi de l'attaque des clones et de la revanche des Sith. Décriée à sa sortie, sauf le 3e opus, plutôt apprécié, cette prélogie lucasienne a depuis été pas mal réévaluée, à l'aune de la trilogie SW désormais développée sous la tutelle Disney.
Sexe intentions (1999)
Sorti en salles en 1999, Sexe intentions, version moderne des Liaisons dangereuses qui mettait également en vedette Reese Witherspoon et Ryan Phillipe, suivait le quotidien de jeunes gens beaux et riches, rivalisant d'adresse machiavélique pour comploter des conquêtes amoureuses.
Fight Club (1999)
"Le film indépendant le plus cher jamais produit." Ainsi avait été écrit Fight Club par son réalisateur David Fincher. Le film électro-choc adapté du roman de Chuck Palahniuk qui réunit deux des plus grandes stars de son époque Edward Norton et Brad Pitt est une merveille tant du plan visuel et des audaces tentées par le cinéaste de Se7en que pour le propos contestataire du long métrage. Violent, irrévérencieux, au point d'avoir été parfois été qualifié d'Orange Mécanique de son époque, Fight Club a également donné naissance à l'un des personnages les plus charismatiques de l'Histoire du cinéma, Tyler Durden, tandis que la bande originale des Dust Brothers reste à ce jour comme l'un des plus mémorables de ces dernières années.
X-Men (2000)
À une époque encore pas si lointaine où un univers connecté de super-héros n'était qu'un rêve partagé par une poignée de lecteur de comic books, X-Men de Bryan Singer a permis d'offrir aux spectateurs une adaptation de haute volée, servie par une brochette d'acteurs de premier rang (Hugh Jackman, Ian McKellen, Patrick Stewart, Halle Berry...). Considéré à juste titre comme l'une des pierres fondatrices du film de super-héros moderne, X-Men a également donné naissance à une prolifique saga, composée de nombreuses suites, prequel ou encore spin-off.
Trainspotting (1996)
Après son premier film, le très remarqué Petits Meurtres entre amis, le réalisateur Danny Boyle balançait au public une bombe cinématographique avec Trainspotting. Soit l'histoire de Mark Renton, jeune loser originaire d’Edimbourg, cherche à mettre fin à sa dépendance à l’héroïne. Pas simple, surtout quand on passe son temps avec une bande de copains sociopathes… C'est LE film qui a révélé au public Ewan McGregor.
Dangereuse alliance (1996)
Sorti au milieu des années 90, The Craft (en version originale) a acquis depuis un statut de "film culte". Signé par Andrew Fleming, il mettait en scène quatre lycéennes pratiquant la magie noire. Formules et incantations devenaient de plus en plus efficaces, mais les apprenties sorcières allaient vite découvrir les effets de leurs pouvoirs occultes…
Elle est trop bien (1999)
Taylor et Zack, le couple star du lycée, se sépare. Pour ne pas perdre sa réputation, Zack parie avec son meilleur ami et rival, Dean, qu’il pourra faire de n’importe quelle fille du lycée, une reine du bal de fin d’année. Dean choisit Laney, une fille bizarre, peintre et franchement décalée qui ne s’intéresse pas aux garçons et encore moins à Zack. Pourtant, au fil des semaines précédant le bal, va naître entre Laney et Zack une amitié inattendue, qui semble les transformer tous les deux… School comédie signée par Robert Iscove, Elle est trop bien est un film tout à fait sympathique, emmené par la pétillante Rachael Leigh Cook en fausse moche et Freddie Prinze Jr.
American History X (1999)
Cherchant à venger la mort de son père abattu par un dealer Noir, Derek a épousé les thèses racistes d’un groupuscule de militants d’extrême droite et s’est mis au service de son leader, brutal théoricien prônant la suprématie de la race blanche. Un soir, il abat sauvagement devant les yeux de son jeune frère Sanny, deux Noirs qui tentaient de lui voler sa voiture. Son incarcération va bouleverser ses croyances et à sa sortie de prison, il n’est plus le même. Mais Danny a rejoint à son tour les anciens « amis » de son aîné… Porté par le duo Edward Furlong et surtout par un glaçant Edward Norton, American History X, très injuste flop au Box Office, est un grand film.
