Le ton de Dunkerque se dévoile ! Du moins indirectement. En partenariat avec la BFI, le metteur en scène Christopher Nolan va diffuser dans les salles du Royaume-Uni plusieurs films qui ont inspiré son nouveau film, Dunkerque. Durant tout le mois de juillet, des classiques du muet à Ridley Scott en passant par Speed ou Henri-Georges Clouzot, onze films composent cette sélection et figurent parmi les influences du metteur en scène pour Dunkerque.
Découvrez la justification de ces choix dans notre diaporama ci-dessus.
Dunkerque : Christopher Nolan inspiré par Robert Bresson et le cinéma muet pour son film de guerreDunkerque raconte le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940. À noter que Le réalisateur retrouve ses habitués : Tom Hardy et Cillian Murphy notamment. On y verra aussi Harry Styles, ex-One Direction, qui fait ici ses premiers pas au cinéma, ainsi que Mark Rylance et Kenneth Branagh.
La dernière bande-annonce de "Dunkerque", à découvrir le 19 juillet dans les salles :
Alien, le huitième passager (1979)
De Ridley Scott Nolan : "un classique de la tension [au cinéma]".
Le Salaire de la peur (1953)
De Henri-Georges Clouzot Nolan : "un autre classique de la tension [au cinéma]".
Correspondant 17 (1940)
D'Alfred Hitchcock Nolan : "pour sa virtuosité à filmer la noyade d'un avion en pleine mer".
Unstoppable (2010)
De Tony Scott Nolan : "implacable, et utilisant le suspense à des fins narratives".
La Bataille d'Alger (1966)
De Gillo Pontecorvo Nolan : "[Le film] est d'une narration et d'une vérité intemporelles, qui crée l'empathie pour ses personnages d'une façon la moins cinématographique possible. Nous nous intéressons aux personnages du film simplement car nous sommes immergés dans leur réalité et [ce à quoi ils font face].
Les Chariots de feu (1981)
De Hugh Hudson Nolan : "La splendeur visuelle, la narration entremêlée et l'agressant anachronisme de la musique du film de Hugh Hudson (...) réussit à créer un chef d'oeuvre de subtilité britannique, dont la popularité a rapidement masqué sa nature radicale".
A l'ouest rien de nouveau (1930)
De Lewis Milestone Nolan : "C'est un film montrant à quel point la guerre déshumanise. (...) Pour moi, le film démontre le pouvoir de résister à l'envie de trouver du sens et de la logique à un destin individuel."
La Fille de Ryan (1970)
De David Lean Nolan : "pour ses plages battues par le vent et ses vagues qui s'écrasent. Le spectacle offert par la géographie avec la narration et sa thématique est extraordinaire et inspirante. Du pur cinéma".
L'Aurore (1928)
De F.W. Murnau Nolan : "[Comme La Fille de Ryan], le spectacle offert par la géographie avec la narration et sa thématique est extraordinaire et inspirante. Du pur cinéma".
Les Rapaces (1924)
D'Erich Von Stroheim Nolan : "[Comme La Fille de Ryan], le spectacle offert par la géographie avec la narration et sa thématique est extraordinaire et inspirante. Du pur cinéma".