Avec Charlize Theron, Javier Bardem, Adèle Exarchopoulos...
De quoi ça parle ? Au Liberia, pays d’Afrique ravagé par la guerre, le docteur Miguel Leon, médecin humanitaire, et le docteur Wren Petersen, directrice d’une ONG, tombent passionnément amoureux l’un de l’autre. S’ils sont tous les deux engagés corps et âme dans leur mission, ils n’en sont pas moins profondément divisés sur les politiques à adopter pour tenter de régler le conflit qui fait rage. Ils devront surmonter leurs clivages et le chaos qui menace d’emporter le pays tout entier – sous peine de voir leur amour voler en éclats…
A l'origine...
Erin Dignam comptait à l'origine mettre elle-même en scène cette histoire qu'elle a écrite après avoir passé beaucoup de temps en Afrique centrale. Souhaitant plutôt se consacrer à l'éducation de ses deux enfants, la scénariste contacta alors le producteur Matt Palmieri qui pensa rapidement à Sean Penn pour mener à bien ce projet.
Engagement humanitaire
En dehors de Sean Penn, The Last Face compte d'autres personnalités engagées dans l'humanitaire. C'est le cas de Javier Bardem qui est un grand défenseur des réfugiés et aussi de Charlize Theron qui dirige sa propre ONG venant en aide aux orphelins sud-africains. A noter également que le producteur Matt Palmieri est issu d’une famille investie dans l’humanitaire.
Habitué de Cannes
The Last Face a été présenté en Compétition au 69ème festival de Cannes où il a reçu un accueil particulièrement froid. Sean Penn est un habitué de la Croisette puisque The Pledge, son troisième film, y avait été montré dans cette même catégorie. L'acteur/réalisateur était par ailleurs, en 2008, Président du Jury.
Aide précieuse
L'expert de la culture africaine Zubin Cooper, qui avait travaillé avec l'ONU et participé au documentaire Liberian Civil War diffusé sur la chaîne Discovery, a pu raconter à Sean Penn et ses collaborateurs la guerre telle qu’elle s’est réellement déroulée au Libéria. Il leur a donné de précieux conseils concernant les accents, les lieux de l’action et autres "détails" divers et variés.
Le camp
L'immense camp de réfugiés a été construit pour les besoins du film. "La dimension du camp qui s’étend sur quelques kilomètres était fondamentale, non seulement sur le plan de la mise en scène, mais aussi pour que les figurants et le spectateur aient le sentiment de se retrouver dans un endroit à part, capable d’accueillir jusqu’à 25 000 personnes", se souvient le chef décorateur Andrew Laws.