Collège attitude (1999)
Deuxième partie des années quatre-vingt-dix, Drew Barrymore enchaîne les succès à l'écran, de son petit - mais mémorable - rôle dans Scream à la comédie Demain on se marie, avec Adam Sander. En 1999, elle décide de lancer sa propre société de production, Flower Films - qui produira Charlie's Angels et Donnie Darko, entre autres -, dont Collège attitude est le premier projet. Sous les traits de Josie, l'actrice incarne une journaliste introvertie et solitaire qui va devoir se faire passer pour une lycéenne afin de mener une enquête sur les élèves en dernière année. Incognito, elle va tout faire pour rattraper les occasions manquées dans son passé. Porté par une Drew Barrymore en grande forme, Collège attitude mêle l'humour et l'émotion avec ce film qui rappelle les années, parfois ingrates, de l'adolescence.
La trilogie du Seigneur des anneaux (2001-2003)
Il y a clairement un avant et un après la fabuleuse trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson; une trilogie fleuve qu'il a mis sept ans à mettre amoureusement sur pied. Car Jackson a réussi le tour de force à l'époque à remettre au goût du jour un genre jusqu'alors mal-aimé et totalement tombé en disgrâce, et pour lequel plus d'un Executive de Majors n'aurait auparavant pas misé une poignée de clous. Ceux qui découvrirent en salle la trilogie en gardent encore un souvenir ému. Une saga gorgée de séquences mémorables ( le périple des aventuriers sur le pont de Khazad-dûm, la bataille rangée à Amon Hen, la bataille du gouffre de Helm...), des acteurs totalement habités par leurs rôles et portés par une fantastique mise en scène, un vrai souffle épique et tragique, une BO fabuleuse signée Howard Shore...
The Ring (2003)
Le Cercle - the Ring est le remake de Ring du japonais Hideo Nakata, sorti au Pays du Soleil Levant en décembre 1998 et à la base d'un véritable phénomène de société. Comme son prédécesseur, le film de Gore Verbinski est une adaptation du roman Ringu écrit par Kôji Suzuki, considéré comme le Stephen King japonais.
La trilogie Matrix (1999 - 2003)
Thomas Anderson, informaticien connu dans le monde du hacking sous le pseudonyme de Neo, découvre que le monde dans lequel il vit n’est qu’un univers virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés inconscients et sous contrôle. Il est alors contacté par Morpheus, qui pense qu'il est l’Élu qui peut libérer les êtres humains du joug des machines et prendre le contrôle de la Matrice. Sorti en 1999, le premier volet de l'inégale trilogie Matrix avec Keanu Reeves et Laurence Fishburne est devenu instantanément culte. Carton au box-office, il est considéré aujourd'hui comme l'un des chefs-d'oeuvre de la SF.
Clueless (1996)
Adaptation très libre d’Emma, un roman de l’écrivaine britannique Jane Austen, Clueless d’Amy Heckerling mettait en vedette Alicia Silverstone sous les traits de Cher Horowitz, une héroïne moderne et issue d’un milieu aisé, qui cherche désespérément l’amour. Bien que reine des abeilles d'une bande de jeunes fashionistas populaires et très portées sur la mode et les nouvelles technologies. Si le film n'en reste pas moins une critique acerbe des ados riches et populaires de teen movies classiques, Amy Heckerling réussit à rendre les personnages diablement attachants. Derrière ses airs de parodie de Beverly Hills, Clueless dépeint avec beaucoup d’ironie et d’intelligence cette période ingrate de l’adolescence en traitant de la réputation, des premiers émois, des conflits familiaux et des aspirations d’étudiants.
Jurassic Park (1993)
Voilà un classique de Steven Spielberg qu’on ne présente plus. Bien plus qu’une simple histoire de dinosaures, Jurassic Park est le début d’une saga qui n’a pas fini de faire parler d’elle et qui a marqué les esprits de millions de spectateurs par ses images de synthèses révolutionnaires pour son époque. C'est aussi cousu autour d'un trio au sommet : Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum, tous trois parfaits dans une aventure mémorable et grandiose.
Pulp Fiction (1994)
Pulp (pulp) : 1. Partie charnue, molle du corps. 2. Livre ou magazine sur des sujets « à sensation », imprimé sur du papier bon marché. Il y a de l’un, de l’autre, et bien davantage dans cet opus très noir et terriblement intemporel, qui a propulsé Tarantino aux sommets du firmament du Septième Art. Avec ses malfrats amateurs de burgers, danseurs à leurs heures et autres braqueurs en tout genre, Quentin Tarantino a complètement retourné les festivaliers cannois de 1994 qui lui ont remis la très convoitée la Palme d’or.
Lolita malgré moi (2005)
Méfiez-vous des "clubs" ! La tentation d'entrer dans le groupe des branché(e)s du lycée est à double tranchant, comme le rappel Mean Girls alias Lolita malgré moi. C'est l'histoire d'une lycéenne qui vivait en Afrique et débarque en Illinois sans connaître personne. Une fille populaire et prête à tout pour le rester va essayer de la manipuler pour ne pas s'en faire une rivale. Sauf que l'amour va venir chambouler ce plan machiavélique. Énorme succès à sa sortie, cette comédie est portée par un casting d'actrices qui depuis se sont fait un nom, d'Amanda Seyfried à Rachel McAdams en passant par Lizzy Caplan.
Les Blancs ne savent pas sauter (1992)
Basket-ball, Woody Harrelson, Wesley Snipes, casquettes à l'envers, arnaques... Ce film générationnel, qui a gagné son statut d'oeuvre culte, a été réalisé par Ron Shelton en 1992. Il raconte l'histoire de deux joueurs de basket de rue qui, au départ, étaient des adversaires. Ils vont s'associer pour arnaquer d'autres équipes à Los Angeles.
Virgin Suicides (2000)
Avec Virgin Suicides, qui traite avant tout de l'ennui et du caractère anxiogène et étouffant qui peut se dissimuler sous l'apparente perfection des petites villes américaines, Sofia Coppola abordait le thème du suicide chez les adolescents d'une manière assez fascinante. De ce premier film de Sofia Coppola - qui avait vingt-huit ans à cette époque -, personne n'a oublié les cheveux dorés des sœurs Lisbon, l'allure du tombeur Trip Fontaine, joué par Josh Hartnett, ou encore la bande originale composée par le groupe français Air.
La Revanche d'une blonde (2001)
La Revanche d'une blonde nous transportait sur les traces d'Elle Woods, jolie blonde coquette à la garde-robe très rose, dont l'idéalisme et l'innocence allaient bousculer tout sur son passage. Après s'être faite larguer par son petit ami, Elle décidait ainsi de le suivre à Harvard et, sur place, prouvait qu'elle était beaucoup plus que ce qu'elle ne paraissait.
Scary Movie (2000)
Un soir, Drew Becker reçoit un appel anonyme d'un maniaque. Traquée dans sa maison puis dans son jardin, elle finit par se faire tuer. Alors que ses camarades doivent désormais faire face à un tueur en série, une journaliste débarque en ville. Tel est le pitch de Scary Movie, qui doit forcément vous rappeler quelque chose... Parodie délirante de Scream et des films d'horreur, le délire cinématographique des frères Wayans, sorti en salles en 2000, a marqué les esprits et déridé des millions de zygomatiques.
American Girls (2001)
Comédie signée Peyton Reed, le futur réalisateur des films Ant-Man, American Girls creusait la veine des Teen Movies US en exploitant la thématique des Pom Pom Girls, forcément stars de leur université. Soit la rivalité entre la jolie Torrance Shipman (Kirsten Dunst) farouchement opposée à sa concurrente Isis (Gabrielle Union) de l'équipe adverse. Le film donnera même plusieurs suites.
Princesse malgré elle (2001)
Retrouvez Anne Hathaway dans l’un de ses premiers rôles sur grand écran, et pas n’importe lequel : celui de Mia Thermopolis, adolescente timide et discrète, qui découvre du jour au lendemain qu’elle est l'unique héritière du trône de Génovie. Épaulée par sa grand-mère, la très stricte Clarisse Renaldi (Julie Andrews), la jeune fille va devoir apprendre les règles de bonne conduite pour devenir une véritable princesse. Une comédie bien sympathique adaptée de la série de romans de Meg Cabot.
La saga Harry Potter (2001-2011)
Même si aucun hibou n'est jamais venu leur apporter leur lettre d'admission pour Poudlard, les collégiens des années 2000 ont souvent partagé leurs premières années dans la cour des grands avec Harry, Ron et Hermione. A mi-chemin entre la féerie de l'enfance et les mystères de l'adolescence, le premier opus de la saga événement adaptée des livres de J.K. Rowling a saupoudré un peu de magie sur leur arrivée en 6ème. Certes, au lieu de "métamorphose" ou "potions", ils avaient plutôt "maths" ou "technologie", mais bon, vous avez compris l'idée...
Armageddon (1998)
Après s’être brillamment essayé au buddy movie (Bad Boys) et au Die Hard-like (Rock), le réalisateur Michael Bay effectue un passage tout aussi réussi par la case film catastrophe avec Armageddon. Appelé à une ascension irrésistible vers le tout spectaculaire, il signe une échappée spatiale haletante, aux effets spéciaux soignés et respectueuse de ses personnages. Bruce Willis trouve ici un rôle à la mesure du charisme de John McLane, l’idylle entre Liv Tyler et Ben Affleck est touchante, et la dream team héroïque fait preuve d’un appréciable esprit bon enfant.
Independance Day (1996)
Blockbuster de SF spectaculaire et captivant devenu culte au fil du temps, cet Independence Day est marqué du sceau béni des 90’s ! Vaisseaux spatiaux, explosions, batailles dans l’espace contre des extraterrestres moches et belliqueux, héros charismatiques… tout est réuni pour du grand spectacle pop-corn. Le coup de poing de Will Smith à un vilain E.T. reste un des moments les plus drôles du film, non dénué d’humour.
Sixième sens (2000)
A la fin des années 90, Bruce Willis est déjà un comédien confirmé et même une véritable star hollywoodienne, mais il n'a pas encore dévoilé toutes ses cartes. Un tout jeune réalisateur d'origine indienne, quasiment inconnu, s'apprête à lui proposer d'ajouter une nouvelle corde à son arc, en lui offrant l'un des rôles les plus marquants de toute sa carrière. Celui du docteur Malcolm Crowe, un psychologue pour enfants cherchant à aider un petit garçon qui voit des morts. Véritable phénomène mondial à sa sortie en 1999, Sixième Sens se hisse rapidement au rang de film culte et permet par ailleurs à Bruce Willis de s'aventurer sur le terrain du surnaturel, un registre dans lequel on avait peu l'habitude de le voir.
The Hole (2001)
Dans The Hole, Deux filles et deux garçons, camarades de classe d’une prestigieuse université, décident de s’enfermer ensemble dans un bunker pour faire la fête tout le week-end… Après 18 jours de recherches, alors que plus personne ne croit les revoir, Liz réapparaît soudain, traumatisée et couverte de sang. D’après ses propres dires, elle est la seule survivante. Aidée par une psychologue de la police, elle tente de reconstituer le puzzle du cauchemar…
The Faculty (1999)
Après Desperado et Une Nuit en Enfer, Robert Rodriguez réinventait le teen-movie horrifique avec The Faculty. Réunissant une brochette de jeunes comédiens prometteurs (Elijah Wood, Josh Hartnett, Jordana Brewster, Clea DuVall...), The Faculty a gagné au fil des années son statut de film culte. Robert Rodriguez a su brillamment mettre en images le scénario de Kevin Williamson, déjà auteur de la saga Scream et de Souviens-toi l'été dernier, autres oeuvres cultes des 90's. De plus, sous ses airs de Serie B, The Faculty est un véritable hommage aux classiques de l'horreur comme L'invasion des profanateurs de sépultures et The Thing.
Thirteen (2003)
Tracy est une adolescente studieuse et en bon rapport avec sa famille. Le jour de son entrée au collège, elle met tout en oeuvre pour que la populaire Evie la remarque. Elle devient sa protégée et sa meilleure amie, à tel point qu'Evie s'installe rapidement chez Tracy. Mais les deux jeunes filles de 13 ans ne se tirent pas vers le haut et ne tardent pas à perdre pied. Sous l'influence d'Evie et sous le regard impuissant de sa mère, Tracy amorce une véritable descente aux enfers : drogues, alcool, sexe, mutilation. Trash, interdit aux moins de 16 ans, Thirteen suit la dérive de ces deux ados interprétées par Evan Rachel Wood et Nikki Reed, qui a par ailleurs coécrit le scénario du film en s'inspirant de sa propre jeunesse.
Souviens-toi... L'été dernier (1998)
Le scénariste de Scream revient avec Souviens-toi l'été dernier (1997), inspiré par The Hook, dont la légende est même racontée au début du film. Les adolescents (dont Jennifer Love Hewitt et Sarah Michelle Gellar) se retrouvent rapidement poursuivis par un homme impitoyable armé d'un crochet, qui reviendra traquer les survivants dans Souviens-toi l'été dernier 2 (1998). Un troisième opus verra le jour directement en vidéo en 2006, mais sera complètement décorrélé des films précédents.
Drive me Crazy (1999)
Dans Drive me Crazy, Melissa Joan Hart incarne Nicole Maris, une des filles les plus populaires du lycée, mais tout s'effondre le jour où le garçon de ses rêves invite une autre fille pour le bal de fin d'année. Dès lors, plus qu'une seule priorité pour elle : lui trouver un remplaçant convenable...
Comme Cendrillon (2003)
Comme Cendrillon voit une orpheline vivant chez son ignoble belle-mère obtenir un rendez-vous avec le garçon le plus populaire du lycée. Mais quand vient le jour J, elle prend peur et part précipitamment en laissant tomber son téléphone portable... Emmené par Hilary Duff et Chad Michael Murray, deux acteurs très populaires aux Etats-Unis dans les années 2000, cette adaptation moderne du conte populaire a obtenu un grand succès commercial et a bénéficié de quatre autres opus.
Freaky Friday dans la peau de ma mère (2003)
Alors que tout semble les opposer, le Dr. Tess Coleman et sa fille de quinze ans, Anna, vont se retrouver malencontreusement piégées dans le corps l’une de l’autre. Un événement bien évidemment inattendu qui va les obliger à accepter de voir les choses sous un autre angle… Littéralement. Une comédie rock’n’roll portée par Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan.
Titanic (1998)
Rose est une jeune aristocrate enfermée dans une relation étouffante avec un fiancé trop arrogant. Sa rencontre avec un artiste libre, Jack, sur le Titanic va lui ouvrir les yeux sur le monde et faire chavirer son coeur. Quand le Titanic heurte un iceberg dans les eaux glacées de l’Atlantique, le voyage des jeunes amants se transforme en une terrible lutte pour la survie. Un des plus grands succès au Box Office de tous les temps, 11 Oscars, et un duo magique, Léonardo DiCaprio et Kate Winslet, devant la caméra de James Cameron.
Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001)
Comment ne pas tomber sous le charme de ce bijou du cinéma ? Rarement un film (français de surcroît) aura suscité l'approbation générale, l'adoration populaire, l'enthousiasme de la critique et la reconnaissance du milieu. Il faut dire qu'avec son Amélie, Jean-Pierre Jeunet réalise un long-métrage aux airs de conte, accentué par la photographie jaunâtre qui fait sa légende, sublimé par la narration suave de Dussollier et magnifié par des personnages fantasques sortis tout droit de son imagination débordante.
